XXVIII L’ALARMECelui que nous venons d’introduire, ou plutôt qui s’introduisait lui-même dans le salon du marquis de Souday, était le commissaire général de la future armée vendéenne, qui avait changé son nom fort connu au barreau de Nantes contre le pseudonyme de Pascal. Plusieurs fois il avait été à l’étranger conférer avec Madame, et la connaissait parfaitement. Il y avait deux mois à peine qu’il avait fait un dernier voyage à Gènes, et que, portant à son Altesse Royale des nouvelles de France, il avait en échange reçu ses ordres. C’était lui qui était revenu dire à la Vendée de se tenir prête. — Ah ! ah ! fit le marquis de Souday avec un certain mouvement de lèvres qui annonçait qu’il n’avait pas les avocats dans une inattaquable admiration, M. le commissaire général Pascal. — Qui v

