IILe supérieur du couvent où était entré Kassatski était un gentilhomme, savant écrivain, appartenant à cette succession de moines issus de Valachie qui se soumettaient sans murmures à un maître élu. Il était l’élève du célèbre vieillard Ambroise, élève de Makar, lui-même élève du vieillard Léonide, successeur de Païce Velitchkovski. Kassatski se soumit à lui. Outre la conscience de sa supériorité sur les autres, le jeune moine, ainsi que dans tout ce qu’il avait fait auparavant, trouva au couvent la joie d’atteindre la perfection la plus élevée, aussi bien extérieure qu’intérieure. De même qu’au régiment où il avait été un officier sans reproche accomplissant non seulement sa besogne, mais cherchant encore à faire plus, de même, moine, il s’efforçait à devenir parfait, toujours travailla

