Je suis réveillée depuis plusieurs minutes déjà, mais je fais semblant de dormir. Je suis dans les bras de Lorcan, le nez dans son cou, à respirer son odeur, tandis que ses doigts caressent ma colonne vertébrale de haut en bas. Son téléphone n’arrêtait pas de sonner, mais il ne prenait pas les appels. Je n’arrivais pas à croire qu’il était là. Dans mon lit. Alors qu’hier, à la même heure, il ne répondait pas à mes messages. Je n’arrivais pas à croire à quel point je me sentais comblée et accomplie, alors que la veille, à la même heure, je me sentais vide et au plus bas. Sa simple présence me remplissait d’énergie et me rendait heureuse. J’avais tellement peur de ce qui allait suivre. S’il me demandait d’arrêter de vendre mon corps, de quoi vivrais-je ? Et si, à la fin, entre nous, ça

