VIILa principale paroisse de Goëllo, Saint-Étienne, avait comme curé un vieux prêtre très lié avec la famille de Pendennek. Pour solenniser les noces d’or de son sacerdoce, le clergé et un groupe de paroissiens avaient organisé un salut en musique auquel devaient participer Mlle de Pendennek et M. Wolf. Gwennola avait une voix pure et chaude, bien exercée, Franz une superbe voix de baryton. Plus d’une fois, ils avaient chanté ensemble à Kenendry ou chez Mme de Cervillon. C’était d’ailleurs celle-ci qui leur avait demandé de concourir à la beauté de cette cérémonie religieuse, et tous deux avaient accepté de la meilleure grâce du monde. Ce salut devait avoir lieu un dimanche, le surlendemain du pèlerinage à Sainte-Anne. La veille, Mme d’Espeuven déclara à sa fille qu’il lui serait impossib

