XEn apprenant le départ de Franz Wolf, les Ploellan ne manquèrent pas une si belle occasion de s’écrier triomphalement : – Ne l’avions-nous pas dit ? Ayant compromis Mlle de Pendennek par ses assiduités, le monsieur s’esquive pour aller faire ses tours ailleurs. Il a peur sans doute que les Pendennek soient enfin édifiés sur lui et s’empresse de se dérober à leur colère. Ce fut pendant quelques jours un nouveau débordement de calomnies, dont Gaétan se fit le complaisant colporteur. Quelques personnes, toutefois, objectèrent que l’Autrichien avait laissé à Ty-Glaz son serviteur. Puis, peu de jours après son départ, débarquèrent en gare de Goëllo deux domestiques accompagnant un élégant phaéton et deux chevaux, bêtes superbes et fougueuses qui s’en allèrent rejoindre Ibrahim, le cheval de

