23 mars 2163.
Paris, France, treize heures trente. Quarte filles et quatre garçons sont envoyés dans une salle expérimentale pour suivre des examens. Ils pensaient juste à être vus par un médecin pour les soins offert par la présidence française. Ce qui était assez courant dans les orphelinats à cette époque. Les parents préféraient abandonner leurs enfants manque d’argent pour les soins de santés où même préféraient ne plus vivre dans un monde en guerre continuellement, donc se donnaient la mort, laissant leurs progénitures. Comme beaucoup d’entre nous, les orphelins, la vérité sur ses soins médicaux ne se révélera que par des mensonges. Je suis l’une des filles qui est rentrée dans l’une des grandes salles blanches ce jour là. Il y avait des cuves ouvertes ressemblant à des grandes douches, attendant un contenant, des machines, des tubes, des câbles et une odeur de javel mélangé au désinfectant, ça prennait à la gorge. Les scientifiques présents nous forcèrent à rentrer dans ses tubes géants, on essayait de se débattre, car on avait bien compris que ce n’était pas une visite médicale toute simple. L’un d’eux me laissa une grande marque sur l’avant bras lorsqu’il referma la porte en verre du tube. Il y faisait relativement froid. Je sentis des câbles s’enfoncés dans ma peau blanche, éjectés par des minuscules trous se trouvant dans l’ossature en acier de la cuve. Ça piquait comme quand on nous prenait du sang. Je sentis mon corps se soulever comme si ils changeaient la gravité dans l’intérieur du tube. Il faisait de plus en plus froid, j’avais tendance à me recroqueviller sur moi-même pour grader le peu de chaleur que dégageait encore mon corps. Mes yeux à moitié clos, je vis les médecins enfiler des gants d’une plus grosse épaisseur, des gilets aussi épais et des lunettes assez spéciales aux verres bleutés. Je me rappelle juste les avoirs vu appuyer sur un clavier d’ordinateur et dans un dernier cri d’appel au secours probablement inaudible, j’ai vu mes amis se figer en un instant les uns après les autres. Quand ce fut mon tour je sentis un éclat glacial, puis le noir total. Mon cœur ne battait plus, ma respiration était figée, mon corps glacé. J’étais morte. Enfin c’est ce que l’on pouvait penser.
23 Mars 2857.
Je me nomme Danièle, seize ans, un mètre septante-trois, cheveux noir légèrement bouclés et je suis une des revenantes suite aux injections que le gouvernement pratique depuis une cinquantaine d’années. En 2163, lors d’une soi-disant visite médicale, j’ai été congelée contre mon gré et comme explication lors de mon réveil j’ai eu droit à un : c’était pour protéger et conserver la race humaine lors de la 6ème guerre mondiale. Plus de 700 ans plus tard, il y a précisément deux ans jour pour jour, ils m’ont sorti de ce sommeil glacé, Je me se réveillée dans une salle pratiquement pareil, blanche avec des nuances de bleu. J’entendais tout ce que les médecins autour de moi disaient. Mon réveil était une réussite. Je suis suivi psychologiquement par un spécialiste du comportement humain plus dingue que moi, enfin il me semble. Etre entouré de gens futuriste c’est flippant, c’est vrai, mais le plus bizarre c’est la façon dont ils vivent… dans des apparentements de 60 mètres carré à quatre ou plus. Le dôme où je vis est tellement vaste mais aussi trop petit, nous sommes surpeuplés sous cette serre de verres et d’acier qui me fait penser à la cuve dans laquelle j’ai été glacée. Chaque trois jours une nouvelle injection se fait, pourquoi trois j’en sais encore rien pour le moment, c’est vrai que ça aurait pu être tout les quatre ou cinq jours. Il doit y avoir une explication que je trouverais bien un jour. Etrangement si l’on se souvient de Paris ils y’a 700 ans, la Tour Eiffel était encore entière. Là il ne reste que sa base. Tout à changer autour d’elle. Plus de rue, que des chemins, un arbre géant en son centre, des couloirs et plus aucune voiture. Tout le monde se déplaçait à pied ou sur des mini trottinettes électriques. N’ayant aucune famille, comme les autres dans mon cas, nous nous retrouvons dans une pièce contenant une cinquantaine de lits superposés, une salle de douche, un coin WC et une table à manger juste assez grande pour cinq personnes, ce qui est ridicule au vu du nombre que nous sommes. Ils ont quand même pensé à garder de la place en incrustant un seul micro-onde dans le mur et quelques armoires de rangement quasiment invisible à l’œil nu. J’ai d’ailleurs découvert l’armoire qui mettait destinée en m’appuyant l’épaule dessus. Le temps d’adaptation de ma nouvelle vie à été assez rapide quoi que l’on se sent tous différents, nous les Glacés. C’est le nom que les normaux nous donnent parce nous ne vivons pas avec eux, nous avons des heures de sortie et des endroits qui nous aient interdit, nous sommes mélangé aux autres uniquement aux fêtes. Lors des débats électoral ou tut les trucs du genre un balcon nous est décerné. Bref encore séparés. Je m’étais réveillée sur une table en inox avec juste une longue robe blanche d’hôpital pour me couvrir, quand ils m’ont assise je regardais tout autour de moi, on aurait dit une salle d’autopsie couverte. Ils m’ont mis une couverture rouge sur les épaules pour me réchauffer, puis m’ont fait passer un tas d’examens et j’en suis sortie avec une mention physique et mentale excellente. Sauf qu’ils n’ont pas pris en compte que je ne sens ni le froid ni la chaleur. Enfin je ne sais même pas s’ils sont au courant qu’aucun des Glacés ne sentent cette différence. J’avais beau essayer de leur dire mais ils n’ont pas voulu m’entendre. Mon épiderme réagit à la différence de chaleur et pourtant je ne sens rien. Je me suis même brulé l’avant bras en l'ayant placé au dessus d’une bougie. Seul le médecin qui me suit est au courant et elle m’a dit de ne rien dire, sinon ils nous élimineraient tous car on serait considéré comme un échec et ici, ils ne supportent pas l’échec et la différence. Nous ne sommes donc que des expériences, sans aucune valeur, et sans aucune famille. D’ailleurs ils veulent envoyer certains d’entre nous dehors, alors que nous savons tous qu’il y a peu de chance qu’on revienne vivant. Nous n’avons aucune attache sauf entre nous, nous, les Glacés nous sommes maintenant une famille, je n’ai que des frères et sœurs mais ça me suffit amplement, c’est aussi des amis et des confidents qui sont les seuls à me comprendre sans devoir passer par des tests scientifiques et médicaux qui ne sont pas spécialement agréables. D’ailleurs mes deux meilleurs amis sont ceux qui se trouvent sur le dernier lit superposé de notre salle commune. Will et Monnie tout deux ont 1 an et 6 mois de plus que moi. Will à les cheveux coupé court et châtain clair et Monnie a les cheveux bruns aux épaules, lisses et souvent attachés en queue de cheval avec une mèche qui tombe devant des yeux et qu’elle met souvent derrière son oreille droite, un tic qu’elle prétend ne pas avoir. Ils sont proches tous les deux, comme des frères et sœurs bien qu’ils n’ont rien en commun à part qu’ils ont été remis à la vie le même jour. Une erreur des scientifiques qui pensaient que Monnie n’avait pas survécue à sa glaciation et que l’injection n’avait pas suffit à la ramener à la vie. Sauf qu’elle c’est réveillée 2 jours après, à la morgue, et elle est restée en observation plus d’un mois avec Will.
Ils ont commencé à réveiller aussi les gens qui sont mort cliniquement, et étrangement pas d’effets secondaires non plus d’après les visites médicales qui on suivit, mais je reste tout de même sur mes gardes, on était tout de même tous morts et nous sommes comme des zombies ici, bien qu’on fonctionne comme les autres et nous aucunement envie de manger des cervelles. En fait je constate qu’il se passe de plus en plus de choses étranges , j’ai parfois l’impression de savoir ce que les humains normaux pensent, Monnie elle, elle me dit qu’elle arrive à faire bouger des objets juste en les regardant, elle n y est jamais arrivée devant moi, et Will lui il à une intelligence plus développée et ça on a pu le constater plusieurs fois en cours, en trois secondes il nous calcule un truc qu’on à même pas compris Monnie et moi en cours de math, où même il nous dit tous les auteurs du 18ème siècle par ordre alphabétique et par date de décès… ces quelques trucs sont la preuve flagrante que l’on n’ est pas tous revenus indemne de ce voyage dans le temps et de cette injection. En parlant d’injection, une nouvelle tête vient de faire son entrée, elle a l’air complètement désorientée, blonde, très grande, elle me dépasse d’une tête et pourtant je suis déjà considéré comme grande. Elle se nomme Nell, d’après ce que j’ai pu entendre. Luke va la serrer dans ses bras, c’est la que j’ai compris qu’ils étaient de véritables frère et sœur, des jumeaux d’ailleurs, la ressemblance est frappante. Nell a l’air si fragile et n’est vraiment pas en pleine forme, pas comme nous quand nous somme arrivés. Elle à des cernes en dessous des yeux, elle se tient mal, ses bras restent sans mouvement et elle traine des pieds. Quelque chose ne va pas et ça se voit, on s’est tous regardé les uns et les autres d’un air étonné et sceptique Elle n’émettait aucun mot que des gazouillements incompréhensibles. Luke l’assit sur un des lits et l’ausculte comme il peut, lui-même voit que ça va pas. Will dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, il faut la sortir d’ici et appeler un médecin. Ils vont peut être la tuer, mais elle sera peut-être mieux les yeux fermés pour l’éternité plutôt que d’être un zombi ambulant et de vivre ici. C’est certain. Luke refuse ce qui est compréhensible. Monnie et moi on ne se laisse pas abattre par la pitié et nous partîmes en douce du dortoir pour chercher un médecin. Quand nous arrivons devant le local du médecin qui m’ausculte, elle n’a pas l’air étonnée de nous voir au contraire elle semble ravie, sauf que sa tête changea quand nous lui annonçons pour Nell. Elle prit plusieurs choses dans sa malle et nous suivi avec hâte. Son visage si rayonnant avait changé, elle entra dans la salle, les autres s’écartèrent sur son passage sauf Luke, plus faible que lui elle lui injecta un calmant et il s’écroula comme une mouche. Elle nous dit d’avoir que peut de temps avant que Luke se réveille, elle regarda Nell de haut en bas, ouvrit sa mâle de médecin et sortit plusieurs choses, d’ailleurs, Will les énuméraient tous alors que nous avons jamais vu le trois quart des instruments qu’elle sortait, elle sortit plusieurs flacons de couleurs. Elle à l’air complètement embêtée, et nous demande de tous sortir de la salle. Elle nous promis de tout faire pour la sauvée si non, Nell partirait pour la mort assurée. Je savais bien que le Dr Vandefeifer savait faire quelque chose, au risque d’être renvoyée pour faute grave. Aucun médecins peuvent nous voir sauf avec des rendez vous que le gouvernement nous donnent. Bref ce qui se passe dans notre salle est totalement secret. Quelques minutes plus tard, le médecin sort, toujours avec une mine pas trop bonne, elle pense qu’elle à bien aidé Nell mais ne sait pas faire plus pour le moment. Quand nous somme revenus, Nell avait le sourire, et Luke était toujours dans les vapes mais commençait à bouger. Quand il ouvrit les yeux, il s’asseyait dans un sursaut et regardait autour de lui comme paniqué à la recherche du Docteur. Nell lui posa une main sur l’épaule et le rassura. Tout qui fini bien si l’on peut dire. Sauf qu’une chose me reste encore dans la tête. Ce soir nous seront cinq à quitter nos frères et sœurs pour l’extérieur et ne jamais revenir. Ce soir ce n’est pas moi qui à été choisie parmi les sortants, ni Nell bien évidement car elle vient juste d’arrivée. Will et Monnie se sautent dans les bras eux non plus ne sont pas pris. Mais quand le nom de Luke fut prononcé en dernier tout le monde c’était figé et Nell c’est mise à pleurer à chaudes larmes ne comprenant rien de ce qui se passait, juste qu’on envoyait son frère droit vers l’extérieur et probablement la mort. Hanna, Quentin, Sophie, Charles et Luke sont les cinq de notre groupe à être choisis. On ne pleure plus ceux qui partent au bout d’un moment. Même si malgré tout parce qu’on s’attache l’un à l’autre. Et que ça fait un pincement au cœur quand l’un d’entre nous part vers l’inconnu. Mais, j’ai bien envie de savoir ce que font les scientifiques avec les cinq Glacés choisis tout les mois. À part les laisser seuls à l’extérieur du dôme. Sont t’il des éclaireurs ? Où sont-ils encore des expériences pour l’extérieur ? On nous utilise principalement à ça vu que l’on n’est déjà mis à part des normaux.