Arthur J'étais installé dans ma chambre quand je reçus un appel de Beverly. - Coucou bébé, décrochai-je en souriant. - Salut chéri. J'ai pu parler avec Arnaud. On doit se retrouver ce soir à 18 heures. - D'accord, je commence à 20 heures de toute façon. Je me laissai choir sur mon lit après avoir raccroché. Quand Beverly m'avait parlé, il y a quelques jours, de la situation de son frère, cela avait résonné en moi tel un écho. Beverly et moi nous étions énormément rapprochés ces derniers mois. Nous avions une relation quasi fusionnelle. Je l'aimais cette fille. Je l'avais dans la peau. Je savais qu'elle était celle avec qui je voulais passer le restant de mes jours. J'étais certes très proche d'elle, mais j'avais tout de même des zones d'ombre, et je savais exactement le motif

