Chapitre 5

2475 Words
Quelque temps après celui appelé Sting m'apporte des gants et plein de choses Je commence à pleurer. Dolce : S'il vous plaît...snif.....snif je..snif.....snif Dolce : Je ne peux pas toucher ces corps. Sting : C'est l'ordre de Pablo Cortès et tu dois le respecter sinon tu auras une première impression de quand on désobéit. J'avale ma salive et je regarde le sol carrelé rempli de morceaux de corps. Et je me remets à vomir tout en pleurant de l'atrocité que je vois devant moi. Cependant, mes pleurs ne semblent pas avoir un effet car rien ne changeait. Sting : Plus tu prends de temps, plus le sang sèche et plus ça devient difficile de le nettoyer. Mes larmes continuaient de couler à flots, mais je continuai à nettoyer.. Je tousse et je vomis, l'odeur du sang est insupportable pour moi. Dolce : Snif.....snif snif.....snif snif.....snif Sting : Commence à ramasser les corps, c'est encore plus facile. (Dit-il pour essayer de me faciliter la tâche) Dolce : Snif.....snif snif.....snif snif.....snif mer...merci Sting : Met le dans, les sceaux, les hommes vont le jeter Je hoche lentement la tête pendant que je n'arrive toujours pas à arrêter mes larmes. La difficulté, c'est l'odeur insupportable du sang qui me donne l'envie de vomir à nouveau. Catherina : Sting ! Sting : Oh kathe tu es rentrée ! Catherina : Non c'est mon fantôme que tu vois ! Sting : Conn(a)sse Catherina : Fils de p(u)te Ils maintiennent le regard pendant quelques secondes avant de se sourire. Ensuite, les yeux de la jeune femme se posent vers ma direction. Catherina : Une prisonnière ? (Allègue-t-elle d'une voix indiscrète) Sting : Non Catherina : Qui c'est alors ? Sting : La propriété de Pablo Après les mots de l'homme, elle fait quelque pas curieux vers moi avant de se baisser à mon niveau. Ses yeux bleus me regardent sans aucune gêne comme si elle m'étudiait. Catherina : Elle est très belle Catherina : Comment t'appelles tu ? Dolce : Dolce Catherina : Ohhh là là hahahaha Catherina : Es-tu certain qu'il lui a demandé son prénom, hahahahaha Sting : Oui bien sûr Catherina : Oh, ainsi, Pablo est devenu sensible, j'aurais cru comprendre qu'il détestait tout ça. Catherina : Dolce signifie douceur Catherina : Et Pablo déteste tout ça.. Elle me regarde en souriant. Catherina : Que veut-il en faire ? Sting : Je ne sais pas Catherina : Où l'avez-vous déniché ? Catherina : Ou je dirais où Pablo l'a déniché ! Catherina : Oh je dois savoir, c'est pendant votre descente d'aujourd'hui avec les Kibouti ? Sting : Non, il l'a prise dans la maison de Roberto Sting : C'est la fille de Roberto Montenero. La jeune femme s'écarta aussitôt de moi lorsque l'homme se résout à lui donner lenom de mon père. Elle avait rapidement enlevé sa main qui tenait mon menton comme si celui-ci avait pris immédiatement feu et qu'il la brûlait. Catherina : Je suis...navrée mademoiselle je...je...ne voulais pas être malpolie. (Exprime-t-elle sur un ton désolé. Cependant, son visage prend brusquement une teinte de colère avant de le tourner vers l'homme.) Catherina : Tu m'as menti en m'affirmant qu'elle était la propriété de Pablo, alors qu'elle est une Montenero bordel ! La réaction de Kathe crée un rire éclatant chez Sting. Sting : Je ne t'ai pas menti, elle est une Montenero, mais elle est la propriété de Pablo. Catherina : Comment ? Propriété comme lorsqu'il prend certains hommes et femmes à son service ? Ou propriété du genre petite copine à marier ? Sting : Je n'en sais rien Kathe Catherina : Pourquoi une Montenero fait ce genre de corvée ? Est-ce une punition ? (Demande t-elle l'air curieuse) Sting : J'ai dit qu'elle était sa propriété et c'est sa première tâche. Kathe pose un regard rempli de confusion sur moi. Catherina : L'as-tu manqué de respect ? Ça doit être grave pour traiter une Montenero ainsi. Catherina : Attends que je t'aide avec tout ça (Réplique t-elle en se hâtant vers moi) Sting : Il ne va pas apprécier et ça, tu le sais. Catherina : Je suis convaincue qu'il n'a pas précisé si on devait ou non l'aider. N'est ce pas ? Sting me regarde avant de lâcher un soupir. Catherina : C'est ce que j'ai compris lorsque je t'ai entendu lui donner des directives pour l'aider. La gentille Kathe m'aide en me souriant. Ça m'enlève un poids lorsque je constate qu'il existe une personne avec un cœur dans cette jungle remplie de bâtards cruels. Catherina : Je m'appelle Catherina, mais c'est trop long alors pour couper court, je demande qu'on m'appelle Kathe. Je la regarde avec mes yeux marron en hochant légèrement la tête. Catherina : Tu es très timide et tellement mignonne. Elle glousse ce qui me rassure encore plus. Cependant, malgré son agréable compagnie, j'ai toujours la nausée, en quelques secondes, je me penche et je recommence à vomir. Catherina : Tu ne supportes pas l'odeur du sang ! Elle se hâte rapidement à me tendre un mouchoir. Catherina : Tiens essuie toi la bouche J'enlève mon gant et je m'essuie la bouche Dolce : Merci Catherina : Tu as un accent Américain Catherina : Tu… Elle regarde Sting Sting : Tout comme toi ma belle je n'en sais rien Catherina : Pourquoi, étais-tu en Amérique ? Dolce : J'ai grandi en Floride. Catherina : Oh maintenant, je comprends la réaction de Pablo Dolce : Pourquoi m'a t-il prise dit le moi ! Sting : Tu fais fausse route Kathe, ce n'est pas ce à quoi tu penses. Catherina : Alors quoi ? Sting : Tu n'as pas appris la nouvelle ? Désormais, nous sommes maintenant quatre au service de Pablo. Catherina : Qu'est ce que tu veux dire par là Elle ouvre ses yeux en grand Catherina : Que s'était-il passé ? Sting : Arthuro est mort aujourd'hui à la descente Elle se lève brusquement Catherina : ARRÊTE DE MENTIR Immédiatement, ses larmes se mettent à tomber en cascade sur ses joues. Catherina : ARTHURO NE PEUT PAS MOURIR Sting soupire bruyamment et dans sa voix je sens du chagrin et de la tristesse. Sting : Il est parti pour toujours de cette terre Elle court et tombe dans les bras de Sting qui la serre fort dans ses bras, j'entends kathe sangloté. Catherina : Non, snif... Snif... Snif Arthuro ! Bordel, on avait prévu lui et moi d'aller au casino dépouiller les riches prétentieux, il m'avait promis qu'on allait s'amuser. Catherina : Il... Snif...Snif...Snif, il m'a promis beaucoup de choses et moi aussi, il ne peut pas me faire ça à moi. Elle sort brusquement de l'étreinte de Sting Catherina : Pablo il...il le sait ? Sting : Oui on lui a dit et il s'est défoulé comme tu peux le constater Catherina : Il le fait souvent alors il n'y a rien de nouveau Sting : Aujourd'hui il a fait exploser les gagnants Catherina : Ce n'est pas nouveau Sting, il ne laisse jamais les gagnants en vie Sting : Tu aurais dû le voir pour savoir qu'il était différent, je ne sais pas, mais je sentais qu'au fond de lui, il ne s'amusait pas. Sting : Même s'il a essayé de montrer qu'il s'amusait, on le connaît pour savoir que c'était une mascarade.. Sting, soupire bruyamment, Kathe le suit dans un long soupir. Catherina : De toute façon personne ne doit essayer de lui parler aujourd'hui à propos d'Arthuro sinon, ce sera une catastrophe. Sting : Tu as tout compris Sting : Même s'il ne désire pas le montrer, il est le plus touché entre nous par la mort d'Arthuro. Il souffre, je le sais et on doit s'attendre à recevoir des sautes d'humeur sans qu'on puisse trouver comment le calmer. Catherina : Oui, tu as raison, c'était Arthuro qui pouvait le calmer et résonner quand il dépassait les limites. Cet Arthuro doit être une personne unique pour Pablo et pour les quatre autres. Il est mort à présent et il se trouve que l'homme cruel que j'ai rencontré souffre. **************** Quelques heures après Certains gardes sont venus aider Kathe à tout nettoyé, je ne faisais que vomir et je me suis même évanouie, alors elle m'a demandé de laisser tomber le nettoyage et qu'elle s'en occuperai à condition que je ne dise pas un mot à Pablo. Je n'étais pas aussi stupide pour aller le raconter à Pablo. Après que Kathe ait tout nettoyé, Sting m'a guidé jusqu'à la chambre qui m'avait été assignée. Quant à Kathe, elle nous avait faussé compagnie en chemin pour aller informer Pablo de son arrivée. Je suis présentement dans la chambre et pour être honnête, cette chambre est magnifique, elle respire le luxe comme tout le reste de la maison. Je finis par m'asseoir sur le lit, craquant à nouveau, je me mets à pleurer en me demandant ce que je fou ici. Après mûre réflexion, c'est évident que ce groupe est de la mafia italienne, alors cela signifie que travaille avec ces monstres sans cœur qui tuent de pauvres innocents. Je me recroqueville sur moi déversant toutes les larmes que j'avais en réserve. ************* Quelque temps après on toque à ma porte J'essuie mes larmes rapidement, je pars ouvrir. Catherina : Re-bonsoir Son sourire s'efface quand ses yeux se posent sur moi Catherina : Hé, ça va ? Je secoue furieusement la tête avant d'entrer en sanglots comme une gamine. Dolce : Je snif... Snif... Snif... Snif... Je n'ai...Rien fait...Je t'en prie aide moi et... et parle à Pablo, je...Snif...snif Dolce : Je...je..veux rentrer chez moi Elle me prend dans une étreinte chaleureuse Catherina : Ça va aller calme toi Dolce : Il ...snif.....snif il tue des gens en...en riant rien....rien ne va Essayais-je de dire en essayant de me calmer. Catherina : Je sais qu'il n'a pas l'air si gentil, mais... je...Il est… Kathe essayait tant bien que mal de faire sortir quelque chose de positif en Pablo. Mais tout comme moi, elle avait conscience qu'il n'y a aucune positivité chez cet homme. Ce qui m'a encore plus fait peur. Dolce : Je...Je n'ai jamais vu quelqu'un mourir sous mes yeux jus…Jusqu'à aujourd'hui Pablo : Il y a une première fois à tout, Dolce Montenero ! (Prononce-t-il d'une voix à provoquer des frissons dans mon corps). Je sors brusquement de l'étreinte de Kathe le cœur battant à toute vitesse lorsque mes yeux l'aperçoivent derrière kathe. Les mains dans les poches, il est debout fièrement dans une posture bien trop prétentieuse au fil duquel ses yeux de prédateur me fixent. Pablo : Je t'ai ordonné de lui amener des vêtements et du nécessaire et non pas demandé de la faire pleurer. Catherina : Pablo ce n'est pas moi la cause de ses pleurs, elle me raconte juste la chose terrifiante qu'elle a vécu aujourd’hui. Pablo : Tu as quel âge Montenero ? (Grogne-t-il sévèrement en levant son sourcil tout en continuant à me fixer). Dolce : Vingt... Vingt-deux ans Pablo : Tu n'es pas une gamine alors arrête de pleurer et fais moi le plaisir de la fermer ! Pablo : Que crois tu en faisant cela ? Qu'on te prendra par pitié ? Pablo : Je te préviens, si tu ne la boucle pas, je vais enfoncer une bouteille de bière dans ta gorge, espèce d'imbécile ! Je maintiens son regard sans dire un mot. Pablo : Donne-lui ce que tu dois lui donner et laisse la tranquille. Elle n'est pas un bébé, qu'elle arrête de pleurer alors qu'on lui a rien fait, elle joue la victime et je déteste cela. Son regard devient noir de colère, comme s'il s'apprêtait à bondir sur moi pour m'étrangler. Prise de peur, je recule Catherina : Dolce je reviendrais d'accord ? Je hoche lentement la tête Pablo : Prépare-toi, quelqu'un viendra te chercher, on doit parler toi et moi, et je te préviens, si tu pleures en ma présence, je mettrai ma menace à exécution. Il tourne les talons avant de s'éloigner de nous, laissant le couloir imprégné de son parfum puissant. J'entends une porte s'ouvrir et se refermer. Je sursaute lorsque mon cerveau analyse la situation. Catherina : Sting est vraiment stupide et je lui ai fait la remarque lorsque j'ai appris qu'il t'avait installé près de la chambre de Pablo, ça a énervé Pablo et avec la mort d'Arthuro monsieur n'est pas du genre à discuter. Dolce : Alors changez-moi de chambre. Catherina : Il a fini par laisser tomber, alors, tu vas rester ici. Catherina : Et surtout ne pleure pas durant votre rendez-vous sinon il va vraiment le faire Catherina : Ce n'est pas par hasard que l'on l'appelle le diable Cortès. Catherina : Ni un hasard s'il aime ce surnom. Il se considère comme un vrai diable Je respire lentement en écoutant Kathe Catherina : Ne t'inquiète pas, si tu es sage rien ne va t'arriver. Catherina : Allez, je te laisse te préparer, monsieur n'aime pas qu'on le fasse attendre alors ne soit pas en retard. Dolce : D'accord ************ ************ Une heure plus tard, je fais les dernières retouches, je ne suis pas ravie de me faire belle, mais si je ne veux pas provoquer le diable, il vaut mieux être dans ses faveurs qu'en sa défaveur. Si je respecte ces ordres alors je partirai vite d'ici, enfin, c'est ce que je crois Après avoir enfilé la magnifique robe rose pâle en satin qui épouse mes courbes et qui fait office de traîne, j'hésite entre l'enlever ou la laisser. Je ne savais pas si c'est trop surtout avec la longue fente qui met en valeur ma cuisse ou ce n'est pas assez pour lui. Résigner à la garder, j'entends toquer à ma porte. Soupirant longuement, je décide d'aller ouvrir. Sting : Oh, je comprends pourquoi les filles Montenero sont rares ! (S'exclame-t-il en sifflant avant de m'offrir un large sourire). Sting : Tu es vraiment ravissante en plus d'être belle. Je me sens immédiatement dénudé par son compliment. Je ne sais pas pourquoi, mais aujourd’hui, je trouvais les compliments comme mon ticket pour rejoindre la mort. Sting : Allez, viens, suis moi. Je le suis sans broncher, pendant que le seul bruit qui se faisait entendre, était mes talons qui claquaient le marbre. Nous traversons des couloirs avant de sortir dans un grand balcon. Sting : Attends le il arrive Dolce : Bien, merci Je tourne les talons pour faire face à la vue de la propriété, vu d'ici elle est encore plus immense et belle. Je pose mes coudes sur la balustrade, il fait froid, j'avais complètement omis de tenir compte de la météo. Prise par un petit courant d'air qui le fait frissonner, je me réchauffe le bras en lâchant un énorme soupir qui oppressait ma poitrine.
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