DU VIOL AU MEURTRE

En route vers l'enfer 1 : l'espoir d'une liberté

Maria ? Ma... Maria ? Maria ré... Réveil toi Maria. Maria ?

Je fus réveillée par la voix de Julia qui m'appelait... J'avais une migraine pas possible et la tête qui tournait ; je me sentais engourdi et aussi mon corps était lourd et en plus de tout cela j'avais la nette impression d'être en déplacement.

Peu de temps après je me rendis très vite compte que j'étais dans la malle arrière d'un véhicule et j'étais ligotée de façon très inconfortable. C'est-à-dire les mains derrière le dos et les liens qui tenaient mes poignets avaient également été tiré pour aussi attacher mes chevilles.

Quand je reprise entièrement conscience je pus enfin voir Julia, elle était pourtant juste en face de moi mais il m'a fallu quelques secondes pour me rendre compte de sa présence.

- MARIA : Mais... Julia, que t'est-il arrivé ?

Elle était couverte de bleu quelqu'un l'avait passé à tabat. Mais qui ?

- JULIA : Enfin tu es réveillée. Tu vas bien ?

Savoir comment j'allais avait été sa première question et là je me suis dit, mais pourquoi elle me pose cette question ne sait elle pas dans quel état elle est ?

- MARIA : Je... Je vais bien Julia. Mais... Qui t'a mis dans cet état ? Que t'est-il arrivé ?

Julia était épuisée la personne qui l'avait battue n'y était pas allé de mainmorte. Puis en gémissant de douleur elle me dit.

- JULIA : Luc !

- MARIA : Luc ?!

Entendre ce nom a été comme un électrochoc que je recevais parce que d'un coup tout m'était revenu à l'esprit... John, l'herbe, la fumée. Je me rappelais de tout.

- JULIA : Jonathan... Il ne t'a pas fait de mal ?

Me rendant compte de ce qui était entrain de se passer je ne pus contenir mes larmes.

- MARIA : Qu'est-ce qui s'est passé Julia ? Pourquoi il t'a battu de cette façon ? Hein ? Pourquoi ?

- JULIA : Eh bien... Je croyais passer un bon moment avec Luc jusqu'à ce qu'il veuille aller plus loin... Et... Et quand je l'ai repoussé, il est devenu v*****t très très v*****t.

- MARIA : Quoi ? Il t'a frappé dans le bar ? Et personne n'a rien fait ?

- JULIA : N... Non Maria ! Bien sûr que non... On était sortie pour essayer de vous retrouver. J'avais... J'avais des choses à te raconter alors je voulais déjà qu'on rentre.

- MARIA : D'acc... d'accord !

- JULIA : Mais par contre toi... Jonathan a plutôt été doux avec toi à ce que je vois.

- MARIA : M... Moi ?!! Ouais !! Je me sens engourdi et j'ai mal à la tête... Il a dû me droguer je crois.

- JULIA : Arrête de pleurer Maria.

J'essayais en vain de contrôler mes larmes.

- MARIA : Où est-ce qu'il nous emmène ?

- JULIA : Je ne sais pas Maria. Ça fait plus de 4h qu'on roule on doit être loin de chez nous maintenant.

Je me sentais mal pour Julia, elle arrivait à peine à parler et elle gémissait de douleur tout le temps. Je ne savais pas quoi faire pour l'aider ligoté comme j'étais, je me sentais tellement impuissante.

Pendant que j'essayais de réfléchir sur comment nous en sortir elle me demanda si on allait mourir mais je n'eus pas de réponse satisfaisante pour elle alors elle a continué en me disant.

- JULIA : Tu te souviens des filles dont on avait signalé la disparition ?

- MARIA : Oui bien sûr! Après la fête.

- JULIA : Tu crois... Tu crois qu'elles ont eu la même histoire que nous.

- MARIA : Que veux-tu dire par là ?

- JULIA : Que... Qu'elles se seraient aussi peut-être faite kidnappé par eux.

Comment est-ce ce que je devais répondre à ça ? J'étais moi même terrifiée et cette idée qu'elle avait émise n'avais fait qu'empirer les choses pour moi.

- MARIA : Je... Je ne sais pas Julia. Mais on va s'en sortir... Toutes les deux. Rien ne nous dit qu'elles sont mortes en plus. Elles ont... Elles sont peut-être être quelque part avec leurs petits copains et son entrain de prolonger la fête.

Bien sûr j'avais conscience que ce que je lui racontais était n'importe quoi... Après plusieurs avis de recherche ces filles seraient rentrées d'elle-même.

- JULIA : D'accord ! Tu as certainement raison. Dit elle en forçant un sourire.

Julia paraissait très épuisée mais quoi de plus normal et puisqu'elle avait veillée sur moi pendant que j'étais inconsciente je me devais à mon tour de veiller sur elle alors je lui répétais sans relâche qu'elle ne devrait pas s'en dormir.

- MARIA : Tu ne t'endors pas Julia, d'accord ? Tu restes avec moi ! On va trouver une solution pour s'en sortir toutes les deux.

Je me débattais autant que je pouvais pour me détacher mais ces liens étaient tellement serrés que je n'y arrivais pas et à chaque fois que j'essayais de tirer j'avais mal.

J'étais tellement concentrée à me libérer que je ne me suis pas rendu compte quand Julia avait tourné de l'œil et s'était endormie. Alors prise de panique, je m'étais mise à crier son nom.

- MARIA : Julia!? Julia ?? Non !! JULIAAAAA ! T'EN DORS PAS S'IL TE PLAÎT ! RÉVEIL TOI! ME LAISSE PAS SEULE JE T'EN PRIE ! JULIAAAAAAAA ?? JULIAAAA ?

Dans toute cette agitation je finis par extirper mes mains puis je m'étais rapidement redressé pour détacher mes pieds et détacher également Julia qui était toujours inconsciente. Et je l'ai prise dans mes bras.

- MARIA : Julia ? Julia, réveil toi je t'en prie!

Soudain la voiture s'est arrêtée et j'entendis quelqu'un descendre et faire le tour pour ouvrir la malle.

- JULIA : Maria? Qu'est ce qui se passe? Dit-elle en se réveillant brusquement.

Sans lui faire état de la situation Maria lui dis :

- MARIA : Tiens toi prête!

Quand cette personne se mise à ouvrir la porte de la malle arrière de la voiture je mis un coup de pied de toutes mes forces à la porte ce qui le frappa en pleine tête et il s'écroula.

Une fois sorti de là. J'avais tout de suite reconnu cette voiture c'était bien sûr celle de Luc et justement s'était Luc qui était allongé par terre inconscient.

Mais y avait autre chose d'encore plus effrayant.

- JULIA : Maria? Mais... Mais où sommes nous ?

Nous étions au milieu de nulle part.