Elle ricane — un son faible, comme filtré par l'eau. « Tu pourrais être plus théâtral ? » demande-t-elle, et sa moquerie me brûle plus encore.
Je dois sortir. L'espace se referme. Mes poumons se contractent. Je tourne le dos sans réfléchir, incapable de rester une seconde de plus face à cette froideur.
« Darren ? » sa voix est plus petite, presque suppliée.
Je m'arrête, me retourne contre mon gré. « Quoi ? »
« Combien de temps tu comptes me faire sortir d'ici ? C'est une cellule dégoûtante, » dit-elle, sans une once de gêne.
Je la regarde, écoeuré et abasourdi. J'avais espéré — follement — qu'elle avouerait un sentiment, qu'elle attendrait mon secours. Au lieu de cela, elle réclame une faveur, comme si je n'étais qu'un satellite à exclamer.
Je murmure froidement : « Pourquoi ne pas d
