Lysandre me lance un regard dur, mais je m’en fiche. Ce n’est pas de la méchanceté, juste une manière de mettre les choses au clair.
« Oui », murmure-t-elle, honteuse. « Ce n’est pas mon plus grand moment de gloire. J’étais brisée. J’avais perdu ma sœur et, en deux semaines, j’avais été rejetée. Je n’avais personne à qui parler, alors je suis allée chez Lazare et Freya. Je voulais juste boire, oublier la douleur, la souffrance. Mais je ne pouvais pas imaginer me retrouver dans son lit le lendemain matin. C’était notre meilleur ami. On ne s’était jamais vus de cette manière. Jamais eu de relation amoureuse. C’était pur, platonique. J’étais dégoûtée par ce que j’avais fait. Non seulement j’avais couché avec mon meilleur ami, mais aussi le compagnon de ma sœur. Je devais gérer non seulement
