LE POINT DE VUE DE DAYANE
Arrivé chez ma belle mère, j'ai conduit ma voiture vers le parking qui se trouvait juste à côté. Même si je venais pas la voir de temps en temps, ce parking m'était réservé, son défunt mari avait une voiture, mais après son décès, on l'avait vendu pour les soin de sa femme.
J'ai fermé la portière, puis je fis mon entrer. Ma belle-mère était assise sur le balcon. Un fauteuil en bambou lui servait de support. Sa santé ne s'améliorait toujours pas, elle se détériorait de jour en jour.
_ bonjour maman, comment allez vous, dis-je.
__mon fils c'est toi, murmura t elle.
__oui c'est bien moi maman . Je vois que vous vous retrouvez peu à peu. Que dit les médecins, j'ai demandé essayant de comprendre son état de santé.
__ah ! Je suis là à attendre le jour où Dieu m'appellera. Les médecins sont même fatigués de me voir à chaque fois à l'hôpital. J'en ai également marre d'aller les voir sans suite favorable.
Elle perdait espoirs progressivement. Pour elle, il n'existait plus une seule lueur d'espoir. Manifestement, elle s'agonisait. Il m'a fallu quelques secondes pour trouver les mots pouvant lui donner espoir.
__ ne dites pas ça maman, vous vivrez encore longtemps. J'ai foi en lui et je vous invite vraiment à croire en un miracle.
__j'espère vraiment retrouver ma santé. C'est tout ce qui me ferait plaisir. Affirma-t-elle d'un air aussi triste que possible
__j'ai la foi, tout ira bien, dis-je en répliquant
__OK, t'es venu voir ta femme, dit-elle ?
__oui maman, ça faisait un moment que j'ai plus de ces nouvelles.
__ah, comme ça. Hier je l'ai demandé comment tu allais, et elle m'a dit que t'étais en voyage. Et que tu serais là d'ici peu
J'étais perdu dans les propos de ma belle mère ;j'étais pas en voyage mais elle venait de me faire comprendre que c'était ce que sa fille l'aurait dit. J'ai toute suite compris qu'elle n'était pas au courant de ce qui se passait entre sa fille et moi.
Isabelle l'aurait caché ça, sous prétexte que j'avais voyagé. J'ai toute suite compris et j'ai donc joué le jeu.
__effectivement, je suis revenu hier mais elle n'en sait rien. Je voulais lui faire une petite surprise pour l'occasion.
__oh ! Comme c'est romantique. Tu me rappelle son père. Il était tellement doux et fidèle à moi. Qu'il repose en paix, dit elle, ayant l'air triste et frustré .
__oh c'est rien maman.
J'étais loin d'être celui qu'elle pensait, la nature m'avait changé. Si seulement elle était au courant de mes petites magouilles ces derniers temps, elle m'aurait sûrement détesté comme le faisait sa fille.
Mais le plus important c'était la personne que j'étais devenue il y 1h de cela. En une heure j'avais pris conscience du désordre que je causait autour de moi, de tout le mal que je faisais au gens que j'aimais.
Cependant je m'étais promis de tout arrêter pour prendre soin de ma petite famille. Je voulais donné le meilleur de moi, à ma femme et mon garçon. Cette fois j'avais juré. Tout ce que je voulais par la suite c'était retrouvé à nouveau ma femme.
Qu'on forme une belle et merveilleuse famille.
__Isabelle, Isabelle Isabelle, ton mari vient d'arriver, s'écria t elle .
__je vais rentrer à l'intérieur pour la voir, c'est mieux ainsi. Murmurai-je a la maman
Je ne voulais pas qu'elle voit le visages de sa fille quand elle me verra. En plus de cela je voulais un moment à deux, un moment vraiment intimes entre mari et femme.
Je fis mon entré au salon, je la voyais pas, j'ai continué en traversant le couloir. Au bout du couloir à gauche c'était sa chambre. Je me suis arrêté à la porte et elle était allongée sur son lit berçant mon garçon. Elle lui chantait une petite chanson pour l'aider à s'endormir.
L'écoutant, sa voix m'avait énormément manqué, elle était toute mélodieuse. J'étais adossé contre le mur, j'ai sorti mes pieds de la poches et j'ai toqué.
Elle s'est retournée ensuite j'ai croisé son magnifique regard. Elle n'était pas surprise. Moi j'étais ravi de la voir après tout ce temps, mais elle son visage témoignait tout le contraire. C'était plus que normal et compréhensif en même temps. Après tout ce temps passer sans prendre de ces nouvelles, je m'attendais pas à un accueil chaleureux de sa part.
Bien que j'étais ravi, il y avait une petite partie de honte en moi, de culpabilité, une partie de faiblesse et de remord.
Je l'ai rejoint sur le lit, posant mes fesses au bord. Je voulus la salué, mais les mots étaient bloqués dans ma gorge. Chaque phrase était lourde à prononcer, j'ai donc pris une bonne inspiration, essayant de surmonter cela et de soulager ma gorge.
__comment tu vas chérie, murmurai-je timidement.
__ça va, dit-elle sèchement.