Chapitre 13

2082 Words
Mardi 20 juin, matin J-2 Ils se levèrent et prirent le petit déjeuner cette fois ci céréales et lait d'amande avec jus d'orange. Ensuite ils prirent leur douche chacun leur tour, Bruno se remit au travail directement à la maison, tandis que Claire alla chercher Stéphanie pour aller travailler à la boutique. Claire frappa à la porte de Stéphanie, elle ouvrit la tête enfarinée ! - Cela n'a pas l'air d'aller dis donc commenta Claire au vu de sa tête. - Et bien j'ai été mieux dit elle, je pense que je vais rester à la maison pour aujourd'hui, tu sauras te débrouiller demanda Stéphanie à Claire. - Oui bien sûr il le faudra bien, bon prends un grog et va au lit dit elle je te porterai de la soupe ce soir. Puis Claire descendit les escaliers et alla jusqu'à la voiture puis démarra. Elle commença à rouler, mais tout à coup elle voulut freiner et les freins ne répondirent plus, il y avait par chance un talus pas très haut et elle se rua sur le talus ce qui arrêta la voiture net. Puis elle appela Bruno à la rescousse. Elle lui expliqua les freins qui ont lâchés, Bruno vint en taxi jusqu'à elle, par chance il y avait un garage à 2 pas il alla les voir à pied et ils remorquèrent la Volvo jusqu'au garage, ils regardèrent tout de suite en fait l'homme regarda sous le capot, les freins avait été sabotés et sectionnés ce qu'il expliqua à Claire et Bruno, cela ne les étonna qu'à moitié, mais qui leur en voulait ils ne savaient pas. Ils arrangèrent la voiture et Bruno prit un taxi pour rentrer tandis que Claire filait au magasin avec du retard, un camion l'attendait devant la porte, elle gara la voiture ouvrit la boutique et prit les papiers au chauffeur qu'elle signa et il lui remit le bon de livraison, ensuite il déchargea les 6 cartons de vêtements français de marque. Claire réfléchit qu'elle était seule aujourd'hui, elle téléphona à Synergie une agence d'intérim pour qu'ils lui trouvent quelqu'un pour aujourd'hui qui pourrait l'aider à défaire les cartons, pointer les bons de livraison et mettre la marchandise sur les étagères et les portants. Synergie lui dit ok. Au bout d'1h30 quelqu'un se présenta à la boutique de la part de Synergie, c'était une jeune femme d'environ 25 ans, blonde, Céline, au demeurant charmante et surtout qualifiée pour ce genre de boulot. Elle lui expliqua ce qu'il fallait faire et ensuite elle commencèrent à travailler en corrélation l'une avec l'autre. Pendant ce temps Bruno délaissa ses plans d'extension de la boutique pour aller à un entretien d'embauche au Cabinet DPLG Architectes Bordeaux. Il arriva à l'heure et s'annonça à l'accueil, on lui dit de patienter sur un fauteuil. Il s'assit et jaugea les autres candidats qui attendaient, il y avait un homme trapu avec une sacoche bleue, un homme à la silhouette élancée avec des lunettes, et un homme jovial qui avait l'air de sourire tout le temps montrant ses dents. Bon se dit il j'ai toutes mes chances je pense. Puis il attendit, jusqu'à ce que tout le monde soit passé et qu'il ne reste plus que lui. Il entra dans le bureau c'est une femme qui s'avança vers lui, - Mme DAWSON dit elle - Mr HAWKINS Erik se présenta il. Puis elle lui demanda de s'asseoir. - Est ce que vous avez un CV ? fit Mme Dawson - Oui répondit il. Puis il lui tendit le CV en couleurs. Elle l'examina sous toutes les coutures. Puis en vint à poser ses questions. - Je vois que vous avez travaillé 10 ans chez Thamas Architecture, vous étiez son associé ? demanda t'elle - Oui en quelque sorte répondit il mais pas officiellement ! - Quelles sont vos plus grandes réalisations ? - 3 villas de grand standing à Grand c*l de Sac, Réhabilitation de la Villa BAT à Camaruche, Ti-Case Villa neuve à Grand c*l de sac pour St Barthélémy. Puis Batiment de bureaux biosourcés et modulaires au Havre en Normandie, puis bien d'autres que je ne peux pas toutes vous nommer. Elle regarda les réalisations sur Internet. - Parfait déclara Mme DAWSON vous n'avez pas besoin d'en dire plus, vous vous exprimez bien, vous avez une certaine prestance que l'on voit dans vos réalisations, vous êtes expérimenté, vous êtes libre tout de suite ? - Oui répondit Erik. - Et bien tout cela me suffit, les candidats que j'ai vu aujourd'hui n'étaient pas assez expérimentés, ils ne font pas le poids face à vous, je vous engage, vous embauchez Lundi, cela vous convient. - Oui cela me convient tout à fait dit Erik. Lundi quelle heure ? - 10 h articula Mme DAWSON. A lundi ! - A lundi, au revoir Mme DAWSON ravie d'avoir pu discuter avec vous ! La matinée passa puis à midi Claire décida d'aller chercher des sandwichs pour elle et Céline la jeune intérimaire. Elle mangèrent puis se remirent au travail assez vite. L'après midi se passa sans encombres, l'intérimaire parti vers 17 h puisqu'elle avait fait la journée quasiment continue, Claire rangeait quelques vêtements sur les portants, quand un homme cagoulé fit irruption dans le magasin et demanda de l'argent. Claire se recula de quelques pas et attrapa vite son sac sous le comptoir en même temps qu'elle lui parlait. Elle mis la main sur son arme qu'elle cacha dans son dos avec sa chemise par dessus, elle prit son courage à deux mains et avança de quelques pas cette fois ci, lui parlant toujours tranquillement pour le calmer. Puis elle lui fit un croche patte et il s'affala par terre un peu décontenancé, Claire tandis le révolver vers lui en ôtant la sécurité et lui demanda d'ôter sa cagoule et qu'est ce qu'elle vit oh ! horreur ! C'était son père ! - Papa dit elle mais pourquoi ? - Et bien toi tu as l'air d'avoir de l'argent tu ouvres un magasin, et moi je suis complètement fauché ! dit André - Tu aurais pu demander tout simplement ! parla Claire - Tu ne m'aurais pas donné quoi que ce soit de toute façon rétorqua t'il. Il la menaça à nouveau de son révolver mais Claire ne l'entendait pas de cette oreille, un vent froid polaire traversa la pièce et elle le désarma très vite profitant de son désarroi quant à la situation et son étonnement, c'était sa mère avait elle pensé par la suite qui lui donnait un coup de main ! Elle appela aussitôt la police qui contacta directement la DGSI, car figurez vous que ce lascar était connu des services de police pour braquage à main armée et des liens avec la mafia. Ce que lui expliqua la DGSI quand ils arrivèrent en fin de journée. Claire n'en revenait pas, non seulement sa mère l'avait aidé à choper son agresseur, qui était son père de surcroit, mais c'est ce qu'elle voulait dire en faisant tomber les photos avec son père dessus, et Claire n'eut saisi qu'après que ce soit terminé. Elle regarda son père droit dans les yeux et le questionna. - Pourquoi tu as fait cela Papa ? - Pour l'argent dit André et parce que la mafia voulait t'éliminer et quant ils ont su que j'étais ton père, ils m'ont demandé de t'éliminer, ce que j'aurais eu beaucoup de mal à faire, mais crois moi puisqu'il le fallait je l'aurais fait sans hésitations aucune. - Qui c'était tes contacts à la mafia ? - Melle LE FLOCH ou dois je dire Melle JANSEN c'est moi qui pose les questions ici dit l'agent du DGSI. - Oui mais c'est mon père, donc je dois juste savoir 2 ou 3 choses avant que vous l'interrogiez. - Et bien je ne le dirais pas qui c'est déclara André. - Ce n'est pas grave dit l'agent Pete Colson du DGSI nous allons le faire parler ! - C'est toi qui a saboté mes freins dit elle ? - Oui mais apparemment cela n'a pas marché tu est trop intelligente ma fille, affirma André. - Bon sur ce dit l'agent du DGSI on l'amène au poste de police pour l'interroger dit il. Et ils l'amenèrent menotte aux poignets. - Lisez lui ses droits lui énonça l'agent Colson. - Tout ce que vous direz pourra être reconnu contre vous, si vous n'avez pas d'avocat, un vous sera commis d'office, dicta un autre Agent. Claire se retrouva ensuite seule une fois que tout ce petit monde est parti, elle se disait que c'était mieux que ce soit passé avant que le magasin ouvre Jeudi, quelle chance qu'il ait fait ça quand il n'y avait personne. Elle boucla le magasin et rentra, non sans aller chercher de la soupe à Stéphanie. Elle gara la Volvo sur le parking, monta les escaliers jusqu'au 2ème étage, puis frappa à la porte de Stéphanie. Stéphanie ouvra, Claire lui présenta la soupe. - Cela à l'air d'aller mieux, tu as fait un grog ? demanda Claire à son amie. - Oui lui assura Stéphanie, j'ai plus qu'à avaler ta soupe, et normalement je pense que demain je serais d'attaque. - Ok tant mieux déclara Claire je suis contente car demain tu n'imagines pas le travail qu'il y a à faire. - Je m'en doute lui confia Stéphanie, à demain. - Au revoir à demain Stéphanie. Elle n'était pas assez intime avec Stéphanie pour lui expliquer ce qu'il venait de se passer aussi passa t'elle ses ennuis sous silence. Mais elle allait voir le lendemain qu'elle serait obligée de le lui dire. Elle descendit les escaliers et rentra chez elle. - Mon chéri c'est moi, je suis rentrée ! Bruno arriva en courant. - Ma chérie je t'attendais avec impatience dit il. Puis il l'embrassa en lui tenant la tête entre ses mains, son b****r était si doux et si chaleureux en même temps que c'était le bonheur a l'état pur. - J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer déclara Claire. - Et moi j'ai une bonne nouvelle à te donner répondit Bruno. - Toi d'abord fit elle. - Ok et bien j'ai retrouvé du travail en tant qu'Architecte, j'embauche Lundi prochain au cabinet DPLG Architectes Bordeaux 183 RUE DU JARDIN PUBLIC - à  BORDEAUX - Oh mais c'est génial fit elle, en voilà une bonne surprise, je préfère nettement ça au métier de garde du corps parla Claire tout à coup. - Moi aussi dit il, je cherchais jusqu'à ce que je trouve hier et j'ai eu un entretien d'embauche aujourd'hui avec réponse immédiate. - Et toi c'est quoi la mauvaise nouvelle ? demanda Bruno - Et bien j'ai découvert qui se cachait derrière la mafia qui nous harcelait depuis 2 mois, tu veux savoir qui c'est ? fit Claire - Vas y accouche ! - C'était mon père déclara Claire, tu le crois ça ? dit elle encore sous le choc de la nouvelle. - Et bien cela ne me surprends pas du tout, quand je l'ai rencontré j'ai trouvé ton père bizarre ! Il nous posait des questions indiscrètes tout le temps ! Je suis désolé pour toi ma pauvre chérie. - Moi aussi je suis désolée, ce qui m'étonne surtout c'est que ma mère ai voulu nous avertir de sa tombe. C'est elle qui intervenait à la boutique et chez nous, les vents froids qui traversaient la pièce, les cadres photos qui tombaient, je n'avais pas compris, mais maintenant que je sais, cela me parait clair, ma mère avait deviné que quelque chose allait se produire et a essayé de nous avertir, et de nous protéger contre mon père. - Bon maintenant que c'est fait tu vas pouvoir tourner la page énonça Bruno. - Disons que ce sera possible quand j'en saurais un peu plus sur les raisons qui l'on poussé à faire tout cela, et savoir qui étaient ses contacts, c'est à dire les personnes qui tiraient les ficelles et qui nous poursuivaient déclara Claire. Bruno embrassa Claire. - Je comprends dit il. On prends l'apéro pour fêter les évènements cela te dit ? - Oui impeccable. Et ils burent un bon whisky de 10 ans d'âge un Cardhu qu'ils dégustèrent en discutant. Puis après firent la cuisine, un bon poulet à la tomate (qu'ils avaient pris soin de mettre au four avant de commencer l'apéro), aux olives et aux champignons avec des pommes de terre sautées. Après ils lurent leurs bouquins et allèrent au lit.                    
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