VILe luxe et la magnificence déployés autour de l’Empereur des Français surprirent Balachow, bien qu’il fût habitué à la pompe des cours. Le comte de Turenne l’amena dans une grande salle de réception où étaient réunis une foule de généraux, de chambellans, de magnats polonais, dont il avait vu déjà la plupart faire leur cour à l’Empereur de Russie ! Duroc vint lui dire qu’il serait reçu avant la promenade de Sa Majesté. Quelques instants plus tard, le chambellan de service, le saluant avec courtoisie, l’engagea à le suivre dans un petit salon contigu au cabinet où il avait reçu les derniers ordres de l’Empereur Alexandre ; il y attendit quelques secondes : des pas vifs et fermes se rapprochèrent de la porte, dont les deux battants s’ouvrirent à la fois… Napoléon était devant lui ! Prêt

