Les deux jeunes gens s›inclinèrent. Franz n›avait pas encore trouvé un seul mot à dire; il n›avait encore pris aucune résolution, et, comme rien n›indiquait dans le comte sa volonté de le reconnaître ou le désir d›être reconnu de lui, il ne savait pas s›il devait, par un mot quelconque, faire allusion au passé, ou laisser le temps à l›avenir de lui apporter de nouvelles preuves. D›ailleurs, sûr que c›était lui qui était la veille dans la loge, il ne pouvait répondre aussi positivement que ce fût lui qui la surveille, était au Colisée, il résolut donc de laisser aller les choses sans faire au comte aucune ouverture directe. D›ailleurs il avait une supériorité sur lui, il était maître de son secret, tandis qu›au contraire il ne pouvait avoir aucune action sur Franz, qui n›avait rien à cacher

