Leçon de vie

4999 Words
Diana sourit, et soutient le regard de son ami. Il embrasse doucement sa main, et s'aproche de son visage. Elle se demande si il va l'embrasser ou lui faire une blague ? Alex serait un excellent coup d'un soir elle n'en doute pas, mais malgres l'ouverture d'esprit de son compagnon, elle ne se voit pas coucher avec un autre que William. Du moins... pas de suite... peut etre qu'un jour elle cederait... il s'approche de sont visage et retient son souffle... il caresse sa joue et... donne un coup de langue appuyer juste en dessous de l'oeil, elle repousse d'un air degoutté son ami mort de rire : " ALEX !!!! Beurk ! Tu es degouttant !!! - pardon... tu avais de la chantilly encore j'ai pas pu resister - tu me degouttes... - t'aurais preferé que je t'embrasse ? - ne t'aproches plus de moi ! Espece de porc... - je suis sur que tu ne dit pas ça quand c'est Will, mais c'est vrai qu'il ne doit pas te lecher le visage..." son rougissement le fait rire encore plus, elle hausse les épaules, elle allait repondre quand son compagnon passe la porte : " et bien ? J'ai crue entendre Diana crié ?" Elle se leve et l'embrasse : " il m'a leché le visage ! Ton cousin est un pervers degueulasse..." il rigole et s'affaler aux cotés de son ami : " ha vous avez prevu pour moi ? C'est gentil - si t'en veux pas je te les mange... - tant que tu les lechent pas..." ils eclatent de rire ensemble. Le lieutenant partage volontier ses frites avec son cousin. Il fait un clin d'oeil discret à sa compagne : " Alex ? - oui ? - t'as quoi là ? - hein ? Où? - what's the... là ... c'est bizarre" D'un coup il lui saisit fermement la tête entre ses deux mains, et lui donne un grand coup de langue : " voila, je te previent Darling, je ne te vengerais pas tout le temps....". le jeune homme s'essuit le visage avec sa manche : " heureusement que je lui ai pas roulé une pelle... meme si je suis sur que ça t'aurais pas desplus Didi... - tes baisers ne me derangent jamais Alexis, mais les coups de langues c'est degoutant... ça me rappelle les limaces... brrrr.... degeulasse..." la tête de la jeune fille montre son aversion pour ce genre de bêtes... Les deux hommes la taquine un peu et William jette un oeil au bouquet de roses toujours sur la table... il y avait bien trouvé un petit micro... : " les roses commencent à faner, c'est dommage... il faudra bientôt les jetter, c'est pour ça que je n'aime pas t'offrir de bouquet Foxy... - c'est beau parceque c'est ephemere justement, comme un rappel que la vie est courte et qu'il faut profiter du l'instant present, tu en penses quoi toi Alex ? - ho... moi... je suis pas tres fleurs mais ça peut aider à conclure... - pfff... vous êtes aussi romantiques l'un que l'autre... vous me fatiguez...". Elle les laisse parler entre eux et part se doucher. Elle ne se sentait vraiment pas de rester seule ce soir. La visite du comissaire l'avait mise mal à l'aise. Comme si elle avait fait rentrer un loup dans la bergerie. Il connaissait desormais sa tanniere... il avait vu ses livres et sa decoration, ses photos de famille... elle en avait eu des frissons, pourtant elle etait restée calme et ne s'etait pas laissé impressionner. Mais derriere son assurance apparente, Diana avait tremblé... si son ami n'avait pas été present, elle aurait moins bien geré. Le calme et l'air espiegle du brigadier avait tranché avec l'air severe et arrogant de son pere. Elle deteste son sourire pretentieux... son regard de predateur qui vous glace le sang... mais qui peut vous faire perdre aussi tout vos moyens... elle ne l'avait pas dit à son conjoint mais elle avait fait un reve une fois... un reve erotique... qui l'avait beaucoup perturbé... elle en faisait parfois avec Alex et William dedans... mais la c'etait avec le comissaire... elle chasse ses images de son cerveau et termine sa douche. Les deux comperes sont toujours sur le canapés mais elle les entends se disputer, elle ne comprend pas pourquoi mais William semble un peu agacé... elle sort et fronce les sourcils : " ça va ? Pourquoi vous vous fachez...." Alex affiche un sourire arrogant qui ressemble à celui du commissaire : " Will aurait preferer qu'on annule le cinema en voyant Bastien... je lui ai dit que tu n'etait pas une petite chose fragile. ça ne lui plait pas..." le lieutenant le fusille du regard : " pardon de m'inquieter pour MApetite amie... - TA petite amie n'a pas voulu partir" Diana soupire : " c'est ridicule de vous disputer pour ça... Alex à raison, je n'ai pas à m'empecher de vivre..." son compagnon reste buté : " ne te plaint pas si tu fait des cauchemards..." il sort pour ne pas affronter le regard triste de la jeune fille. Il est peut être allé un peu loin dans sa fausse dispute avec son ami... dans le salon, le jeune homme console sa rouquine préférée : " t'inquietes pas ma jolie, il ne le pensait pas... c'est juste qu'il est inquiet... j'aurais pas du lui dire qu'on l'avait croisé... - je sais, mais c'est mechant... - je suis sur qu'il regrette déjà, allez viens là". Il l'a prend dans ses bras : " je vais aller le voir, on est sur une affaire delicate en plus de ta beneficiaire, ça lui met du stresse en plus". Il l'embrasse sur la joue et rejoint William dans le verger à l'abris des regards : " elle l'a mal prit... - je me doute... on aurait du cesser notre dispute plus tot - c'est vraiment necessaire de lui faire croire qu'on peut se dechirer ? - c'est ce qu'il veut et je veux comprendre pourquoi.. voir comment il reagit à chacunes de nos disputes... mais on doit y aller petit à petit, on a une reputation de "best friends for ever" au poste ça semblerais bizarre qu'on s'engueule tout les quatres matins - et Didi ? On lui en parle ? - c'est trop tôt - j'ai pas envie que ça detruise votre couple cette histoire... je suis le premier à vouloir le faire tomber mais pas à n'importe quel prix - ne t'en fait pas, si ça devient trop compliqué je lui expliquerait tout". Son cousin grimace, mais hausse les epaules : " mouai... tu devrais aller t'excuser, avant qu'elle soit trop triste... - tu rentres toi ? Ou tu restes dormir ? - je rentre, vous devez vous rabibocher - il faudra qu'on s'occupe de Pauline demain... je pense savoir où la planquer le tant d'arreter son ex... - fait gaffe à pas trop t'attacher... c'est deja pas tres legal ce qu'on fait, par contre c'est marrant mais le gosse me rappelle quelqu'un... j'arrive pas à savoir qui... - c'est marrant moi aussi j'ai la même impression" les deux hommes s'enlacent et William raccompagne son cousin à sa voiture : " bon courage pour rattraper le coup avec Didi... - t'en fait pas pour ça, elle se vexe vite mais pardonne aussi rapidement". Il rentre dans la maison, Diana doit surement être couchée et faire semblant de dormir. En general, quand elle est fachée contre lui, elle decale son oreiller le plus loin possible du sien. Il monte dans la chambre et se deshabille. Il se glisse dans le lit et se raproche de sa compagne qui grogne : " j'essais de dormir... - tu es fachée ? - fou moi la paix... - oui tu es fachée, et je comprend que tu m'en veuilles... je suis désolé... j'ai etait... - mechant ! - oui... mechant et stupide, j'ai eu peur, je n'ai pas d'excuses mais... j'ai dit ça sous le coup de l'agacement... j'aurais aimé être là tu sais... non pas que j'ai pas confiance en Alex.... mais j'aime pas savoir ce type en liberté... - moi non plus... - j'aurais pas du m'enerver... j'ai passé une journee compliquée, j'aurais aimé sortir avec toi, savoir que ce taré était dans la meme piece que toi... c'etait bete de dire ça... - hum..." elle fait la moue, et se tourne vers lui : " moi aussi je voulais sortir avec toi... j'etait inquiete tu sais... si il y n'y avait pas eu Alex, je serais partie en courant... je n'aime pas avoir peur de lui, j'aimerais être plus courageuse... - tu est déjà courageuse.... est ce que tu me pardonnes ? - hum... oui... mais la prochaine fois tu dormiras sur le canapé.." il l'embrasse sur le front : " j'espere que tu as passé une bonne soirée quand meme ? - oui... - Alex c'est bien comporté j'espere ? Il est parfois un peu lourd - à part me lecher le visage comme une limace degoutante oui - il parait que tu aimes bien quand c'est moi ? - n'y pense même pas... non William !" Elle grimace en sentant la langue du jeune homme dans son coup, elle utilise une force insoupçonnée pour le faire basculer sur le dos et lui tient les poignets : " tu vas payer !" Ses petites mains ne sont meme pas assez grande pour le maintenir, il sourit, avec ses sourcils froncés et ses cheveux ébouriffés elle ressemble à une chouette : " tu vas faire quoi ? Tu sais que j'en ai maitriser des plus costaud que toi ?" Elle monte son genou entre ses jambes : " fait gaffe.... - ho... tu n'oserais pas... sinon tu devrais me remplacer....y'en a un qui serait ravit ... - j'ai pas besoin d'un homme pour me satisfaire... j'ai des sextoy plus gros que ce que vous avez dans le caleçon.... - comment tu sais ce qu'Alex à dans son froc ? - quoi ?" Elle rougit, ne sachant pas quoi dire, il profite qu'elle ai baissé sa garde pour reprendre le dessus, il s'assoit sur elle et une seule de ses mains suffit à maintenir les deux poignets de sa compagne : " c'est vraiment trop facile de te faire perdre tes moyens... - mouai... - bon... qu'est ce que je vais faire de toi ? - j'ai bien une idee mais je ne sais pas si tu seras à la hauteur..." il rit, et l'embrasse... Elle descend sa main entre ses jambes, il est déjà dur. Il la laisse lui faire une f*******n, et lui demande de se mettre à genoux sur le lit. Il se place derriere elle, et passe ses doigts entre ses cuisses pour verifier qu'elle est assez humide... il commence par insinuer ses doigts avant de la penetrer avec le jouet, elle gemit quand il lance les vibrations... elle se laisse completement aller et acceuille chaques vagues qui l'entraine un peu plus vers l'o*****e. La sentir si... excitée et mouillée est difficile... mais la voir abandonné au plaisir est si grisant... elle ne peut pas se retenire de lacher un cri quand elle atteint le paroxysme… elle se laisse tomber à quatre pattes en reprenant son souffle : " Vient... tout de suite... - comme ça ? - oui....", il s’exécute volontiers et la pénètre, il admire la vue sur ses fesses... il lui caresse doucement, elles lui font penser à une pêche... ronde et douce... mais elle n'aimerait pas la comparaison... Il s’inquiète une fois leur affaire finit : " ça va ? Tu n'as plus mal au ventre ? - non, ne t’inquiètes pas pour ça, mais c'est compliqué de rester excitée parfois parceque... je me dit et si je retombe enceinte ? - je me doute, en tout cas pour cette fois rien à signaler le préservatif n'a pas craqué - ça ne te gêne pas de l'avoir ? - pourquoi ça me generait ? Et même si c'etait le cas, on a pas le choix donc il n'y a pas cinquante solutions, soit je m'abstiens, soit je passe outre le fait qu'il me dérange et je profite. - j'aurais pu mettre un féminin... je n'ai même pas pensé à te le proposer - tu prends deja la pilule, tu n'as pas à porter toute la charge mentale de la contraception. Je le porterais tant qu'il le faudra" il l'embrasse sur la joue et jette la capote. Il se lève et va se rafraîchir avant de se coucher. Diana s'installe dans ses bras et s'endort en pensant que son amoureux est vraiment trop bien pour elle... si prevenant, respectueux, attentionné... il reconnaît ses erreurs et sait s'excuser. Même si parfois il peut comme elle, parler trop vite sous le coup de la colere. Ils essaient de ne jamais s'endormir fâchés, même si la jeune femme est rancunière, elle essait de ne pas l'être trop longtemps. Elle avait apprit à lui communiquer ses ressentis, ses soucis... au fur et à mesure de leur relation. Elle avait encore des progrès à faire, mais il était patient. Dans sa famille, on ne parlait pas beaucoup... les tabous étaient nombreux. Chez William c'etait l'inverse il n'y en avait aucuns... il avait donc l'habitude de parler quand quelque chose n'allait pas. Elle lui caresse les epaules : " tu sais... je... je pense encore au bebe... - je me doute... j'y pense aussi, je me demande à qui il aurait ressemblé... - surement à toi... - hum... je n'aimerais pas que notre enfant ai mes yeux... - pourquoi ? J'adore tes yeux moi... - ils me rappellent ceux de ma mere... j'ai l'impression de la voir quand je me regarde et ça me rappelle parfois qu'elle n'ai plus là... - je comprend... mais peut etre que tu devrais penser dans l'autre sens...? dit toi qu'elle est toujours avec toi... - je n'y avais pas pensé, c'est vrai que dit comme ça... - si ça se trouve notre enfant ressemblera à Alex... ta grand mere m'a dit qu'il ressemblait beaucoup à votre arriere grand pere... - il serait ravi d'avoir un double à qui apprendre ses betises - mouai... ou les gens penseraient que c'est lui le pere... - les gens on s'en moquent non ? - oui, c'est vrai". Ils discutent un moment, elle lui confit aussi ses doutes sur comme toujours sur le comissaire... et se livre sur Bastien. Ses peurs, ses angoisses... son envie d'oublier mais la peur qui ne la quitte pas... elle devrat bientôt reprendre le travail et savoir qu'elle peut le croiser en ville n'importe quand ne la rassure pas, il tente de la rassurer : " tu as toujours ton spray au poivre ? - oui... mais j'oserais pas m'en servir... - Alex t'apprendra quelques trucs, il est doué en self defense, bien meilleur que moi - vous ne vous facherez pas ? - tu sais on n'est meilleur ami, on se chamaille mais c'est pas mechant... tu n'as qu'à lui proposer de passer faire un barbecue demain - oui pourquoi pas... je lui envoi un message, il ne doit pas dormir". Elle attrape son portable : " tu dors ?" Il ne met pas longtemps à repondre : " pas vraiment non, tu as un soucis ? - non non... je voulais te proposer de venir faire un barbecue demain soir ? Et tu es toujours d'accord pour m'apprendre des trucs de defense ? - bien sur je vais faire de toi une vraie warrior, tu veux que je ramene des trucs ? - non t'inquietes, j'ai du poisson et des legumes au frigo - tu as fait des fautes... - quoi ? - pour ecrire brochettes et bieres... - tssss.... on peut faire des brochettes de poissons je te signale... - laisse faire les hommes d'accord ? - macho - il n'y a pas plus feministe que moi - William dit que es plus douée en feminisme qu'en brochette - il n'a pas tord, pour un Anglais il cuisine plutot bien - vient quand tu veux demain, sauf à quatorze heures c'est l'heure ou je regarde mon replay - tes series policieres hyper previsible... ? - c'est previsible quand on est du metier, tu regardes bien des trucs à l'eau de rose toi". Son ami la laisse dormir apres lui avoir souhaité bonne nuit. Elle s'endort, bercée par la respiration de son compagnon, son odeure est tellement douce, et apaisante. Le lieutenant pense la même chose. Elle sent toujours si bon... il adore quand elle s'endort contre lui, ses cheveux juste sous son nez il peut s'assoupir en respirant les parfums de son shampoing. Souvent à base de chanvre... il soupire en pensant au travail qui l'attend demain. Entre Pauline et Madame Lamagat... il a aussi d'autres broutilles à gérer, des patrouilles à faire... les cambriolages étaient frequents en ce moment. Il s'endort la tête pleine de pensées. Il est deja partit quand sa compagne s'éveille. William a la manie de dormir avec les rideaux entrouverts alors qu'elle aime être dans le noir total... la lumiere la force à sortir du lit. Elle traine un peu des pieds, et descend dejeuner. Merlin est déjà sortit lui aussi. Au moins elle pourra manger sa brioche tranquille. Diana est surprise de recevoir un appel du commissariat qui lui demande de passer rapidement. Elle souffle mais obeit... plus vite elle ira plus vite elle sera sortit... elle s'habille rapidement avec une robe longue fleurit qui lui fait une jolie taille. Un peu de mascara et le collier renard offert par Will et c'est partit. Elle ferme la porte mais revient deux minutes plus tard, apres avoir oublié son sac à main et son telephone. Maudits troubles de l'attention... La jeune femme est acceuillit par son ami brigadier-chef : "Whoua ! Je t'avais dit qu'elle t'irait bien cette robe, j'adore - j'ai peur d'y marcher dessus et de tomber, mais c'est vrai qu'elle est chouette, toujours bon pour mes leçons particulieres ? - oui, ta premiere va pas tarder à commencer t'inquietes pas... - je suis là pour quoi ? - ho, on a trouvé des trucs bizarres dans le passé de la victime, on sait dit que tu pourrais aider... viens" il la fait entrer dans le bureau du commandant qui n'est pas seul, son frere et le lieutenant Blake sont là aussi... elle les salut et s'assoit sur la chaise que lui montre Alex. Il referme la porte et s'y adosse d'une façon nonchalente qui agace son geniteur... il sort d'on ne sait où un paquet de sucrerie et l'ouvre dans un froissement perturbant...Victor leve les yeux au ciel mais ne dit rien. Il prefere regarder la jeune femme. Le violet fait ressortir ses cheveux. Son decolté en V laisse voir sa peau, elle n'a pas beaucoup de poitrines, mais ne pas voir parfois est tout aussi sexy... elle croise ses jambes et replace une meche derriere ses oreilles. Un geste pas anondin, qui montre qu'elle veut séduire un homme... il se doute de qui il s'agit, le lieutenant ne la quitte pas des yeux non plus : " bon, nous avons quelques photos à te montrer" il lui tend des clichés qu'elle regarde attentivement : " c'est des photos de ses enfants et petits enfants... lui c'est son neveu, sa soeur est morte... c'etait sa jumelle je crois... c'est quoi qui vous semblent bizarre ? - l'homme la ? C'est son mari ? - heu... non, son mari c'est celui la..." elle entend des bruits de bouches... il sait qu'elle deteste ça...elle secoue la tête : " elle voulait que je depoussiere le cadre ou etait la photo à chaque fois... il est mort y'a un moment... ses enfants étaient jeunes... d'ailleurs je crois qu'elle m'avait dit que cette photo était la derniere qu'elle a prise de lui, la veille de son décé... - hum... et cet homme, tu l'as deja vu ?" Il lui montre une photo d'un homme plus âgé : " ho... oui... c'est son voisin... il est venu boire le café une fois mais je partait alors je l'ai juste croisé, pourquoi ?" Elle fronce les sourcils en entendant des bruissements derriere elle, Alex plonge sa main dans le sachet : "j'ai eu la bonne idée, de "veillir" la photo prise la veille de sa mort avec une appli..." Blake le coupe : " hum... un jour ou tu te faisait chier tu as vieillit la photo pour t'amuser... - ouai c'est pareil... bref, j'ai vieillit le type et je me suis aperçue qu'il ressemblait vachement au fameux voisin, tu trouves pas toi ?" Diana le regarde manger une sucrerie, elle rêve ou il la nargue en faisant expres de decomposer tout ses gestes ?! Elle reconnait se petit sourire en coin narquois... elle grimace : " hum... peut etre oui..." le commandant l'interroge : " elle vous parlez souvent de son mari ? Elle avait refait sa vie ? Ses enfants m'ont parlé d'un homme qu'elle frequentait il y a quelques temps ? - ha oui, vu leurs âges ils preferaient vivre chacuns chez sois, mais oui avant que son Alzeihmer se declenchent il venait souvent la voir apparement... en tout cas il continuait de lui envoyer des lettres parceque je suis tombée sur certaines d'entres elles..." elle entend son ami ricaner en plongeant sa main dans le sachet : " ça devait être interessant ses lettres, tu les as lu ? - non... - menteuse... - sans faire expres j'en ai lu une ou deux.." elle soupire, agaçer par le bruits de plastique du paquet... Victor resserre sa cravate : " sans faire expres ? - oui... elles sont tombées du haut d'un placard que je depoussierait... y'en avait une ouverte du coup en la ramassant forcement... - et elles disaient quoi ses lettres ?" Elle rougit... : " heu... c'etait... des lettres un peu... enfin..." le brigadier rigole, Blake sourit... : " je voit... on en a pas trouvé nous... elles étaient dans qu'elle piece ? - sa chambre, mais l'armoire est tres haute et je les aient remise bien au fond ..." le commissaire fusille du regard son fils qui semble faire expres de manger bruyamment : " ça va brigadier ? On ne vous derange pas ? - ça va je vous remerçit... - mademoiselle, vous n'avez rien lu d'autre ? Il n'y avait rien d'etrange dans ses lettres ? Comme des menaces ou de la jalousie ?" Elle se frotte la tête : " non... mais je vous l'ai dit j'en ai lu qu'une ou deux... - bon... lieutenant vous envoyez des hommes les cherchaient ?" Il hoche la tête et demande à son cousin de se pousser du chemin, il lui tend le paquet : " t'en veux ? - je voudrais pas te priver..." il lui lance un regard mi amusé mi desesperé... il lui avait promit de ne pas provoquer son pere inutilement... il laisse quelques instants sa compagne, elle est belle aujourd'hui, un peu trop même à son gout, vu les regards que son chef lui lançait... il n'est pas tres jaloux mais il n'aime pas vraiment ce genre de regard... à l'interieur, le commissaire tente d'arracher des souvenirs à la jeune fille : " reflechissez ! Vous êtes tombée sur d'autres choses de ce genre ? Des conversations ? - j'arrive plus à reflechir... je ne pourrais pas vous en dire plus aujourd'hui... et puis j'arrete pas de vous le dire, je ne la connaissais pas assez..." savoir qu'Alexis mange derriere elle lui donne envie de se jetter sur lui ! Savoir qu'il y a des bonbons dans la meme piece... elle a envie d'en manger... le commandant vient à son aide : " bon, je crois que deja on a peut etre une nouvelle piste... grace à ses lettres, on ne vous retient pas plus longtemps" Son frere soupire : " moi j'ai encore quelque chose à vous demander... laissez nous vous deux... et dites au lieutenant qu'il peut aller dejeuner si il a envie...vous aussi brigadier, même si vous devez ne plus avoir faim...". L'interessé hausse les epaules et sort avec son oncle. Il n'aime pas non plus laissé son amie seule mais les ordres sont les ordres... Victor s'assoit sur le bureau : " bon... j'ai un service à vous demander... - ha non! ... la derniere fois m'a suffit... - se ne sera pas un secret à garder ne vous en faite pas - hum... bon ben dites toujours... de toute façon j'imagine que vous lacherez pas l'affaire - vous imaginez bien... ça concerne mon fils... comme vous le savez surement, nos rapports sont cordiaux... mais j'aimerais qu'on se rapproche un peu plus... en fait j'aimerais l'inviter dans notre maison de famille pour le presenter à ma femme, à quelques amis... - et il ne veut pas ? - il ne veut pas "jouer au bourgeois..." je pense qu'il n'a juste pas envie de venir seul... mais un de mes amis qui travaille pour le prefet est de passage dans quelques temps... je voudrais vraiment lui presenter... et lui montrer que je suis pret à le reconnaitre comme mon fils malgres son statut - son statut ? - et bien oui... vous savez bien que je ne l'ai pas eu avec ma femme... - Vous le traitez de b****d la ? - ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit... enfin vous me comprenez... - hum... pourquoi vous lui dites pas d'inviter une de ses conquetes ? - justement... ses conquetes sont encore pire que lui... aucunes éducation, aucuns savoir être, aucunes conversation... Alex a beau être de la classe... moyenne... c'est un garçon qui est bien plus intelligent qu'il n'y parait... j'aimerais qu'il soit accompagné par une femme qui soit un peu plus distingué... une femme qui puisse le tirer vers le haut quoi... du moins pour un soir au moins... - vous avez honte de lui ? - non ! Pas de lui... de ses frequentations... - et en quoi je peux vous etre utile ? Si il ne veut pas venir je pourrais pas le forcer... et puis il n'est peut etre pas pret à etre presenté comme votre fils... - il y aura quelques amis juges, procureurs... pour sa carriere ça pourrait lui être utile, d'ailleurs je compte egalement inviter le lieutenant Blake pour parler de son futur de capitaine... alors je me disais que vous pourrier venir aussi... et... - et ? Vous voulez vous excusez de m'avoir mise en garde à vu ? Ou que je fasse la potiche à côté de William ? - et bien, se serait un week end pour commencer... et non se ne serait pas vraiment ça... disons que j'aimerais que vous soyez la petite amie d'Alex pour une soirée..." elle fronce les sourcils et se leve : " ha non ! De toute façon si il y a William, il viendra, alors il n'y a pas besoin qu'il soit accompagné ! - je comprend que ça vous choque, mais voyez vous... j'aimerais donner à mes invités la meilleure image de mon fils, avec vous à son bras il ne pourra qu'etre le centre de l'attention... c'est juste pour une soirée le lendemain se sera plus famillial moin formel... vous pourrez redevenir madame Blake - y'a pas de madame... - reflechissez au moins, je fait ça pour sa future carriere, il ne va pas rester brigadier chef toute sa vie... je peux lui ouvrir des portes, le presenter à des gens importants... mais ça passe par du paraitre c'est comme ça... vous, vous êtes intelligente, vous connaissez les codes de la "haute" malgres votre classe sociale ... vous avez un don pour vous faire apprecier et d'exellentes manieres... - pour quelqu'un de "la haute" vous êtes bien pretentieux... - j'en ai parlé à William vous savez... il m'a dit que ça ne le derangerait pas mais qu'il ne chercherait pas à vous convaincre - lui je le retient..." elle croise les bras et grimace : " je sais pas, je trouve que c'est ridicule... - je le conçoit... mais je n'ai pas choisit d'être bien né... voyez ça comme un jeux, vous aimez le theatre non ? - mouai...je vous repondrait plus tard j'ai besoin de reflechir... je ne vous salut pas !" Elle tourne les talons agacer par ses paroles ! Traiter Alex de... b****d ! Elle sort du commissariat, le regard noir, sous les yeux étonnés des deux amis en train de parler, le lieutenant l'interpelle : " Diana ! On t'atendait pour dejeuner ? Ça va ?" Elle se retient de le gifler, et se contente de le fixer en serrant ses poing : " TOI ! Va falloir qu'on parle ! Tu vas m'entendre crois moi !" Il retient un rire, elle c'est dressée sur la pointe des pieds, il devine bien que le commissaire a du lui parler de son... projet d'invitation... Alex, toujours en train de manger secoue la tete : " ha Didi... tu perds vraiment trop vite ton sang froid... c'etait ta premiere leçon tu as échoué... - TU L'AS FAIT EXPRES !? J'en etait sur espece de....d'IMBECILE !" Elle lui arrache le paquet des mains et le jette dans une poubelle, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ! Qu'est ce qu'ils ont tous a l'enerver ce matin !? Elle part en direction d'une boulangerie en ralant toute seule. les deux hommes la suivent, et William interroge son cousin : " tu n'aurais pas du commencer tes leçons par lui apprendre à gerer les frustrations ? - la frustation je pensais que c'etait toi qui t'en chargé... - comment ça ? - et bien avec toi comme amant je me disait qu'elle devait avoir l'habitude d'être frustrée..." Il ricane, fier de sa taquinerie... le lieutenant sourir et lui met une claque derriere la tete : " little bastard...".
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