chapitre 6

937 Words
Une fois arrivée à la maison je repense à cet homme et remarque que nous ne sommes pas présentés. Au réveil, je touche mon téléphone phone et vois que j’ai réçu un message de cet homme disant qu’il aimerait que l’on dîne ensemble. - Elooooooooooo! Il m’a invité. Dis-je en criant. - Qui? Fais t-elle mine d’être en colère. Tellement je criais fort. - Le Monsieur d’hier. - Celui du resto?! C’est bien mais moi j’ai sommeil. - j’accepte ou pas ? Elle me lance un regard assassin qui montre que j’ai perturbé son sommeil. Je fais comme si de rien était et attends sa réponse. - bien pourquoi tu refuserais? il est beau, il n’est pas fauché et tu lui plaîs et lui aussi te plaît. - Pas faux. Finalement j’ai accepté et ensuite l’heure arrivée, je me suis préparée et fais signe à Élodie que je fonçais toute souriante, elle me donne un sourire mais on pouvait voir à sa mine qu’elle se sentait fatiguée. Arrivée au lieu de rendez-vous. - Bonsoir Madame voulez vous une table ? Le regard d’une dame à coter me donne envie de vomir tellement elle me regarde avec dégoût. Elle ne le sait peut être pas mais je ressens le même à son égard. - Bonsoir Monsieur bien non, je suis attendu. - La table a été réservé au nom de qui? C’est à ce moment là que je le vois venir, avec tellement d’élégance et de charisme, il est vraiment agréable à regarder, je me demande ce qui l’a poussé à jeter son dévolu sur moi. Il s’approche de nous et parle au garçon d'accueil. - Bonsoir cette dame est à ma table. Dit- il en me regardant avec douceur. - Bien Mr. Dit le garçon d’accueil. - Bonsoir Mlle. - Bonsoir Mr je suis désolée du retard. - Ce n’est rien vous êtes sublime. - merci. Nous nous dirigeons vers notre table et ensuite nous nous asseyons. - Bien que j’ai oublié de me présenter. Je m’appelle Benjamin Belucci Veloza. - Moi c’est Mélissa Ondo Medza. En le prononçant avec l’accent fang - Jolie nom tu es de quelle origine ? - Je suis Gabonaise Marocaine et toi? - Je suis belge, italien et Colombien . - Tout ça pour toi? Dis-je étonnée. - Et bien oui! Dit-il en rigolant. Ma mère et italienne et belge et mon père lui est colombien. Et toi lequel de tes parents est Marocain et lequel est Gabonais? - Mon père est Marocain Gabonais et ma mère est Gabonaise. - Je te trouve magnifique, J’aimerais bien passer plus de temps avec toi. Je ne sais pas quoi dire. - Je ne sais pas quoi dire. - Ça ne nécessite pas de réponse. Un serveur s’approche. - Bonsoir Monsieur, Madame désirez vous commander quelque chose ? - Et bien pour moi, ce sera un filet de porc à la sauce piquante acidulée. Dit Benjamin. - Et vous Madame ? demande le serveur. - Pour moi ce sera la même chose que monsieur. Je ne savais même ce qu’était ce plat mais je suppose que si Bellucci le prend c’est qu’il doit être assez bon pour être mangé. On échange un peu sur ce que chacun apprécie, il me regarde avec des yeux qui en disent beaucoup mais n’en font pas trop. Quelques temps plus tard, le serveur revient avec nos plats, les pose. - Bon appétit. Dit- il - Merci. Dis je, Alors que Benjamin ce contente de faire un signe de la tête. Il ne s’attarde pas et commence à manger, je le regarde. Lui aussi fait de même mais avec un regard interrogatif. - Pourquoi tu ne manges pas ? Me demande t-il. - C’est la première fois que je vois ce plat. Il ne m’inspire pas. - Comment connaîtras tu son goût si tu le goûtes. Il parle entre deux bouchées. - Pourquoi n’as-tu pas pris autre chose ? - Je connaissais aucun des noms inscrits sur la carte. Dis-je à voix basse. Il se met à rire ce qui me gène un peu mais je pourrais le dire dix mille fois il est agréable à regarder. - Goutte je suis sûre que tu vas apprécier. Me dit-il tout souriant. - Tu sais le problème des grands restaurant, dis-je en prenant une bouchée. C’est que parfois il n’ya aucune différence entre ce que l'on fait chez soi et ce qu’ils font mais les noms qu’ils donnent à ses plats vraiment… Il rit à mes mots et me demande par la suite si le plat est à mon goût. - Il est vraiment délicieux. Répondis-je. Les restaurants étoilés nous les résumons à ça “bon goût, petite quantité à très gros prix”. Il me regarde puis sourit. - Je suppose que ta pensée est sortie toute seule. - Tu as écouté ce que je viens à peine de dire. Je suis gênée. Dis-je. Il se met à rire et les gens sur la table voisine le regarde, il le remarque et se calme progressivement. Après ça, nous avons discuté toute la soirée et ensuite il m’a raccompagné.
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