Après ma soutenance, réussi avec brio je prends mon téléphone appelle ma mère et ensuite mon père pour annoncer la nouvelle. Je rentre me change pour aller avec mes condisciples et mes amies pour fêtez la réussite
- Mélissa faites attention. Vous les jeunes quand vous buvez vous oubliez, faut pas nous faire sauter pour ensuite nous faire pleurer. Dit- elle en allant à la cuisine.
- ok maman !
Je sors pour retrouver les autres et on fait les tours des boîtes et snack-bar de la capitale quittant Okala pour Nzeng-Ayong pour finir à Louis. Ce sont des quartiers reconnus pour le show. On se sépare tous entre cinq heures trente minutes et six heures l’heure des fermetures en général. Le surlendemain papa me demande d’aller le trouver au travail. Mon père est Marocain Gabonais, il a 45 ans il a toujours vécu au Gabon et fréquente très peu le Maroc, il a deux supérettes et travaille dans une grande entreprise de la place en tant que directeur de ressources humaines et se nomme Christian HAMED ONDO et ma mère elle est gabonaise elle a 42 ans elle est enseignante se nomme Solange OWONO .
- Bonjour papa .
- Bonjour ! Melissa je t’ai fait un virement trois millions quatre cent mille FCFA.
- Bien merci papa. Maman a pris en charge le billet d’avion et m’a viré un million neuf cent cinquante mille.
- Bien juste pour te parler clairement ne perd pas ton objectif de vu. Tu es une grande fille tu es déjà consciente. C’est ton avenir et mon argent donc stp ne me fait pas dépenser cadeaux!
Arriver à peine à la maison.
- Que ton père t’a t-il raconté ? Demande ma mère ?
- le virement qu’il m’a fait et m’a bien précisé de ne pas gaspiller son argent.
- Il a raison et il ne faut pas faire la publicité parce que tu ne connais les sorciers !
- Hum maman ! En éclatant de rire.
- Eh Emowome! L’être humain est méchant même ton mari dans le futur peut te trahir sans raison.
Emowome expression dans ma langue vernaculaire qui veut mon enfant
- kieh maman !
- Tu ris hein mais si ton corps d’abord te trahir imagine quelqu’un d’autre.
Ce sont des paroles que les parents disent souvent mais généralement on ne saisit leur portée que face aux actes. Mais le temps omet de nous enseigner bien des choses mais ce qu’il n’oublie pas de nous enseigner c’est que les conseils de nos parents sont toujours valables.
J’ai la peur de l’inconnu et à la fois le désir de voir comment vivent les autres. bien que les humains restent des humains. Je sais que les réalités sont différentes.
Je dois dire déjà me préparer à partir. Je dois faire un repas avec mes amis et aller dire au revoir je réalise que c’est dans pas longtemps.
-_ Maman, tout est prêt j’ai déjà été acceptée . Je pense que je fasse un petit repas avec mes amis . Je ne sais si je devrais le faire ici ou dans un restaurant.
-_ Je pense qu’il vaudrait mieux que tu le fasses ici.
-_ Donc tu vas préparer mais après on ira faire la fête.
-_ sois seulement prudente.
-_ Et pour la famille, Je veux dire au revoir à la grand- mère.
-_ Et bien quand tu iras chez ton oncle Asseko vu qu’elle est là bas, tu le feras.
- D’accord.
Deux jours plus tard, je fais un repas avec mes amis, tout se déroule bien.
- Melis, tu vas nous manquer kieh qui va encore nous payer les bières. Dit Djessy.
- Donc c’est pour les bières que tu es là, escroc. Dis-je
- c’est tout ça, les bières, la fête, l’école et toi!
Nous nous sommes tous mis à rire .
nous avons ensuite quelques bières dans un bistro et ensuite nous nous sommes séparer.
Le lendemain.
- Maman, je vais déjà chez l’onclo.
- D’accord.
Arrivée chez Oncle Asseko.
- Bonjour Oh.
Mon petit frère, le fils de tonton Asseko, Jedeon il a six ans il court se loger dans mes bras. Je m’assois le mettant sur mes cuisses.
- Bonjour Mélissa. Répond la femme de mon oncle.
Tantine Francine.
- Ye mine nvong? (1) dis-je.
- Bia yem ! Wa Soh vê? (2)
- Ma soh dah me va Zoug Mia yen . (3)
- D’accord.
- Pa’ Asseko est-il là ?
- Oui, il est entrain de placer l’ampoule qui vient de griller.
- Et la grand-mère ?
- Elle est en train de prier. Je vais les appeler.
Elle revient toute seule me faisant signe qu’ils arrivent.
(1) Est-ce que vous allez bien ?
(2) On se bat! Tu viens d’où?
(3)
Je viens de la maison, je suis venue vous rendre visite.