Kaelen
Elle gémissait comme un camion poubelle et cela m'énervait. Mais j'allais pas gâcher une partie de b***e. Cette fille est tellement serrée. Elle était consciente de la situation, tout comme moi. Pour elle, c'était un travail, une transaction. Pour moi, c'était juste une autre occasion de satisfaire un besoin éphémère. Je n'avais jamais prétendu être un homme de sentiments, et elle ne s'attendait pas à moins.
Je renforçais les coups de reins pendant que ses cris se faisait plus pointus. Et dans un dernier coup, j'explose dans le préservatif, je reste encore quelques instants en elle quand la porte s'ouvre sur mon cousin.
- Eh bien, je vois que tu t'amuses bien. Dit il avec un sourire moqueur.
Mais on a une réunion au boulot, alors dépêche-toi. Je te rappelle que c'est toi même qui l'a décrété.
Il referme la porte pendant que je me retire de Sabrina...Britney... Sky. Bon, je sais plus comment elle s'appelle. En plus je suis pas là pour sympathiser.
J'entre dans la douche, me débarbouille et sors.
- Tu peux t'en aller. J'ai pas envie que tu restes encore couchée sur mes draps. Dis je avant de sortir de la chambre en claquant la porte.
*****
Luca était en train de boire un verre de whisky quand je suis arrivé au salon.
- Je vois que tu t'es bien amusé. Ça se voit que tu viens de b****r. Dit il avant de boire son verre.
- Tu dis n'importe quoi. Dis je en allant me servir un verre.
- Dis moi c'est la quelle ième de la journée.
- Je sais plus trop. Dis je faisant mine de ne pas me rappeler des six fille avec qui j'ai couché.
- Ahh, cousin tu vas finir par être blessé. Souffle t il.
- Tu dis n'importe quoi, comment le sexe peut me faire du mal. Allez viens il faut qu'on aille au boulot.
- Tu sais que multiplier les conquêtes ne t'enlèvera pas cette douleur.
- J'ai pas envie de parler de ça. Bouge ton c*l. Dis je en sortant de la maison pour rejoindre ma voiture.
*********
Nous arrivons au boulot et remarquons que personne rode dans les couloirs. Ils doivent tous être dans la salle de réunion à m'attendre.
En entrant dans la grande salle de réunion, je remarque immédiatement leurs visages trahissant une tension palpable. Leurs murmures s'éteignirent instantanément, remplacés par un silence respectueux, presque craintif. J'avance, le menton haut, comme un roi entrant dans son royaume.
C'est en quelque sorte mon royaume puisque que tous ces employés sont à mes ordres et répondent à mes moindres petit caprice.
- Bien. Commençais je d'une voix froide, tranchante comme un rasoir.
Je suppose que vous vous demandez pourquoi vous êtes tous ici. Ce projet est crucial, et je n'ai pas de temps à perdre avec des futilités.
Ce projet est un effet, une vision que j'ai nourrie pendant des années. Créer des bijoux est une passion que j'ai nourrie depuis le plus jeune âge. Malgré l'environnement dans lequel je vivais, j'ai toujours rêver faire ce métier et me voilà aujourd'hui a la tête d'une grande entreprise de création de bijoux de luxe.
Je scrute le visage de mes employés. Leur regards étaient rivés sur moi, mêlant curiosité et appréhension. Je savais que ma réputation de perfectionniste les intimidait, mais c'était précisément ce dont j'avais besoin. L'excellence ne se contente pas de suivre les tendances ; elle les crée.
- Ce projet. Poursuivais je. est une collection exclusive que nous allons lancer dans les mois à venir, dans six mois tout au plus. Je veux que chaque pièce soit unique, qu'elle raconte une histoire, qu'elle évoque des émotions. Nous allons nous inspirer des grandes civilisations, des mythes et des légendes, et nous allons les traduire en bijoux qui feront rêver. Vous devez comprendre une chose. Ma voix résonnant dans la salle comme un coup de tonnerre. Je ne suis pas ici pour jouer les bienfaiteurs. Je suis ici pour gagner. Gagner de l'argent, gagner en notoriété, gagner le respect de ceux qui, comme moi, savent apprécier la vraie valeur des choses.
Je désignais un tableau accroché au mur, où étaient exposés des croquis de nos futures collections. Des designs audacieux, des pierres précieuses étincelantes, des inspirations tirées des plus grandes civilisations.
- Voilà ce que je veux. Des créations qui feront parler d'elles, qui susciteront l'envie et l'admiration. Je ne veux pas de bijoux que l'on porte pour se fondre dans la masse. Je veux des pièces qui crient "luxe" à chaque regard.
Je me tournai vers mon directeur artistique, un incapable.
- Et vous, qu'attendez-vous pour nous montrer ce dont vous êtes capable ? Je ne veux pas de demi-mesures. Je veux que vous repoussiez les limites de votre créativité. Si vous n'êtes pas prêt à le faire, je vous assure que quelqu'un d'autre le fera à votre place. Lançais je.
Un silence pesant s'installa dans la pièce. Je pouvais presque sentir la tension dans l'air, comme si chaque personne présente retenait son souffle.
- Je vous rappelle que nous ne sommes pas ici pour faire de la charité. Chaque seconde que vous passez à tergiverser est une seconde de perdue pour notre entreprise. Je ne suis pas un homme patient, et je n'hésiterai pas à prendre des décisions difficiles si cela s'avère nécessaire.
Je me penchai légèrement en avant, mes yeux perçants balayant la salle.
- Alors, qu'attendez-vous ? Laissez-moi voir votre passion, votre ambition. Montrez-moi que vous méritez de faire partie de cette aventure. Parce qu'en fin de compte, c'est moi qui décide qui brille et qui s'éteint.
Je me redresse, un sourire satisfait se dessinant sur mes lèvres. Je savais que ma présence, mon autorité, suffiraient à galvaniser mes troupes. Après tout, dans le monde du luxe, il n'y a pas de place pour les faibles.
- Je veux des résultats, et je veux les voir rapidement. Si vous avez des questions, posez-les maintenant. Mais sachez que je n'ai aucune patience pour les excuses. Dis je en me levant de mon fauteuil.
- Allez Kaelen, on est tous dans le même bateau, non ? Un peu de bonne humeur ne ferait pas de mal ! Dit Luca en souriant.
- Je ne suis pas ici pour me faire des amis. Lançais je à mon coussin.
Il faudrait qu'il fasse la part entre être sévère et être gentil.
Je sors de la salle de réunion accompagné de mon coussin.
- Tu ne trouve pas que tu es un peu dur avec les employés.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Dis je me dirigeant vers mon bureau.
- Si tu sais très bien. Tu ne pourrais pas être un peu plus aimable et sympathique envers les employés.
- Écoute, Luca, tu es mon meilleur ami, mon cousin et mon associé. C'est pour ces unique raisons que je ne t'ai pas encore viré de cette entreprise. Ne me pousse pas à bout. Laisse moi maintenant travailler, va faire ce que tu fais de mieux avec les employés surtout celle de la gente féminine. Dis je ouvrant la porte de mon bureau.
Je me dirige vers mon fauteuil quand j'aperçois mon bureau mal rangé.
Tous des incapables dans cette entreprise. Même ranger des documents, c'est un poids.
- Nathalie ! Criais je à l'encontre de ma secrétaire. Cette dernière ne tarde pas à venir, toute tremblante.
- Oui monsieur. Dit elle la tête baissée dans un murmure presque audible.
- Je suppose que c'est toi qui a laissé ce désordre sur mon bureau. Je n'ai pas besoin d'un détective pour le deviner.
Elle hésite, cherchant ses mots, mais je ne lui laisse pas le temps de répondre.
- Regarde-moi ça ! Des papiers éparpillés, des dossiers non classés... C'est inacceptable ! Tu sais que je n'ai pas de temps à perdre avec des inepties comme celles-ci.
- Je... je vais m'en occuper tout de suite, je vous promets. Répond elle les larmes aux yeux.
- Promets ? Qu'est-ce que ça veut dire, "promets" ? Tu sais ce que je fais aux promesses non tenues ? Je ne suis pas ici pour jouer à la mère poule.
- Je vais faire de mon mieux, je vous assure. Insiste t elle la voix tremblante.
- Ton "mieux" n'est pas suffisant, Nathalie. Je ne peux pas me permettre d'avoir une secrétaire qui ne sait même pas ranger des documents. Si tu ne peux pas gérer des tâches aussi simples, que feras-tu quand il s'agira de choses plus importantes ?
Je marque une pose et me masse me nez avec de lui reporter mon attention.
- Fais tes cartons...tu es viré.
Nathalie, visiblement déstabilisée par la nouvelle, reste figée un instant, les yeux écarquillés. Elle semble chercher ses mots, mais rien ne sort.
- Tu m'as entendu , dégage ton p****n de c*l de mon bureau et quitte cette entreprise. Tu n'en ai pas digne !
Je me tourne vers la fenêtre, observant la ville en contrebas. Les voitures passent, les gens se hâtent, chacun absorbé par ses propres préoccupations.
- Tu m'as entendu, j'espère parce que tu n'aimerais pas que je me retourne et que je te trouve encore arrêtée dans mon bureau.
- S'il vous plaît, ne me renvoyez pas. Je peux apprendre, je peux m'améliorer. Me supplie t elle.
- Fais tes cartons. Je ne veux pas que cela traîne. Dis je en regardant toujours par la fenêtre.
Et avant que tu ne partes, préviens Luca. Dit lui que j'ai besoin de lui dans mon bureau.
La porte s'ouvre et se referme.
Je souffle un coup et pars m'asseoir dans mon fauteuil.
Je me sers un verre de liqueur avant de parcourir mes dossiers.
- Kaelen, tu as encore viré quelq'un !
- Désolé mais je ne t'ai pas appelé pour ça. J'ai besoin d'une nouvelle secrétaire.
- C'est la vingt septième en quatre mois que tu vires. Il va falloir que tu apprennes à garder tes secrétaire, cousin.
- C'est pas ma faute si elles sont incompétentes.
- Tu a renvoyé Ruth parce qu'elle te servait du café au lieu d'un verre de whisky.
- Le whisky est essentiel pour ma concentration, tu sais !
- Viré Mégane, parce qu'elle ne portait que des chaussures qui selon toi n'étaient pas adaptés pour travailler.
- Des baskets tu te rends compte des baskets et pas n'importe lesquels. Des baskets bon marché. Dis je offusqué.
- Sophie parce qu'elle ne répondait pas vite à tes emails.
- Quand on travaille avec Kaelen Sombra, il faut toujours se promener avec son ordi.
- Laura, tu l'as renvoyer parce qu'elle ne respectait pas tes horaires de pauses.
- Oui, elle a droit a une heure de pause mais la fille vient cinq minutes avant la fin de sa pause. Tu trouves sa normal ?
- Tu sais quoi le plus choquant, c'est le fait que tu es viré Mia parce qu'elle ne savait pas se servir de la photocopieuse.
- C'est l'un des outils de base, Luca. Mais dis moi, pourquoi est ce que tu te rappelles si bien d'elle....ne me dis pas que tu les a toutes choppé.
- Ne change pas de sujet. On ne parle pas de moi mais de ton problème à renvoyer toutes tes secrétaire.
- Mais il faut aussi parler de ton problème à prendre ton pied avec mes secrétaires.
- Ah, mais c'est pas ma faute si elles sont toutes plus charmantes les unes que les autres ! C'est comme un buffet à volonté, tu vois ?
- Un buffet à volonté ? Tu veux dire que tu fais le tour et tu choisis ce qui te plaît ?
- Exactement ! Mais là, je crois que je vais devoir changer de régime, parce que ça commence à devenir un peu trop gras, si tu vois ce que je veux dire.
- Comme tu veux mais cherche une autre meuf en dehors du boulot.
- Tu sais cette Mia, elle était très cool, surtout dans la chambre. J'aurais bien pu être un prof...son prof. Comme ça si elle ne retenait pas bien les leçons, je lui donnerai des coups de pied au c*l !
- Mais bon, tu sais ce qu'on dit, il y a plein d'autres poissons dans l'eau.
- Non, je crois que j'ai péché le plus gros poisson.
- Tu sais très bien que les femmes sont toutes pareilles. Il est convenable que tu ne t'engage pas avec elle. On ne sait jamais ce qu'elles nous réservent.
- Arrête tout le monde n'est pas comme elle. En plus Mia , je l'ai déjà dans la peau.
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"Dans le silence des mots non dits, se cachent les vérités les plus profondes. Chaque phrase que nous tissons est une étoile dans l'immensité de notre récit, illuminant les ombres de nos pensées et révélant la beauté fragile de notre humanité."