les larmes ruissellent tout au long de mon visage, mon cœur se resserre une nouvelle fois je plonge dans mon cauchemar et les démons qui me hantent se présentent à nouveau, mais les sanglots s'étouffent à l'aide de mes grognements au risque de réveiller ou d'interpeller la personne qui dort à côté de moi. Avec l'espoir d'oublier et d'émerger vers des nouvelles horizons, je me lève chaque matin hélas c'est avec une once de déception que je dors chaque nuit tout en me rassurant: Peut-être demain? Seul ALLAH le Sait.
Laquelle de ces femmes suis-je ?
Dans cette foule remplie de passants où chacun vague à son occupation; le monde éternellement animé je me trouve de l'autre côté où je demeure inaperçue, sans que personne ne sache que j'étais là. Je suis cette femme qui sourit toujours mais dont le coeur est brisé. J'ai donné ma confiance ils l'ont brisé, j'ai voulu tout laisser tomber tout abandonner mais ce que j'ai compris avec ces expériences c'est que fuir ne résout pas les problèmes.
J'ai été autrefois une jeune innocente fille qui connaissait que la bonne foie de tout le monde, qui croyait que tout ce qui sourit était bon jusqu'à ce que je le rencontre celui qui m'a le plus fait mal, humiliée sans jamais avoir regretté. Quand je me perdais dans mes pensées je revois son visage, ce visage qui me donne envie de vomir. Il a arraché mon innocence sans pitié, Je n'étais qu'une naïve et innocente fille qui ne connaissait pas le mot méfiance. J'étais trop gentille pour savoir que le cœur de l'homme pouvait être aussi impitoyable sans regret ni remords. J'ai porté ma confiance en lui mais lui il l'a brisé en faisant de moi son objet de plaisir, quel crime ai-je commis? Pourquoi m'a t'il fait cela ? Et j'ai tellement peur d'être jugée que j'arrive pas à en parler avec quelqu'un je suis seule à connaitre ce vécu. Je crie de douleur personne ne s'en rend compte mon
cœur saigne d'amertume mais personne ne le remarque. De jour en jour je deviens dépressive et pourtant j'ai peur de sombrer. Des nuits blanches à me morfondre sur mon sort la seule chose qui me reste c'est étouffer mes pleurs et sourire comme si de rien n'était; à force de jouer à ce sujet je me suis retrouvée piégée dans mon propre piège est-ce trop tard pour parler ou mon silence mérite t'il toujours une incantation ?
Me voici, prise au dépourvu par mon propre étouffement, à force d'étouffer mes pleurs je me suis étouffé.
Bienvenue dans : l'etouffe de mes pleurs.