Chapitre 24
Bien que j’eusse été, pendant le récent festin, dans l’impossibilité d’obtenir des renseignements sur bien des sujets importants qui avaient cependant excité ma curiosité, cette solennité m’avait néanmoins procuré l’occasion de mieux connaître les indigènes. J’avais été particulièrement frappé par leur beauté et leur force physique, ainsi que par leur grande supériorité à cet égard sur les habitants de la baie de Nuku-Hiva ; j’avais également été surpris par les différences qui existaient entre leurs carnations.
La perfection de leurs formes dépassait tout ce que j’avais jamais vu, et je ne constatai pas une seule difformité dans toute la foule qui assistait aux réjouissances ; je remarquai parfois, chez les hommes, des cicatrices de blessures reçues dans les combats et, parf
