L'as des affaires !

1353 Words
LEON David : Je l'aime tellement cette fille que c'est sûr je crois que je vais la demander en mariage... Moi : je trouve que tu te précipites... Lui : tu le dis parce que tu n'as pas encore rencontré l'amour. Moi : peut-être bien et c'est tant mieux parce que l'amour... Lui : ça détruit, on a compris mec... Mais sérieux, Jenifer est une fille en or et toi même tu l'as dit... Moi : j'ai dit qu'elle a l'air d'une bonne fille et non pas que tu devrais l'épouser. Lui : je prie que tu changes d'avis... Sonnerie de téléphone... Moi : c'est le vieux. (Décrochant) allô, oui... Ok j'arrive tout de suite. Lui : le devoir t'appelle... Moi : ouais, et par rapport au fait de changer d'avis, ça ne risque pas d'arriver. On reparle de ton histoire de mariage plus tard. Lui : ok... Je vide mon verre d'un trait puis je vais direct récupérer ma voiture au parking et je fonce à l'entreprise. Quand mon père m'appelle à cette heure, c'est qu'il a une grosse affaire sous la main et qui de mieux que son meilleur employé. Ce n'est pas pour me vanter mais j'ai bien mérité ma place dans l'entreprise de mon père et je crois que je suis bien partie pour reprendre le flambeau. Contrairement à d'autres qui se sentent souvent forcés de suivre les pas de leurs parents pour préserver l'héritage familiale, moi ça a toujours été mon rêve. Suivre les traces de mon père, d'ailleurs depuis tout petit il est mon modèle. J'ai travaillé dure, et avec l'aide de mes parents j'ai fait les meilleures écoles du pays. J'ai intégré l'entreprise de mon père direct après mes études. J'ai commencé comme stagiaire puis peu à peu j'ai fait mes preuves et je suis devenu le DG de l'une des plus grandes entreprises du pays, bien-sûr mon père reste PDG... Dix minutes plus tard, je suis devant l'entreprise. Je gare ma range rover dans le parking. Je vérifie une dernière fois mon costume puis je prends ma mallette et me dirige vers l'ascenseur. Une fois au septième étage... Suzanne : bonjour monsieur Moi : bonjour Suzanne mon père est-il dans son bureau ? Elle : oui monsieur, il vous attend. Moi : merci Je continue mon chemin jusque dans le bureau de mon père. Moi entrant : bonjour Lui : tu en as mis du temps Moi : je n'ai fait que quinze minutes Lui : pour être l'un des meilleurs dans ce domaine, tu es le mieux placé pour savoir que le temps c'est de l'argent Moi : hummmm et si on avançait... Lui : tu prends l'avion ce soir. (Me tendant un dossier) Mr Williams c'est le nom de la personne que tu vas rencontrer... Il a une entreprise de textile qui depuis un moment ne tourne pas bien, il a besoin d'actionnaires. Tu vas lui faire une belle offre. Moi : tu veux devenir actionnaire dans cette entreprise ? Lui : tu ne m'as pas bien compris... Je veux que tu achètes son entreprise. Moi : mais il veut juste des actionnaires pas vendre son entreprise. Lui : c'est pourquoi je t'envoie là-bas... Tu vas devoir lui faire comprendre que le mieux pour lui est de vendre. Débrouille-toi comme d'habitude mais je veux cette entreprise. Moi : ok Je sors de là en élaborant une stratégie bien définie. Même si je n'ai pas assez été préparé pour ce rendez-vous, c'est un dossier moins difficile que ceux que j'ai l'habitude de gérer. Donc ça pourra le faire. (...) Mon avion vient d'atterrir dans cette petite ville où je suis sensé rencontrer cet homme. : Monsieur Johnson ? Moi : C'est bien moi... Lui : je suis votre chauffeur... Mr Williams m'a chargé de vous mener à bon port Moi : bien... Je monte dans cette voiture et je profite pour appeler mon père Moi : je viens d'arriver... Je compte conclure cette affaire tout de suite et prendre le prochain vol. Ok je te tiens informé. Je raccroche et vérifie mes mails. Ma secrétaire devait m'envoyer la liste de tous mes rendez-vous de demain. Je fais le tri et puis je regarde une dernière fois le dossier de Mr Williams que j'ai eu le temps d'éplucher dans l'avion. La voiture s'arrête devant une grande demeure style rétro... Chauffeur ouvrant la portière : bienvenue Mr Johnson. Moi : je pensais qu'on allait à l'entreprise... Lui : monsieur Williams a demandé que je vous emmène ici. Il fait nuit monsieur. Sa remarque me fait un peu rire... C'est sa façon la plus gentille de me dire aucune entreprise n'est ouverte à cette. Moi : ok Je descends et monsieur Williams vient m'accueillir... Lui : Bonsoir Mr Johnson et bienvenue dans mon humble demeure... Moi : merci Lui : on entre... Moi : ok, vous avez une très belle maison. Lui : merci, c'est un héritage familial tout comme l'entreprise. Moi (gêné) : ok On entre et je ne manque pas d'apprécier le style de cette maison. Je suis plutôt moderne mais quand c'est beau faut le dire. On dirait un château. Lui : c'était convenu que vous alliez dans un hôtel mais je me suis dit pourquoi aller dans un hôtel alors que j'ai toute cette maison. Moi : merci pour votre hospitalité mais je crains de ne rester aussi longtemps. J'ai des rendez-vous à honorer demain matin. Je reprends l'avion tout à l'heure donc si nous pouvions aller dans votre bureau et en finir, ce serait beaucoup mieux. Lui : euh ok mais avant permettez-moi de vous présenter ma magnifique épouse Laura. Laura : bonsoir Mr Johnson et bienvenue chez nous. Moi : bonsoir madame et merci pour votre hospitalité. Lui à sa femme : malheureusement, Mr Johnson ne va pas dîner avec nous car il a beaucoup à faire mais nous espérons que ce soit pour la prochaine fois... Moi : bien-sûr ! Lui : ok... C'est par là le bureau. Une fois dans le bureau, il s'assoit et me propose de m'asseoir à mon tour... Lui (souriant) : alors qu'est-ce que vous pour moi ? Je lui tends la proposition ainsi que le contrat. Il commence à lire la proposition. Plus il avance dans sa lecture, mieux on peut voir son visage se décomposer et son sourire disparaître. Lui : je crains qu'on ne se soit pas bien compris... Je ne veux pas vendre Moi : Mr Williams depuis que vous avez lancé votre appel aux actionnaires, combien ont répondu ? Lui : aucun... Moi : et aucun ne répondra. Cette offre est votre porte de sortie. Imaginez avec cet argent, vous pourrez vous lancer dans un autre domaine. Lui : désolé mais je ne peux pas accepter... Je ferai une demande de prêt à la banque. Moi : vous et moi savons que vous l'avez fait mais il n'y a bien évidemment eu aucune suite vue que nous sommes là aujourd'hui. Les banques investissent dans des projets qui leur semblent rentable mais excusez-moi votre entreprise est loin du compte. Personne ne voudra investir dans ça. Et même s’il arrive que le banque vous accorde ce prêt un jour, et que vous ne réussissiez pas relever votre entreprise, non seulement vous la perdrez mais également cette belle maison et là il n'y aura plus aucun héritage familial... Pensez à votre femme, vos enfants si vous en avez et signez ces papiers. Ou je peux partir et attendre que votre entreprise tombe complètement et cette fois je reviendrai avec une proposition avec moins de zéros que celle-ci. Alors ? Lui (signant) : je n'aurais jamais dû vous laisser entrer dans ma maison. Moi ignorant sa remarque : merci Mr Williams, ce fût un plaisir de faire affaire avec vous. Vous recevrez votre argent demain à la première heure et, passez le bonsoir à votre femme. Je me lève et m'en vais... Une affaire de plus dans la poche. Il a beau être en colère mais c'est pour son bien. J'ai l'habitude de ce genre de clients. Dans ce métier il faut avoir le sang-froid et faire ce qu'il faut. Aujourd'hui, cet homme me déteste mais demain il me remerciera. Euh excusez-moi je ne me suis pas présenté depuis. Je suis León Johnson, j'ai 34 ans et je suis expert financier et DG de l'une des plus grosses boites du pays et bientôt PDG.
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