Partie 4

4282 Words
Rappel pour la partie précédente: Après les cours, Sidy avait tenu à parler à Ndella et pour celà ils leurs fallaient du calme c'est pourquoi il avait opté d'aller dans le restaurant d'en face prenant ainsi le petit-déjeuner. S'en ai suivi une récitation de poème pour sa petite chérie vu que cette dernière insistait un peu, sa déclaration d'amour aussi n'a pas tardé et comme de grandes personnes ils ont tous les deux sortis ce qu'ils avaient sur le cœur, c'est de là qu'est parti leur idylle. Ils étaient plus heureux que jamais. Des minutes plus tard Ndack était venue pour récupérer son petit frère et ils ont pris le temps de discuter pendant le trajet, une fois à la maison ils trouvèrent Tata Kathy à la cuisine, plus tard ils se sont dirigés dans la chambre de leurs grand frère Clauvice pour discuter avec lui. Après ils descendirent prendre le repas quand d'un coup Tonton Birame un oncle qui habite à Saint Louis a fait son apparition, ils étaient tous enthousiaste de le revoir tellement qu'il était gentil et rigolo. Alors comme les chambres d'amis étaient en reconstruction il s'est logé dans la chambre du petit Cheikh et il n'a pas hésité à abuser de lui. *Nitt meunn ngako fatt seu birr keur baparei wolou koo dikoo deifal lou neik wayéi pakaa bileuy reindi mokoy yorr* (Tu peux faire confiance à une personne et l'accueillir chez toi les bras grandement ouverts. Mais il sera le détenteur du couteau qui te t'égorgera) ******* _PDV de L'auteur_ Le lendemain MAWAHIBOU NAFIH « LES DONS DU SEIGNEUR BIENFAISANT » ou l’Eloge du Prophète Intercesseur Au Nom de DIEU, le Clément et Miséricordieux. Ô mon DIEU ! Toi le Plus Honorable ! Accorde la Paix à notre Maître Muhammad, le Révélateur de ce qui fut occulté Le Sceau de tout ce qui a précédé, qui apporta son concours à la Vérité par la Vérité et qui guide vers Ta Voie Droite, au même titre que sa Famille, à la mesure de sa position éminente… Accorde à ces éloges la vertu de mener vers la Foi, la Soumission à DIEU, la Perfection Spirituelle et la Félicité éternelle Puisses-Tu en réjouir pour toujours le Messager de DIEU, la Paix et le Salut de DIEU TRES-HAUT soient sur Lui, partout où on le lit, on l’écrit ou le regarde. Amen, Ô MAÎTRE DES MONDES… Range ce poème parmi ceux que chantonneront les Houris aux Beaux Yeux et les Ephèbes du Paradis promis aux Pieux, Range ce poème parmi ceux qui bénéficient de Ta Satisfaction et que Tu aimes le plus de même que Ton Messager, la Paix et le Salut soient sur Lui… - C’est au Nom de DIEU que mes Avantages s’accroissent sans fin ni limite… - Je rends grâce à mon SEIGNEUR, le Meilleur EDUCATEUR, qui a parfait mon coeur à travers l’imitation du Prophète, le Modèle par Excellence - Je Lui témoigne ma reconnaissance en dehors de toute ingratitude, Lui qui m’assiste et qui m’a affranchi - Il m’a rapproché de Lui sans que j’eus besoin de me dépayser, Lui à qui je dois ma bonne guidée et à qui je m’adresse en ce jour - A Toi SEIGNEUR je dois ma satisfaction, Toi à qui reviennent mes éloges et sur qui je m’appuie en sollicitant les Faveurs… - Ô SEIGNEUR ! Toi qui m’as guéri en effaçant définitivement mon mal, Toi qui m’as protégé contre ceux qui tentaient de m’opprimer… -Daigne couvrir mon honneur sous Ton Voile gracieux, parachever mes affaires et accroître indéfiniment mes Avantages -Ô Toi qui satisfais à la requête de celui qui T’implore ! Condescends à exaucer ma prière que voici… - Ô DETENTEUR de la Splendeur et de la Majesté Absolue ! Puisses-Tu préserver la pureté de mes Faveurs, Toi le Meilleur GARANT ! Leurs rituel de chaque dimanche matin, dire les louanges de Dieu en récitant des Xassaïdes. Dès l'aube de mélodieuses voix se faisaient entendre partout dans la maison des Seck. Il n'y a rien de plus merveilleux que d'être réveillé par les Xassidas de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul se disaient-ils. C'est pas n'importe quel écrit car ces vers étaient destinés au Tout Puissant, Le plus grand des créateurs. Rien que le fait d'entendre le cris des hommes en prononçant ces douces paroles, c'est un pure bonheur. Le chef de la famille était accompagné de ses trois fils, tous vêtus de Baye-Lahat beaux comme des anges et à côté de chacun une tasse de café Touba préparé par Tata Kathy. C'était juste beau a voir, on ne cesserai de les contempler tellement qu'ils se donnaient à fond. Ndack se contenter de les prendre en vidéo avec les larmes aux yeux voyant les quatres hommes de sa vie sans oublier d'embaumer la cour de la maison de parfum. Plus le temps passaient et plus ils augmentaient le son de leurs voix avec une forte envie de continuer. Chaque jour après la prière du Fadj'r toute la famille lit le Coran avant que chacun n'aille vaquer à ses occupations, Père Malick ne badine pas avec la négligence de la prière. Peut-être qu'ils n'ont pas eu de l'amour maternel mais leur daron a su jouer son rôle à la perfection. Avant leur 18 ans ils ont su lire et écrire le Coran tous les quatre en bons musulmans, il l'est a éduqué aussi dans les Xassaïdes ce qui a fait d'eux des Mouride Sadikhe. Des minutes plus tard ils avaient fini et ont clôturé par des prières faites par Cheikh. Comme la plupart du temps Père Malick a tenu a leur touché quelques mots avant de les libérer. Père Malick: Al-hamdoulillah Rabbi Al-Amine, yalla neu yalla yokk weirr bi, deifal niou djam, tawfeixx akk baneix boudoul djeixx tei weireul batt yii mashallah sama djang kattou Xassida yii beigg naa lol. C'est ce que j'ai toujours voulu dans ma vie, une famille comme celle-ci. Je ne regrette pas votre existence. N'oubliez jamais que la vie est éphémère, rien n'est éternelle. Aidez vos proches en cas de besoin et surtout dans la plus grande discrétion car un bon m******n procéde ainsi. Vous êtes ma plus grande fierté sur cette Terre et je vous aime tous énormément, yalla naleinn yalla sammal bopam tei arr leinn si leipp louyy lorraté sih barké borom Touba. (Que Dieu vous protège du mauvais œil). Priez pour votre mère avant de vous lever et n'oubliez pas Kathy, qu'Allah la protège et qu'il lui accorde une longue vie. Ils exécutèrent en formulant des prières comme le voulu leur père. Après ça ils fermèrent chacun leurs livres sacrés et se posèrent dans le salon en attendant le petit déjeuner. Tata Kathy était entrain de servir tandis que Ndack prenait en photo son père et ses frères. Ndack: Mon bébé souris un peu au moins, on dirait que ça ne va pas aujourd'hui car même tout à l'heure j'avais remarqué que tu n'étais pas trop enthousiaste alors que les Xassaïdes sont tes points faibles. Qu'est-ce qui ne va pas? Tu es malade ? Demanda Ndack au petit Cheikh Cheikh: Non je vais bien c'est juste que je ne me sens pas trop en forme mais ça va. Clauvice: Petit frère Ndack a raison même moi j'ai remarqué celà, tu as mal quelque part? Cheikh: Non rassurez-vous tout va bien al-hamdoulillah, répond t-il en s'efforçant de sourire. Sidy: C'est juste sa meuf qui lui manque rien d'autre, fit-il en le tacquinant. Père Malick: Laisse-le tranquille il n'est pas comme toi, je suis au courant de tes petits conquêtes tu sais. Sidy: Papa tu ne t'es pas trompé de personnes par hasard, je suis réglo moi. Père Malick: J'en saurai quelques choses n'oublie pas que j'ai déjà passé ce stade tu ne peux pas faire quelque chose que j'ignore. Ndack: Mais où est Tonton Birame je ne l'ai pas vu ce matin? Clauvice: J'étais juste sur le point de le demander, Cheikh où est-il ? Cheikh: Je l'ignore, répondit-il d'un ton sec. Père Malick: Il m'avait dit qu'il allait sortir aujourd'hui, sûrement c'est pour son business. Allez votre tante nous appelle il est l'heure d'aller mangé. C'était du lakhou leuteuri (bouilli) comme plat et ils en raffolent tous sans exception surtout Clauvice le cordon bleu. La plupart des weekends c'est lui qui cuisine à la maison au plus grand bonheur de tous vu comment il est doué dans ce domaine. Ils étaient tous assis à même le sol en mangeant ensemble dans le même bol comme l'exigeait Père Malick. Il dit qu'ils sont au Sénégal et que c'est le pays de la Teranga, le fait de manger ensemble dans un même bol unit des coeurs et renforce les liens. Il dit souvent à ses fils qu'importe leurs rang social il ne doivent guère oublier ce qu'ils sont, en plus pour qu'une famille soit soudée il faut qu'ils partagent tout et s'entraide. Ils étaient tous occupés à déguster le délicieux plat qui leur étaient présenté sans oublier de remercier Tata Kathy pour la peine qu'elle s'est donnée en cuisinant. Après ceci c'est les garçons qui ont aidé à débarrasser avant de regagner leurs chambres respectifs chacun pour se changer. Sidy était dans la sienne quand d'un coup son téléphone se mit à sonner montrant ainsi un appel entrant de sa chérie, c'est avec le sourire scotché aux lèvres qu'il décrocha. PDV de Ndella: Moi: Assalamou-Aleykoum Tonton Abdallah, comment ça va? Abdallah: Maleykoum-Salam ma fille ça va bien al-hamdoulillah et toi? Moi: Je vais bien aussi al-hamdoulillah. C'est ma mère qui m'a envoyée vers vous, dit-elle honteuse. Abdallah: Qu'est-ce qu'elle me veut? lui questionne t-il d'un ton sec. Moi: Elle m'a demandé de vous dire de nous aider en nous donnant en crédit 3 kilos de riz et 2 l****s d'huile et après demain inch'Allah elle vous payera. Abdallah: Seu yay moh neixx deugg deugg, moleu geuneu xamnii que doumako leibal dara. Mann yorouma maison d'aide alimentaire beu souko neixé rek nieup dimaa leip sans fayy, yeinn kouléinn topp dineu danou. (Ta mère est vraiment marrante, elle sait bien que je ne vais rien vous donner en crédit. Ici ce n'est pas une maison d'aide alimentaire pour que tout le monde se permette de venir quand il le veut et prendre quelque chose sans payer, si je ne prends pas précautions avec vous je finirai par faire faillite.) Moi: S'il-vous-plaît Tonton ne dites pas celà, je vous promets qu'on vous payera tout inchallah. On me payera ma bourse la semaine prochaine inch'Allah et la première chose que je ferai sera de vous payer. Abdallah: Est-ce que tu sais ce que ta mère me doit? Ça fait des semaines qu'elle n'arrête pas de m'emprunter de l'argent. Moi: J'en suis consciente et je suis désolée mais s'il-vous-plaît faites une exception juste pour aujourd'hui. Abdallah: Vous me devez 32.400frs, me dit-il après avoir vérifié le cahier de dette. Franchement je ne peux rien ajouter je suis désolé. Moi: Ayez pitié Tonton Abdallah, juste pour aujourd'hui. Abdallah: Ma fille mets-toi un peu à ma place, tu sais que la marchandise ne m'appartient pas et l'argent non plus. Chaque semaine je dois effectuer un versement à celui qui me livre les denrées en plus j'ai des épouses et des enfants à nourrir sans oublier toute ma famille qui se trouve en Guinée, ils pensent tous que je suis le plus riche alors que je ne fais que gérer la boutique. Je suis vraiment désolé ma fille. Moi: Oui je comprends parfaitement votre position, merci et bonne journée. Abdallah: Bonne journée à toi aussi. Que c'est dur cette vie! C'est difficile d'accepter ses dires mais il a raison sur toute la ligne, on lui doit beaucoup comme ça. Mais la semaine prochaine lorsque je toucherai ma bourse je ferai tout pour le payer, il nous a aidé des milliers de fois, aujourd'hui s'il refuse c'est parce-que c'est vraiment dur de son côté aussi. Je me demande bien ce que je dirai à ma mère une fois à la maison. C'est ça la vie qu'on mène depuis la mort de Papa. Ma mère est une haalpulaar et mon père un wolof, au début de leur mariage les parents de ma mère n'étaient pas d'accord du fait que leurs fille se marie à quelqu'un d'une autre ethnie. Ses parents l'avaient mis dans un dilemme afin qu'elle choisisse entre sa famille et son amant et voulant se battre pour son amour elle avait fini par choisir mon père. C'est ce qui explique le fait que mes sœurs et moi ne connaissons pas nos grands parents maternels, même s'ils sont toujours en vie. Mon père travaillait comme employé dans une grande entreprise à l'époque mais depuis sa mort on vit dans une galère pas croyable. On est quatre à la maison et tous des femmes, je n'ai pas eu la chance d'avoir un frère. Mes grandes sœurs sont des jumelles, Aïcha et Khadija. Aïcha était mariée à un jeune homme qui l'aimait profondément mais son mari était mort le jour de leur mariage. Après que leur union fut scellé. Je n'imagine même pas les durs moments qu'elle a vécu, depuis lors elle a perdu goût à la vie, mais grâce à notre infaillible soutien des mois plus tard elle avait repris sa vie en main. Khadija, est toujours célibataire et travaille comme femme de ménage dans un hôtel de la place. C'est un peu dur de notre côté mais bon on s'en sort de temps en temps. Bref assez parlé de moi, j'étais entrain de rentrer chez moi quand j'ai croisé Badou qui me regardait avec un sourire malicieux aux lèvres. Qu'a t-il à le dire cette fois celui-là? Moi: Je te conseille de t'écarter de mon chemin car je n'ai pas que ça à faire, lui dis-je d'un ton qui n'attendait aucu réplique. Badou: Je parie que tu viens de la boutique d'Abdallah mais qu'il a refusé de te donner quelques choses en crédit. Moi: Et après? En quoi celà te concerne? Badou: Est-ce que tu t'es vu Ndella? Un femme Belle et attirante comme toi ne mérite pas de vivre ce genre de situation vraiment. Moi: Ah bon? Quel genre de situation je mérite de vivre? Badou: Je crois que tu ne te rends pas compte de la beauté dont Dieu t'a doté. Il suffirait juste de claquer les doigts et que les hommes se mettent à tes pieds, moi je t'aime beaucoup et je te l'ai dit mainte fois. Moi: Wallah tu fais pitié, t'as fini car je dois partir j'ai d'autres chose à faire. Badou: Pense à ce que je t'ai dit, allez prend ça, dit-il en me donnant un billet de banque vert. Ndélla: Primo que ça soit la première et la dernière fois que tu m'interpelles pour me dire des futilités, Secondo sache que je ne serai jamais avec toi je préfère mourir célibataire et Tercero je ne suis pas une mendiante et tu ne m'as pas entendue demander de l'aide, lui lançais-je avant de le dépasser. Je me demande quand est-ce qu'il va changé? On habite le même quartier depuis des années mais il est toujours le même, il croit être supérieur aux autres. Badou est le genre d'homme qui pense qu'il peut avoir toutes les filles juste parce-que ses parents sont aux as, mieux vaut ne pas compter sur moi car il ne m'aura jamais dans ses filets. Au fond je sais qu'il est quelqu'un de bien car je le connais très bien et on s'est fréquenté vu qu'on habite ensemble depuis plusieurs années, c'est juste son côté audacieux que je n'aime pas du tout. Mais bon il fallait que je le remette à sa place pour que la prochaine fois il sache comment se comporter avec moi. Des minutes plus tard j'ai trouvé ma mère à la porte d'entrée de la maison devant sa petite table qu'elle avait chargé de légumes. Maman Soukeyna: Hey Ndella tu as duré chez Abdallah, tu ne l'as pas trouvé à la boutique ou quoi? Moi: Bien-sûr que oui, je l'ai trouvé à la boutique. Maman Soukeyna: Pourquoi tu n'as rien avec toi ou il a refusé de te donner du riz? Moi: Oui maman c'est ça mais franchement on lui doit beaucoup, il m'a expliqué les raisons pour lesquelles il ne peut plus rien donné. Maman Soukeyna: Oui je sais qu'on lui doit beaucoup, tu vois depuis ce matin je n'ai quasiment rien vendu les temps sont vraiment durs. Ndélla: Mais qu'est-ce qu'on va préparer pour le repas car là il commence à faire tard. Maman Soukeyna: Je ne sais même pas, toi même tu vois qu'il n'y a rien dans la maison. À part de la poudre de mil (soungouf), dit-elle avec tristesse. Ndélla: Maman tout ça finira par s'arranger un jour inch'Allah par la volonté d'Allah. Je vais prendre cette poudre de mil et préparer du fondé (bouillie) c'est mieux que rien en plus il y'a du sucre dans la maison. Maman Soukeyna: Prend ces 150frs pour acheter du lait caillé. Moi: Non garde-les j'ai 200frs avec moi, je vais en acheter avec. Allez je te laisse. Franchement ceci ne représente plus grand chose pour nous car on a fini par nous y habituer de plus il n'y a pas d'enfants dans la maison donc on peut gérer seul. Habitant dans un quartier de la banlieue, dans une modeste maison on s'en sort un peu difficilement mais bon avec la force du Tout Puissant on arrive à gérer. Pour ne pas plus perdre de temps je me mis faire du "arraw" c'est à dire de petites boules avec la poudre de mil en y ajoutant de l'eau et en remuant avec ma main pour préparer le fondé, je suis peut-être une jeune fille sénégalaise qui aime prendre soin d'elle mais je sais cuisiné tous les plats de notre pays. Avec mon caractère et ma joie de vivre, personne n'arrive à savoir ce que je vis car je m'occupe de moi de telle sorte qu'on dirait une princesse. Je suis le genre de fille qui ne fait pas confiance trop vite c'est ce qui explique le fait que je n'ai pas beaucoup d'amis. Je plutôt le genre de fille qui n'a que des garçons comme ami, je ne fais qu'errer avec des mecs parce-qu'ils sont tous sauf hypocrite. Mon meilleur ami même est un mec Kader et on a grandi dans le même quartier, nos maisons sont à quelques pas. J'étais en pleine préparation du fourneau quand il s'est pointé, il m'aime trop le mec. Kader: La plus grande des lâcheuses au monde, ça fait combien de jours que je ne t'ai ni vu ni entendu? Moi: Hiiiii ne dis pas ça yow tamit, tu sais avec les cours je n'ai pas trop de temps mais je t'assure tu m'avais manqué. Kader: Même si tu es occupée tu ne peux même pas prendre deux secondes et me faire signe, tu as un téléphone non? Moi: Sur ce coup mom tu as raison, wa legii désolé ça ne va plus se reproduire. Kader: Ou bien tu t'es trouvé un nouvel ami à l'université? Moi: Quoi? Même pas, toi même tu sais que trop d'amis ne m'intéresse pas. Sinon comment tu vas? Kader: Je ne me plains pas comme le prince que je suis, dit-il en souriant. Moi: Avec ta laideur légendaire là, je passe. Et ton père il me manque trop, comment va t-il? Kader: C'est toi qui nous a laissé non? Je vais passer la journée ici, dis-moi qu'est-ce que tu prépares aujourd'hui? Moi: Une bonne idée comme ça on va rattraper le temps perdu, je prépare du fondé. Kader: Pourquoi du fondé, votre ravitaillement est-il fini? Moi:....................(silence) Kader: Au dernières nouvelles on ne se cachait rien en plus on vit les mêmes situations. Tu peux tout me dire et tu le sais. Moi: Oui c'est ça, il n'y a plus rien à la maison et Tonton Abdallah ne nous a rien donné par crédit car on lui doit beaucoup. Kader: Tu sais Ndella la vie est trop dur mais c'est juste pour un temps déterminé ça ira inch'Allah, juste gardons foi en Dieu, fit-il en mettant ses mais sur ses poches. Prends ça et prépare du riz et tu gardes le "arraw" pour une autre fois. Ndélla: Non je ne peux pas accepter en plus 3000frs c'est beaucoup toi aussi. Kader: Tu sais il y'a à peine trois jours on était dans la même situation mais la copine de Mouha nous a un peu dépanné et elle m'avait offert vingt mille en me l'envoyant par Orange Money sans que personne ne le sache. J'y ai réglé quelques soucis personnels et le reste je l'avais juste sur moi. Moi: Merci beaucoup Kader c'est gentil. Kader: Le mot merci n'existe pas entre nous, on est de meilleurs amis. Bref hum tu es plus enthousiaste tu as un copain maintenant sans que je ne le connaisse? Moi: Non c'est juste que ça fait à peine vingt quatre heures qu'on est ensemble, affirme t-elle l'air heureuse. Kader: En plus tu confirmes, j'espère juste qu'il est plus vilain que moi, allez raconte. Ndélla: Moh deimal nga tokk kokou xolou leu saxx, ça c'est passé................................... Je lui avais raconté ma discussion avec Sidy sans rien omettre. Chez La Famille Seck Il était vingt trois heures passées et Clauvice était dans sa chambre connecté sur les réseaux sociaux, Cheikh près de lui. Puisque c'est dimanche il devrait tôt se mettre au lit mais il lisait sur f*******: un message d'anonymat d'une fille qui avait le cancer et il était trop touché. Du fait qu'une adolescente souffre d'une telle maladie sur le champ il a voulu la connaître pour être à ses côtés et la soutenir mais c'est difficile de savoir qui c'est puisque le message est anonyme et c'est publié dans un groupe privé. D'un coup il a vu Cheikh près de lui manipulant lui aussi son téléphone alors qu'il avait cours le lendemain. Clauvice: Demain c'est lundi Cheikh, n'as-tu pas cours à 8h? Cheikh: Bien-sûr j'ai cours à 8h. Clauvice: Donc qu'est-ce que tu fais ici, tu devrais déjà être au lit n'est-ce pas? Cheikh: Je passe la nuit içi. Clauvice: Quoi? Qu'est-ce qu'il y'a? Cheikh: Tu ne veux pas que je dorme avec toi? Clauvice: Toi même tu sais que ça ne me dérange pas, pourquoi tu ne veux pas dormir dans ta chambre? Cheikh: Rien c'est juste que je veux passer la nuit içi. Clauvice: C'est Tonton Birame? Il t'a fait ou dit quelque chose qu'il ne fallait pas? Où bien il te dérange? Cheikh: Non même pas il n'y a rien rassure toi. Tout va bien. Clauvice: Tu sais tu peux tout me dire? Y'a quelque chose avec lui? Cheikh: Non toi aussi, tu sais très bien qu'il ne me ferait jamais de mal. Clauvice: Oui tu as raison, comment j'ai pu penser celà. Mais écoute-moi si tu restes ici pour passer la nuit il pensera qu'il te dérange où chose de ce genre ce qui risquerait de le vexer. C'est comme si tu l'évitais et ce n'est pas joli, lorsqu'il rentrera tu pourras venir et dormir tant que tu voudras ici car ça ne me dérange pas, toi-même tu sais celà. Cheikh: Oui tu as raison. Clauvice: Allez bye à demain inch'Allah, passe une bonne nuit sous la protection d'Allah SWT. Cheikh: Merci et toi de même. Cheikh ne voulait rien dire à son frère pensant aux menaces que lui avait fait son Tonton la nuit passée. D'une part il sait que son frère a raison sur toute la ligne c'est pourquoi il n'avait plus d'arguments. Son plan de ne pas dormir dans sa chambre est tombé à l'eau, il ne lui restait plus que d'aller rencontrer le vieux pervers et l'affronter. Il marchait lentement vers sa chambre de peur que ce qui s'était passé la nuit dernière ne se reproduise. Il avait pris sa force à deux mains pour dire ses quatre vérité à son pervers d'oncle. C'est ce qu'il s'était dit avec conviction mais il perdit ses mots lorsqu'il a poussé la porte de sa chambre. Tonton Birame était allongé sur le lit mais nu, on aurait dit un enfant qui venait de naître. Il ne s'était couvert de rien. Il avait un sourire sournois aux lèvres l'appelant tout en lui faisant signe des mains. Le petit Cheikh était comme paralysé ne sachant plus quoi faire. Il voulait ressortir de la chambre mais son oncle l'avait déjà rattrapé avant de refermer la porte à clé poussant ainsi son neveu sur le lit. Il le déshabillait furax mais tout excité. Cheikh ne se laissait pas faire et se débattait mais on dirait que ceci augmentait l'envie et le désir de son oncle, il était du genre sexuellement agressif. Un vrai sadomaso ! Il avait bien pris le soin de mettre sa main sur la bouche de son neveu afin qu'il ne crie pas. Lorsque Cheikh était nu avec le visage inondé de larmes Tonton Birame l'avait retourné pour avoir la position qu'il voulait pour bien le pénétrer. Tonton Birame: Tayy réik lalayy k*tt banga kheum, djouteul bou saff sapp. (Je vais bien te b****r aujourd'hui) Subitement il a commencé à faire des vas et viens sur Cheikh en lui faisant mal mais il ne s'en souciait guère Il continua sa besogne en laissant des jurons "ahhhh", "putin que ton c*l est bon et serré", "waouwww ouyyyy". ****************************** La pauvreté toujours au premier rang des soucis... y'a t-il un remède pour ça?? Pensez-vous que l'amitié entre une fille et un garçon, est possible??? Qu'est-ce qui pousse Tonton Birame à se comporter ainsi avec le fils de son cousin germain???
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD