CHAPITRE XIX Ô soleil levant, dont les joyeux rayons invitent ma belle à des jeux champêtres ! dissipe le brouillard, rends au ciel tout son azur, et ramène mon Orra devant mes yeux. Bannis donc cette irrésolution qui te tourmente ; quand les pensées sont un supplice, les premières sont les meilleures. C’est une folie de partir ; mais c’est une mort de rester. Allons vite, allons trouver Orra. Chanson lapone. Tandis que le sommeil faisait oublier à ses camarades les fatigues et les dangers de leur profession, Dunwoodie n’avait goûté qu’un repos souvent interrompu par l’agitation de son esprit. Dès que les premiers rayons de l’aurore commencèrent à succéder à la douce clarté de la lune, il quitta le lit sur lequel il s’était jeté tout habillé et se leva plus fatigué que lorsqu’il s’étai

