CHAPITRE XXIV-2

2770 Words

Frances Wharton avait cru que le destin, après avoir mis en danger la vie de son frère et égaré la raison de sa sœur, ne pouvait lui réserver de nouveaux chagrins ; mais le soulagement que lui fit éprouver la déclaration d’Isabelle mourante lui apprit qu’une autre cause avait contribué à plonger son cœur dans l’affliction. Elle reconnut toute la vérité sur-le-champ ; elle apprécia la délicatesse qui avait empêché Dunwodie de mieux s’expliquer. Tout tendait à augmenter l’estime qu’il lui inspirait ; elle regretta que son devoir et sa fierté l’eussent portée à concevoir de lui une opinion moins avantageuse, et se reprocha de l’avoir éloigné d’elle en proie au chagrin, sinon au désespoir. Cependant il n’est pas dans la nature que la jeunesse se livre à une affliction excessive, et Frances, a

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