Chapitre VZèle de l’auteur pour l’honneur de sa patrie. Il fait une proposition avantageuse au roi, qui est rejetée. La littérature de ce peuple imparfaite et bornée. Leurs lois, leurs affaires militaires et leurs partis dans l’État. L’amour de la vérité m’a empêché de déguiser l’entretien que j’eus alors avec Sa Majesté ; mais ce même amour ne me permit pas de me taire lorsque je vis mon cher pays si indignement traité. J’éludais adroitement la plupart de ses questions, et je donnais à chaque chose le tour le plus favorable que je pouvais ; car, quand il s’agit de défendre ma patrie et de soutenir sa gloire, je me pique de ne point entendre raison ; alors je n’omets rien pour cacher ses infirmités et ses difformités et pour mettre sa vertu et sa beauté dans le jour le plus avantageux. C’

