CHAPITRE 4📌

4117 Words
Moi- Bonsoir... Ce fut la seule chose qui rĂ©ussit Ă  sortir de ma bouche. J'avais les yeux soudĂ©s aux siens, aussi sombres qu'un puits sans fond, PĂ©nĂ©trants et extrĂȘmement dĂ©stabilisants. J'Ă©tais en proie Ă  cette mĂȘme hypnotisante domination, n’arrivant plus Ă  dĂ©tacher mes yeux de lui. Oh, je faisais moins la maligne. Et avant que je ne comprenne ce geste, il pris ma main et y dĂ©posa un baisĂ© les yeux toujours encrĂ©s dans les miens. À prĂ©sent mal Ă  l'aise, je retire vivement ma main Les joues Cramoisies. Ce n’était qu’un baisemain mais le personnage devant moi Ă©tait si intimidant qu’aucun son ne sortait de ma gorge. Je me ressaisis adoptant une posture un peu plus correcte. Et il se retourna vers les filles pour les saluer d'un simple mouvement de tĂȘte. Elles Ă©taient encore l et pourtant avec ce petit moment, J'en avais presque oubliĂ© leur existence. C'est la qu'un homme, le mĂȘme qui nous avait apportĂ© les invitations dans les couloirs du tribunal s’approcha du tĂ©nĂ©breux personnage pour lui souffler quelque mots Ă  l'abri des oreilles indiscrĂštes dans une langue qui m'Ă©tais totalement inconnue. Le sombre personnage se redressa soudain rembruni et dĂ©clara d'une voix oĂč perlait clairement de l'irritation : Duc KhaĂŻl - Peter, veuillez installez ces Demoiselles Ă  ma table je vous prie.Lança t’il puis disparĂ»t. Peter- Par ici Mes Demoiselles. DĂźt le fameux Peter d'une voix beaucoup plus courtoise. Je sors de ma torpeur remarquant que j'avais les yeux rivĂ©s vers la direction oĂč Ă©tait parti ce Duc. CroĂ»te! Ressaisis-toi Sasquia. Alessia - Quelle politesses ! Commenta t'elle. Il nous installe sur une table chic et assez Ă©loignĂ© me des autres. Alessia- Oh, Mon Dieu ! Nous sommes des royales invitĂ©es. Lança t’elle en peinant maĂźtriser son excitation. Elle semblait ĂȘtre la seule Ă  se rĂ©galer de cette situation car Elisa elle, avait les yeux rivĂ©s sur la table de ce Oliveira. Elle devrait y ĂȘtre elle aussi vu que Tous les agents du bureau qui ont prit part Ă  ce procĂšs y Ă©taient. Je ne comprenais pas grand chose Ă  cette soirĂ©e pour dire vrai. Peter avait Ă  son tour disparu aprĂšs nous avoir installĂ© tandis que Eli et Aless avaient engagĂ© une conversation houleuse Ă  laquelle je n'avais aucune envie de prendre part, alors je m'appliqua Ă  identifier certaines tĂȘtes : des hommes riches avec ce qui semblait ĂȘtre leurs escortes, Des femmes refaites de la tĂȘte au pied, parĂ©es des bijoux hors-pris pour impressionner et en mettre plein la vue! Des femmes perfides et assoiffĂ©es de pouvoir, assoiffĂ©es d'argents, croqueuses de diamants, il y en avait de toutes sortes. Toutes les espĂšces de ce monde de façade Ă©taient rĂ©unies dans cette mĂȘme salle. Quelques couples paraissaient vrais et discrets tandis que les rires trop aigus de certaines dames ne faisaient pas passer leurs couples inaperçus. Comment j'ai fais pour atterrir ici! J’étais entrain de rĂȘvasser quand je sentis Une ombre hĂ©rissante derriĂšre moi puis passa pour se mettre Ă  ma droite. Il s’agissait du Duc l'expression plus dangereuse qu'il y'a quelques minutes. Les plis durs sur son visage pourtant qui frĂŽlait la perfection redoublĂšrent. Une barbe naissante ombrait sa mĂąchoire volontaire. Les filles semblaient plus qu’intimidĂ©es et moi aussi. Soudain, il se retourna vers moi rictus aux lĂšvres et lança d’une voix infiniment dĂ©stabilisante : Duc KhaĂŻl - Un jus de fruit ? Pour toute rĂ©ponse , J'acquiesça puis l'instant d'aprĂšs un serveur dĂ©posa un verre contenant un liquide rouge. J'y trempa rapidement mes lĂšvres. Je m'attendais dĂ©jĂ  Ă  ce qu'il exige des excuses Ă  nouveau. Si plus tĂŽt je l’aurais dĂ©fiĂ©, ce soir je capitulerai pour Elisa. Je ne voulais en aucun cas lui crĂ©er des problĂšmes car je savais Ă  quel point ce travail comptait pour elle, je lui devais au moins ça. Duc KhaĂŻl - Je vous trouve bien silencieuse Miss Stuart ! Remarqua t’il en rompant brutalement le silence. Moi- comment connaissez-vous mon nom... Monsieur. Duc KhaĂŻl - Primo, vous n'avez le choix qu'entre "Monsieur Le Duc" et "Votre grĂące". Exposa t-Il; et secundo, Vous devriez savoir que Rien ne m'Ă©chappe Miss Stuart, Absolument rien. FinĂźt-Il d'une voix vibrante. J'arrima mon regard au sien et le regretta aussitĂŽt car ses yeux noirs et intimidants me dĂ©visageaient avec intensitĂ©. Alors Instinctivement, je posa ma main sur la longue fente de ma robe en jurant intĂ©rieurement. Alessia, plus jamais je ne la laisserai m'habiller. Duc KhaĂŻl - Je suis curieux de connaĂźtre les raisons de votre prĂ©sence au tribunal. Êtes vous de parentĂ© avec l'accusĂ©? Cela m'Ă©tonnerait fort. ReprĂźt-Il. Moi- À moi aussi. Murmurais-je avant de me taire soudain me rendant compte que cette phrase possĂ©dait un double sens que seule moi puisse comprendre. Il fronça ses sourcils. Moi- Enfin je veux dire que... j'Ă©tais lĂ  pour soutenir mon amie. Duc KhaĂŻl - Votre amie? ReprĂźt-Il en levant un sourcil. Moi- Oui, Elisa. C'est grĂące Ă  elle que cet indiv... Enfin que Monsieur Oliveira a Ă©tĂ© innocentĂ©. Il arqua un sourcil en vrillant son regard sur Elisa qui elle, regardait fixement la table en face laissant Alessia blablater toute seule. Duc KhaĂŻl - Hum. Ce Fut le seul son qui sortĂźt de sa gorge avant qu'une annonce coupe court ce dĂ©but de conversation. Le fameux chanceux prĂźt place sur la scĂšne remerciant les invitĂ©s, puis s’excusa de toute l’agitation qu’avait causĂ© son accusation. Le regard insistant du Duc ne m'avait pas quittĂ© alors je fis mine de m'intĂ©resser Ă  ce discours avant qu'une phrase me percute. Non pardon, avant qu'une phrase NOUS percute Alessia et moi. Mr Oliveira- ...Je remercie MaĂźtre Frost pour sa formidable performance qui a permis que je sois Ă  vos cĂŽtĂ©s ce soir. Je salut son courage et sa dĂ©votion. Á lui seul il a su dĂ©terrer la vĂ©ritĂ© et l’a dĂ©montrer aux yeux de tous. Sans Son courage et son dĂ©vouement.... J’arrĂȘte automatiquement d'Ă©couter regardant Elisa venait de se lever pour se diriger vers le couloir en direction des toilettes. Mais qu’était-Il donc entrain de se passer? C’était Elisa qui avait rassemblĂ© les preuves, Elisa qui s’était battue jours et nuits pour tenter de donner un sens Ă  ce procĂšs Alors je ne comprenais pas toute cette mascarade. Il n'arrĂȘtait pas de chanter les louanges d'un supposĂ© brave homme qui n’avait mĂȘme pas levĂ© le petit doigt, se contentant de savourer les efforts d’une autre personne. Je me lĂšve immĂ©diatement aprĂšs avoir entendu sa derniĂšre phrase : Mr Oliveira- ... Et remercions le Duc Romanov de nous avoir honorĂ© de sa prĂ©sence ce soir. Slow s'il vous plaĂźt. Lança t’il. Il descendait de son estrade sous les applaudissements tandis que j'avais quittĂ© la table sous le regard du Duc. Je m'approche de plus belle de cet individu ingrat au ventre bedonnant qui serrait des mains tout sourire Ă  cĂŽtĂ© des couples dĂ©jĂ  sur la piste pour dĂ©buter Un Slow. Moi- Qu'est-ce que c'est que tout ce cirque ! Sifflais-Je en le dĂ©visageant avec mĂ©pris et dĂ©goĂ»t. Il s’écarta des invitĂ©s et me scruta de bas en haut puis Ă©tira ses lĂšvres d’un dĂ©goĂ»tant sourire. Mr Oliveira- Bonsoir Mademoiselle, Vous m'accordez cette premiĂšre danse? Sur le point de le gifler, je pris sur moi en serrant mes poings. Moi- Je pourrais vous bĂąillonner de l'autre cĂŽtĂ© de cette salle, Ordure ! Oui, ce langage distinguĂ© que je tentais de pour faire bonne figure quitta mes lĂšvres Mr Oliveira- Je vous demande pardon ? FĂźt-Il visiblement surpris par mon audace. Moi- Elisa Jones, Ça ne vous dit rien ? Explosais-Je tout en mesurant ma voix pour ne pas attirer l'attention. Pour l'instant. Son expression parĂ»t soudain plus mĂ©prisant. Moi- C'est elle qui a rassemblĂ© les preuves vous en ĂȘtes conscient et pourtant vous l'avez humiliĂ©e en dĂ©signant ce bon Ă  Rien Blondinet stupide et arrogant comme votre sauveur ! Mr Oliveira- MaĂźtrisez-vous jeune fille ! Gronda ce dernier; Je pourrai ... Il fut coupĂ© par La silhouette imposante du Duc. Duc KhaĂŻl- Quoi! Vous pourriez quoi ! Il pĂąlĂźt immĂ©diatement suite Ă  cette voix qui sonnait comme un tonnerre. Il chercha en vain une rĂ©plique. Moi- Vous ĂȘtes une SaletĂ©, Un ingrat ! EspĂ©rez ne jamais croiser mon chemin, je pourrais vous le faire regretter. Mr Oliveira- Je ne vous permet pas... Moi- Je n'ai aucunement besoin de votre f****e permission. Vous ĂȘtes misĂ©rables, Tous autant que vous ĂȘtes ! Finis-je puis tourna les talons en fusillant au passage le Duc de mes yeux assombris. Duc KhaĂŻl- Je vous veux demain dans mon bureau Nolan! DĂ©clara t-il d'une voix rauque. J'emprunte un chemin au hasard sans trop savoir oĂč il menait et me retrouve sur un balcon vertigineux. Je serrais la rambarde si fort que le sang avait quittĂ© Mes doigts. Cette soirĂ©e Ă©tait une mauvaise idĂ©e. Tout ce temps perdu Ă  essayer de me maĂźtriser faillĂźt partir en fumĂ©e en un rien de temps... Elisa ne mĂ©ritait pas ça. Je ne pouvais mĂȘme pas imaginer dans quel Ă©tat elle se trouvait actuellement. Et Alessia... elle Ă©tait tellement choquĂ©e qu'elle ne bougeait plus. J'inspire un bon coup et pris mon tĂ©lĂ©phone. Il fallait absolument que je sorte d'ici avant de commettre l'irrĂ©parable. "Appel tĂ©lĂ©phonique: " "Moi- Leyton, tu peux passer me rĂ©cupĂ©rer s'il te plaĂźt?" "Leyton- PoupĂ©e, Ça ne va pas ?" "Moi- je t'en prie viens me chercher." Je ferme les yeux essayant de reprendre une respiration normale et de maĂźtriser cet excĂšs de colĂšre. "Leyton- Sasquia qu’est-ce qui se..." "Moi- Leyton s'il te plaĂźt..." J’ouvre les yeux et regarde avec horreur ma main trembler. "Leyton- J'arrive PoupĂ©e, Calme toi." Le savoir venir m'apaisa si bien que les battements de mon cƓur se firent plus rĂ©guliers. Mais ce n'Ă©tait pas encore ça. Je reste quelques minutes les yeux fermĂ©s tentant de respirer normalement quand je reçus un message : [Leyton- Sors, je suis lĂ  PoupĂ©e. ] Sans plus de cĂ©rĂ©monie, j'Ôta ces talons qui limaient ma chair et descends les escaliers en les tenant. J'arrive pieds nus dans le hall. Moi- C'est quoi cette robe! Je tira sur l'ourlet de l'autre cĂŽtĂ© provoquant une seconde fente et desserra la fermeture. Quelques invitĂ©s encore prĂ©sents dans le hall d'entrĂ©e me considĂ©rĂšrent comme une extra-terrestre mais tout ce qui m'importait c'Ă©tait de sortir de cet endroit. Je m'avança de plus belle et vu sur l'autre escalier qui menait je ne sais oĂč, Le Duc qui semblait accueillir ou raccompagner ce qui semblait ĂȘtre une personnalitĂ©. Mais ça aussi je m'en foutais, Royalement ! Je vis Leyton Ă  l'extĂ©rieur discuter avec les gardes postĂ©s devant les portes VitrĂ©es et tenta de lui faire signe quand une main en titane se referma sur mon bras. Ce contact m'Ă©lectrisa. Je me retourna pour faire face... au Duc. Comment avait-il fait pour descendre aussi vite ? Duc KhaĂŻl- Vous allez quelque part Miss Stuart ? Moi- LĂąchez-moi, Je n'ai pas de compte Ă  vous rendre. Si ça ne tenait qu'Ă  moi je n'aurais jamais mis les pieds ici! Lui crachais-Je Ă  la figure, Oubliant presque que je parlait Ă  un Aristocrate puissant et de surcroĂźt Dangereux! Duc KhaĂŻl- justement Miss Stuart voilĂ  oĂč vous vous trompez. Vous me devez des explications! Et pas plus tard que maintenant. Grinça t-Il, mon bras toujours enfermĂ© dans sa grosse main. Moi- Vous ĂȘtes DĂ©testable! Son visage s'assombrĂźt de plus belle. Duc KhaĂŻl- Taisez-vous maintenant! Tonna t’il. Je vis ses mĂąchoires tressauter dangereusement. Et pourtant : Moi- Vous n'avez pas d'ordre Ă  me donner! Un rictus cruel s'afficha sur le coin de ses lĂšvres avant de dire : Duc KhaĂŻl- En ĂȘtes-vous certaine? RĂ©pliqua t'il avant de planter ses prunelles sombres dans les miennes. Le temps s’arrĂȘta. Leyton- Alors PoupĂ©e, on s'en va? Lança t’il comme sorti de nulle part. Je me retourne pour le voir mains dans ses poches, sourcil froncĂ©s. Les deux hommes Ă  prĂ©sent se fusillaient du regard. Moi- Oui. Mais sur le point de m'en aller, je me rendis compte que le Duc ne m'avait toujours pas lĂąchĂ©. Moi- Puis-je rĂ©cupĂ©rer mon bras, Votre grĂące? Sifflais Je Ă  mon tour en appuyant bien sur son titre qu’il semblait tant chĂ©rir. Il me fixa quelques secondes puis me relĂącha avec une lenteur voulue avant de reporter son attention sur Leyton. LibĂ©rĂ©e, j'avance vers Leyton. Moi- On s'en va. Il lĂącha le Duc des yeux et mis sa main sur mon dos pour me guider vers la sortie. Je grimpe dans la voiture sans me retourner et balance mes chaussures Ă  l'arriĂšre. Leyton- Alors, On va oĂč PoupĂ©e ? Moi- Loin d'ici. Sans un mot, Il dĂ©marra. On venait de rouler depuis prĂšs de trois heures, faisant un saut Ă  la rĂ©daction le temps que Mon ange gardien rĂ©cupĂšre ses affaires. Il revĂźnt dans la voiture quelques minutes aprĂšs avec de quoi grignoter. Leyton - Bien, Vas-tu enfin me dire ce qu'il s'est passĂ© lĂ  bas? Et dĂ©jĂ  ce n'Ă©tait pas le Duc Romanov tout Ă  l'heure ? Grogna t-il. J'avais les yeux rivĂ©s droit devant moi, pourtant il n'y avait rien de captivant. Mastiquant des rĂ©glisses. Leyton-?Et les filles elles sont oĂč ? Je ne le savais pas moi-mĂȘme. Leyton- Okay. Il insĂ©ra le contact; Si tu ne veux pas parler... Moi- Elisa s'est faite avoir. Le coupais-Je. Il se retourna vivement. Leyton- Explique. S'impatienta t-il. Je pose mes mains sur mes cuisses dĂ©voilĂ©es par ces fentes ! Moi- Tout le monde sait comment Elisa s'est sacrifiĂ©e Pour trouver des preuves capables d'innocenter Ce vieux fou! Et bien figure toi qu'il ne l'a pas reconnu. Il a dĂ©signĂ© son avocat comme seul dĂ©tenteur des preuves qui lui ont permis d'Ă©chapper Ă  la prison ! Elisa Ă©tait complĂštement... Oh Mon Dieu. Quand je pense qu'on est en froid. Leyton- Je vois. Vous devriez en parler Mais cette fois-ci tu ne pourras pas dĂ©cider pour elle. La dĂ©cision finale lui revient. Il avait raison, mais je ne pouvais pas me tourner les pouces alors que cet homme riche se moquait d’elle. La place de ce vieux croĂ»ton c’était en prison ! Il ne mĂ©ritait mĂȘme pas d'ĂȘtre innocentĂ©. Quel ingrat ! Leyton- Et puis dĂ©jĂ  pourquoi tu te trouvais avec Le Duc dans Ce hall ? Demanda t'il soudain. Moi- Il... voulait des explications. RĂ©pondis-je simplement. Leyton- Mais encore ? Moi- J'ai faillit sauter Ă  la gorge d'Oliveira alors manifestement il voulait savoir pourquoi... Il tapota son pouce sur le volant. Leyton- Rien que ça ? Je me retourne Ă  sa direction comprenant le sous entendus. Moi- Tu crois que ça me fait plaisir cette situation ? Á quoi tu pensais que je lui quĂ©mandais de l'argent Ă  l'Ă©change de Mes faveurs peut-ĂȘtre? Explosais-Je. Leyton- Mais je n'ai jamais pensĂ© ça voyons! S'emporta t-il Ă  son tour avant de se reprendre; DĂ©solĂ© je ne voulais pas crier je sais que tu dĂ©teste ça, mais j'ai le droit de me poser des questions non? Moi- Et tu as tes rĂ©ponses ! RamĂšne-moi maintenant Je suis attendue Ă  la clinique tĂŽt demain. Sans plus de questions, il dĂ©marra et on s'arrĂȘte peu de temps aprĂšs devant mon immeuble. Je ne l'attends pas et saute hors de la voiture les mains chargĂ©es. Leyton- Sasquia? M'appela t'il. Je me retourne pour le voir dĂ©but derriĂšre moi avec mes talons dans ses mains. Je m'avance et tente de les rĂ©cupĂ©rer mais il les relĂšve plus haut. Et comme il est plus grand que moi naturellement je n'arrive pas Ă  les atteindre. Leyton- Tu vas ĂȘtre en froid avec moi aussi ? Moi- Rends-les moi Leyton! Leyton- Je me suis excusĂ© PoupĂ©e. Me rappelle t-Il. Moi- Je ne t'en veux absolument pas Leyton, j'ai eu la pire des soirĂ©es aujourd'hui j'ai juste envie d'aller dormir Rien de plus. Je le vois sourire et ouvrir ses bras. Leyton- Alors tu n'es pas contre un cĂąlin? Je roule des yeux et me laisse tomber contre son torse. Moi- Tu sais que je peux pas me fĂącher avec toi. Moi-J'ai l'impression d'ĂȘtre allĂ© rĂ©cupĂ©rer ma fille Ă  son premier bal. Moi- Tu viens de gĂącher ce moment Leyton ! Dis-je faussement vĂ©nĂšre. Il rigole et plante Un b****r au sommet de ma tĂȘte. Leyton- Bonne nuit PoupĂ©e. Je me retire aprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© mes talons et entre dans l'immeuble. Cette soirĂ©e avait Ă©tĂ© dĂ©solante! Heureusement qu'il Ă©tait lĂ . Je passe les clĂ©s et entre dans l'appartement. Alessia- Bon sang mais oĂč Ă©tais-Tu? S'Ă©cria t-elle les yeux encore lĂ©gĂšrement rougis. Tout porte Ă  croire qu'elle a un peu trop partagĂ© le chagrin d'Elisa. Je dĂ©pose mes affaires pour Enfin lui accorder un regard. Moi- Je suis lĂ  calme-toi. Elle est oĂč ? Alessia- Que je me calme ? Mais tu as vu dans quel Ă©tat se trouve ta robe? Moi- Leyton m'a ramenĂ© et la robe m'Ă©touffais voilĂ  l'histoire Maintenant dis-moi oĂč se trouve Elisa. M'impatientais-Je Ă  mon tour. Alessia- Elle est dans sa chambre. Elle s'y est enfermĂ©e. Mais est-ce que seulement vous savez dans quel Ă©tat vous m'avez mise? D'abord Eli qui s'Ă©clipse ensuite toi! Je me suis inquiĂ©tĂ©e me retrouvant toute seule dans cette salle sans pouvoir demander quoique ce soit Ă  personne parmi ces gens Hautains! Moi- Excuse-moi Aless, je suis dĂ©solĂ©e. ArrĂȘte de pleurer. Laisse-la reprendre ses esprits, nous aurons une discussion demain matin maintenant va te reposer tu es fatiguĂ©e ça se voit. Elle renifla Ă  plusieurs reprises et gagna le couloir pour rejoindre sa chambre. Je fis pareil et naturellement, eus beaucoup de mal Ă  fermer les yeux. Mon rĂ©veil me fit sursauter. Il Ă©tait dĂ©jĂ  six heures et demi, et je ne pouvais pas me permettre d'arriver en retard mon premier jour dans les soins d'Aubrey. Je traverse le couloir et vins m'avachir sur le lit D'Alessia. Elle Ă©tait assise devant la coiffeuse brossant sa CriniĂšre. Moi- Aless s'il te plaĂźt passe moi tes Huiles, promis j'irai faire les courses aprĂšs le boulot. Elle roula des yeux. Alessia- Tu devras tout payer en double, te faire une petite provision Sassi. Je commençais Ă  m'endormir quand Elle me pinça. Moi- Ooh hĂ©, Ça fais mal! Alessia- Il faut te prĂ©parer! Me lança t-elle. Je me lĂšve paresseusement puis investis sa salle de bain. Je sors une quinzaine de minutes plus tard habillĂ©e d'un jean, un t-shirt et une petite veste en jean puis mets des bottes. Mes pieds me faisaient atrocement mal Ă  cause des talons d'hier. Je me dirige vers le salon et vois Alessia prendre son petit dĂ©jeuner dans la cuisine. Moi- Elle est oĂč? Elle pointa du doigt la terrasse. Sans plus attendre je m'y dirige, Et la trouve tasse Ă  la main croquant Ă  peine sur Son pita. Elle portait sur son visage les traits d'une nuit courte et tourmentĂ©e. Moi- Je t'Ă©coute. Elle se retourna vers moi, incrĂ©dule. Moi- Je ne vais pas exploser mais t'Ă©couter tranquillement. J'ai encore vingt minutes devant moi avant d'ĂȘtre officiellement en retard. Elle dĂ©pose sa tasse et se met en position indienne. Elisa- Il n'y a rien Ă  dire. Ils m'ont bien eu. Moi- Elisa je perds patience. Grondais-Je. Elisa- Sassi excuse-moi pour les paroles que je t'ai dites plus tĂŽt hier... Moi- C'Ă©tait Ă  cause de ça? Elisa- Je devais aller signer les papiers comme prĂ©vu. Ce procĂšs devait signifier la fin de mon apprentissage et enfin avoir mon brevet... elle fĂźt une pause et me regarda furtivement avant de reprendre : Mais quand le juge fut sur le point de me tendre les papiers, Monsieur Frost S'empressa d’y poser sa signature. Oliveira Ă©tait lĂ , sans aucune Ă©motion, aucune culpabilitĂ©, dĂ©clarant que C'est lui et seulement lui qui avait fait les recherches, qui s'Ă©tait battu pour trouver les preuves de son inculpation illĂ©gale. Je ... j'Ă©tais choquĂ©e. Tout ça pour que quelqu'un d'autre en tire toute la gloire. Moi- Eli je... Elisa- En vrai je m'en contrefiche de tout ça. Les gloires et les rĂ©compenses ne sont que des nuages flottants. Moi tout ce que je voulais c'Ă©tait mon brevet. C'est tout ce que je voulais. J'ai tentĂ© de le lui faire comprendre mais il a jugĂ© que j'Ă©tais trop insouciante et inexpĂ©rimentĂ©e. Que je n'ai pas fait les choses dans les rĂšgles et que... je n'Ă©tais pas prĂȘte pour entamer une carriĂšre... Moi- COMMENT ONT-ILS OSÉ ! Grinçais-Je en serrant mes poings. Tu t'es battue corps et Ăąme pour Ça, Pour Lui! On s'en Contrefiche si tu n'as pas respectĂ© les normes, c'est justement ça qui lui a permis d'Ă©chapper Ă  la prison ! Quel Sombre manipulateur ! Elisa- Je suis dĂ©solĂ©e Sassi j'ai dĂ©versĂ© ma colĂšre sur toi je ne saurais comment m'excuser. Moi- N'en parlons plus... J'avais un goĂ»t amer dans la bouche. SĂ»rement ce Duc Sombre et tĂ©nĂ©breux Ă©tait au courant. Et peut-ĂȘtre mĂȘme que tout ceci a Ă©tĂ© fait sous ses ordres! Alors de quelles Explications me parlait-Il? Je me retourne pour gagner la porte. Elisa- Sasquia, promets-moi de ne pas intervenir. Je ne veux pas te mĂȘler Ă  tout ça et risquer d'empirer la situation, je... je vais reprendre tout de zĂ©ro avec un autre avocat alors s'il te plaĂźt n'interviens pas. Me supplia t-Elle. Et je lui rĂ©ponds sans me retourner : Moi- Ne compte pas trop la dessus, Je ne peux pas te promettre ça. Je prends mon sac et sors de l'appartement sans idĂ©e prĂ©cise dans ma tĂȘte, mais une vive fureur visant Ă  intervenir! ______________ PDV DUC KHAÏL Debout devant la baie vitrĂ©e de mon bureau mains dans le dos, j'observais cette circulation l'esprit agitĂ©! En effet toute cette histoire prenait une allure que Je n'apprĂ©ciais Absolument pas! Je dĂ©teste cette sournoiserie et compte bien rĂ©gler tout ça une bonne fois pour toute! Aujourd'hui! Maintenant! La porte s'ouvrĂźt sur Peter Et Notre trĂšs cher Futur ex associĂ©! Mr Oliveira- Votre grĂące? Salua t'il; Il y’a t'il un problĂšme? S'empressa t'il de demander comme ci de rien Ă©tait. Je me retourne le fixant de mes yeux meurtriers. Moi- Ai-je l'air d'un idiot? Sifflais-je. Il parut dĂ©concertĂ©. Mr Oliveira- Non... bien sĂ»r que non Votre GrĂące. Moi- Bien, Alors vous allez m'expliquer Les raisons qui vous ont poussĂ© Ă  me tromper ! Mr Oliveira- Monsieur Le Duc je ne comprends pas... Moi- AH! Vous ne comprenez pas ? Grondais-Je en abattant mon point sur le bureau ce qui le fit sursauter alors que Peter restait imperturbable ; Donc je suppose que vous ne savez pas qui est Elisa Jones! Cette fois-ci c'est la panique qui se lit sur son visage blanc comme neige. Mr Oliveira- Je peux tout vous expliquer Votre GrĂące, c'est un affreux malentendu... Je me redresse dangereusement en l'observant. Moi- Voyez-vous ça! Il semble comprendre enfin notre malin. Je trouve que ça fait beaucoup trop de malentendus Mon cher! Mr Oliveira- Ce n'est qu'une apprentie qui... Moi- Qui vient manifestement de sauver vos fesses! Mr Oliveira- Elle n'a pas respectĂ© les principes et... Moi- De quels principes me parlez-vous ! Hurlais-je; Ce dont vous ĂȘtes vous et votre piteux avocat incapables de respecter ? Vous vouliez que je rĂ©agisse comment si cette vĂ©ritĂ© que vous croyiez me cacher venait Ă  scandaliser la presse ! Mr Oliveira- Cette stagiaire est insouciante et incomplĂšte votre grĂące je ne pouvais pas prendre le risque que la façon dont elle a acquise ces preuves soit dĂ©voilĂ©e, elle ... Moi- Silence ! Ça ce n'Ă©tait pas Ă  vous d'en juger. Grinçais-je; Vy dumayete, chto mozhete obmanut’ menya beznakazanno? Nepravil’no! Vy tak blagodarny za usednuyu rabotu etogo yurista-stazhera? Pover’te mne, pressa tam ne budet, vy uzhe mertvy. ~ Vous croyez pouvoir impunĂ©ment me tromper? Faux! C'est comme ça que vous remerciez le dur labeur de cette avocate-stagiaire? Croyez-moi, la presse ne serait pas en bas, vous seriez mort Ă  l'heure qu'il est! ~ Il bafoua quelques mots inaudibles, transpirant Ă  grosse goutes. Un, la peur que lui inspirait ma voix tĂ©nĂ©breuse et deux, La peur de ne pas comprendre un piĂštre mot russe qui sortait du trĂ©fond de ma gorge Ă  cause de l'irritation. Moi- Na etom nashe nezhelatel’noye sotrudnichestvo zakanchivayetsya, mister Oliveyra! Sifflais-Je en me radressant de plus belle. ~voilĂ  oĂč notre indĂ©sirable collaboration prend fin, monsieur Oliveira!~ Peter? Sors le d'ici! Je me retourne vers la baie vitrĂ©e remettant mes mains sur le dos le regard grisĂ© par la rage. Je me sentais humiliĂ©, le revoyant faire son annonce hier soir alors que un jour avant, Peter m'avait dĂ©jĂ  donnĂ© le nom de celle qui faisait le sale boulot. Sentant la rage me submerger, le visage de Miss Stuart m’apparĂ»t. Elle Ă©tait si belle et si intrigante. Ce visage irrĂ©el aux traits parfaits qui a troublĂ© ma nuit m'empĂȘchant de dormir comme si MorphĂ©e ne voulait pas de moi. Croyait-Elle que j'Ă©tais au courant de cette sombre mascarade? Sans doute, elle me l'avait clairement fait comprendre. Je repasse une main dans mes cheveux , sourcils froncĂ©s avec l'image d'elle pieds nus me confrontant me dĂ©crocha un fin sourire, puis cette imagine s'obscurcĂźt la revoyant repartir avec le chef de la presse scandale dont j'avais presque asphyxiĂ© un des ses journalistes. Quelle relation entretenaient-ils? Il fallait que je la revoie pour savoir. Et j'allais la revoir! _______________
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