CHAPITRE 9?

2544 Words
Moi- Alessia ? Mais... Elle était là assise et une multitude de papiers survolaient le sol... à l'entente de ma voix, je m'attendais à ce qu'elle se relève mais rien ! Elle resta dans la même position puis releva sa tête lentement. Si je m'attendais à ça, j'aurais appelé Alessia pour venir gérer ses larmes, pourtant elle était là devant moi... et c'était elle en larmes. Moi- Alessia, bon sang qu'est-ce qui se passe ! Paniquais-Je; C'est Quoi tout ça. Alessia- Ne cries pas Tu va réveiller Elisa ... Elisa- Trop tard. C'était elle en chagrin mais elle arrivait quand même à s'inquiéter pour les autres... Elisa- En faite, ça fait un moment que je suis réveillée, je... Enfin peu importe, on est là Alessia dis-nous ce qui se passe. Comme elle ne bougeait pas, on s'approche pour s'asseoir parterre avec elle. Alessia- Oh les filles, ex..excusez-moi d'av..d'avoir passé m..mes nerfs sur vous tout à l'heure. Mais de quoi elle s'excuse! Elisa- Je dois avouer que j'étais surprise, d'habitude C'est Sassi qui se montre agressive, hystérique,... énuméra t-elle. Moi- Quoi qu'il en soit, dis-je en l'arrêtant ; Tu peux parler maintenant? Je perds patience. Elisa- Qu'est-ce que je disais. Je la fusille du regard avant de reporter mon attention sur Alessia. Alessia- Je n'ai pas eu le job... ils ont dit que j'étais jeune et incompétente, que j'étais sans expérience... Je serrais convulsivement mes poings. Ils ont osé ! Cette phrase, je ne la connaissais que trop bien... Alessia- quand je suis allé pour déposer mon CV il m'avait déjà donné l'impression que je perdais mon temps, mais j'ai voulu rester positive et ... tout est parti en fumée après cet appel hier soir de sa secrétaire... Oh je, n'aurais peut-être jamais dû... Moi- Assez ! L'arrêtais-Je incapable d'en entendre plus; Je t'interdis de te sentir mal ou de regretter quoique ce soit. Je sentais que je perdais le contrôle alors je me lève et me mis à ramasser les papiers qui traînaient pour calmer mes nerfs. Elisa lui fît son petit sermon qui l'apaisa puisque je l'entendît émettre un petit rire. Alessia- Merci les filles. Elisa- D'où tu nous remercie toi! On est là pour ça non? Elle sou avant de nous prendre dans ses bras. Elisa- Tu devrais dormir un peu d'accord ? Sur ce, on sort de la chambre et Elisa referma derrière elle. Elisa- C'est jamais bon signe quand tu ne dis rien. Lança t'elle; Je sais que tu vas tenter quelque chose. Moi- Je vais me charger d'eux ! Jusque là tout ce que j'ai tenté n'a jamais fait du mal à personne. Dis-je en faisant allusion à notre petite escapade à la banlieue, avec le Duc et aujourd'hui elle était avocate. Elisa- N'empêche que soit prudente, tu sais qu'elle est encore fragile elle ne supportera pas un scandale. Je hoche de la tête. Jamais je ne lui ferais du mal, c'est ma famille... ma famille. À ce mot, je sens un voile de chagrin m'envelopper. Je me précipite dans ma chambre avec les oreilles bouchées par mes mains pour m'empêcher d'entendre à nouveau les voix qui sifflaient dans ma tête. "Famille" voilà le mot qui tourbillonnait ... Au réveil, j'avais un mal de tête atroce... la petite pendule indiquait six heures. Le sommeil m'avait quitté... Je fis ma toilette avec MES précieux huiles puis m’habille. Les filles étaient encore endormies, Je pris soin de sortir de l'appartement sans le moindre bruit. D'après les annonces, Van Percy Logeait dans le même hôtel que le Duc. Un souffle d'anxiété et d'excitation mêlée s’échappa de mes lèvres. Bruh! Ressaisis-toi Sasquia. Les routes étaient presque désertes, juste quelques passants cafés ou cigares en mains. J'étais environ à une heure de l'hôtel. Je pénètre dans hall qui était très silencieux et croise à nouveau cette réceptionniste très... je n'ai pas le mot exact. Elle ne semblait pas m'apprécier alors que j'ignorais son existence jusqu'à il y'a quelques jours. Pathétique ! Je m'approche sans plus attendre et appuie sur la petite sonnette sur son plan de travail. Elle lève les yeux vers moi et perds instantanément son sourire de façade. Nylla (réceptionniste)- Ah! C'est encore vous? Je suppose que vous n'avez pas besoin d'être sous rendez-vous? Me lança t'elle en souriant faussement. Je lui rend le même faux sourire. Moi- Vous avez tout compris. Mais ce n'est pas Le Duc que je suis venue rencontrer. Elle croisa ses mains sur son bureau en me dévisageant. Nylla- Eh Bien, Qui est celui que je dois prévenir de votre si matinale visite? Moi- Monsieur Van Percy. Lui répondis-Je sans ciller. Nylla- Je ne suis pas Sûre qu'il daigne accueillir une fille si quelconque de si bon matin, je... Elle fut coupé dans son élan par une ... Inconnue- Prévenez tout de suite Le Duc Romanov de mon Arrivée ! Ordonna la déesse sophistiquée. Une femme qu'on pourrait distinguer dans lapetite trentaine avec des formes arrondies, un regard vif et un visage parfaitement maquillé. Ses lèvres d'un rose frappant lui donnaient l'air d'un mannequin, et ses cheveux blonds vénitiens coupés carrés sûrement par le plus demandé des coiffeurs. Habillée avec classe par des vêtements de créateurs sans doutes, elle se tenait bien droite... exagérément droite si vous voulez mon avis, comme pour faire valoir son pouvoir. La détermination se lisait dans son regard. Je me sentis soudain toute petite la voyant perchée du haut de ses talons aiguilles. Nylla - Qu..qui dois-je anno... Nylla toute intimidée, s'apprêtait à composer le numéro de la chambre quand je saisis sa main. Moi- Van Percy ! Je veux le numéro de la chambre de Van Percy ! Madame va rester sagement attendre son tour. Inconnue- Je vous demande pardon ? S'offusqua la féline d'une voix chantante. Moi- Vous m'avez bien entendu, Alors patientez. Malgré sa couche de maquillage impeccable, on arrivait quand même à la voir sourciller. Inconnue - Savez-vous à qui vous vous adressez Petite écervelée ? Moi- Oui, à vous. Lui souris-Je; et puis laissez tomber je vais me débrouiller. Je me retourne pour me diriger vers les marches dorées. Inconnue- Vous ne séjournez pas ici je me trompe ? Évidemment que non. Se répondît-Elle d'une voix dénigrante; il n'y a qu'à voir votre accoutrement style lycéen. Reprît-Elle me dévisageant de bas en haut. Moi- Écoutez... Inconnue- Vous êtes là pour rencontrer Roger Van Percy ? Elle ricana ; sûrement pour le supplier de vous donner du travail ? Déboussolée par son ton dédaigneux, Je fus tenter de lui sauter à la gorge. Pourtant, en voyant Nylla savourer le moment, je compris qu'il fallait jouer à son jeu... Je souris intérieurement puis la dévisageant à mon tour de haut en bas cette fois-ci. Moi- Non madame, figurez-vous que contrairement à vous, je ne mendie pas la gloire. Commençais-Je; Je ne me pavane pas de gauche à droite pour amadouer les hommes riches et vivre dans un luxe volé car mon luxe à moi je le forge, je Le façonne ! Alors si vous voulez bien m'excuser j'ai quelque chose de très important à faire et pas une seconde à perdre avec une fausse tâche d'or! Satisfaite de la voir au bord de l'explosion, je me retourne et gravis les marches la laissant ébahie, perchée du haut de ses talons. J'avais visé haut... Et elle était touchée. J'aperçois un premier couloir et m'y risque, il était trop tôt. Pas d'agent de sécurité en vue, rien que quelques caméras dans chaque recoins. Une dame sortît d'un ce qui semblait être un placard à balais. Une femme de ménage avais-je conclu. La femme dans la quarantaine me dévisagea comme une extra-terrestre. Moi- Excusez-moi madame, auriez-vous la gentillesse de m'orienter vers la chambre de Monsieur Van Percy s'il vous plaît ? Elle parût troublée par la politesse que j'y mis, elle ne devait pas en recevoir souvent. ...- Troisième étage à gauche, longez Le couloir vous verrez par vous-même le nom inscrit sur la porte. Moi- Merci madame... ...- Shyméra. Mais vous pouvez m'appeler Shymé. Me sourit-Elle de son visage doux accentué d'un début de rides. Moi- Merci Shymé. Je remonte encore un peu suivant les instructions de Shymé et me retrouve devant la fameuse porte. Je pris une grande bouffée d'air histoire de calmer mes nerfs pour ne pas lui sauter dessus dès l'instant où il ouvrira cette porte. Deux-trois coups. Rien. Je repris mon geste avec plus de fermeté et deux secondes plus tard j'entendis des pas approcher. On y est ! Je ne pouvais plus faire Machine arrière. La porte s'ouvrît sur un homme environ la trentaine, yeux marrons, une forte carrure, une barbe drue parfaitement taillée et des cheveux coupés courts. C'est lui Van Percy ? Le vieux grognon dont Alessia nous a taillé le portrait à plusieurs reprises ? Aussi bel homme ? Impossible! Le Monsieur sourcilla légèrement essayant de nouer sa cravate. ...- Oui Mademoiselle ? En quoi puis-je vous être utile ? Vu son regard il se méfait sûrement, se disant que j'étais peut-être une vieille conquête d'un soir venue lui annoncer une grossesse. Ahah. Moi- Monsieur... Van Percy ? Demandais Je. ...- Non, moi c'est Amon Hogan. Tout s'explique... à un détail près. Habitait-il avec La personne que je venais voir? Moi- Serait-il possible de voir Monsieur Van Percy ? Il s'attarda un peu avant d'ouvrir entièrement la porte avec un sourire chaleureux. Amon- Oui entrez ne restez pas là ! Je lui rends plus ou moins son sourire et pénètre dans la somptueuse Suite. Amon- Mettez-vous. Vous voulez quelque chose à boire ? Proposa t'il en torturant sa cravate. Moi- Non merci je voudrais surtout faire vite. Amon- Il ne devrait plus tarder. Roger? Cria t'il; Tu as de la visite ! Quelques minutes plus tard un homme mince, élancé, calvitie naissante et un visage sévère tracé des rides fît son entrée. La soixantaine peut-être ? Quoi, c'est lui qui a démoralisé Ally? Il a l'air tellement vulnérable, Comme ces gosses de riches fragiles qu'on ramène et raccompagne pour éviter qu'ils se fassent tabasser, et en grandissant il a pris la confiance pour essayer de faire valoir lui-même son autorité. Van Percy- Une visite à cette heure ? Jugea t'il sans aucune forme de politesse; Soyez brève Mademoiselle je n'ai pas beaucoup de temps. Je doutais déjà de tenir cette conversation sans lui sauter dessus... son air hautain et suffisant me répugnait. Moi- Oh croyez-moi je n'ai pas l'intention de m'éterniser! Lui crachais-Je. Il réajusta ses lunettes vivement intéressé, et maintenant que j'avais toute son attention : Moi- Vous connaissez sûrement Mademoiselle Alessia Lunas ? Il fronça ses sourcils signe évident que Oui. Je renchéris : Vous lui avez refusé le poste en raison de son âge et soit disant son "inexpérience"! Van Percy- Si vous pensez me... Moi- Je ne pense à rien! Le coupais-Je brutalement, le laissant coi lui et son acolyte; Vous m'avez demandé d'être brève, alors je vois prierai de me laisser finir parce que je n'y arriverai pas si votre égo ne m'y permet pas! Rétorquais-Je violemment pensant à Alessia, recroquevillée au sol pleurant silencieusement. Cette imagine peut paraître banale et anodine pour certains, mais pour moi, elle était plus que déchirante ! Moi- Mademoiselle Lunas est jeune, je confirme, très même pour prétendre à ce poste. Repris-Je; Mais ce que vous ignorez c'est qu'elle a fréquenté cet établissement étant enfant, et elle y a gardé des précieux souvenirs. Pour elle c'est un petit coin de paradis Mais en y travaillant elle a remarqué des failles, des manques ! Criais-Je presque malgré moi. Des insuffisances que vous Monsieur n'avez pas pu voir! Cette jeune femme est tout ce dont il vous faut pour porter correction à cet endroit tellement magique pour elle, malheureusement votre rang ne vous permet pas de prêter attention aux ambitions des personnes de classe moyenne ! Grinçais-Je; Alessia ne vous l'a peut-être pas dit Parce qu'elle a toujours été très modeste , très discrète, très effacée, faisant toujours passer les désirs des autres avant les siens. Cela fait quelques mois qu'elle a achevé ses études sur la gestion des entreprises et sur l'étude du comportement, spécialisée sur la psychologie des enfants. Alessia est une fille ambitieuse, travailleuse et persévérante, une fille hors du commun avec qui je partage mon quotidien. Vous passez à côté d'une opportunité unique qui ne se reproduira pas, et le pire est que vous ne vous en rendez pas compte. Amon- Mademoiselle ... Moi- Non, je n'ai pas finis ! Le coupais-Je avec un signe de la main; Vous ne l'avez même pas laissé faire ses preuves, et je parie même que vous ne vous êtes pas donné la peine d'étudier son dossier ! C'est hautain, cruel, ignoble! Vous êtes ignoble! Je secoue la tête. Moi- Je crois que j'ai assez abusé de votre temps si précieux. Dis-je avec sarcasme ; Je crois que je retrouverai la sortie ! Je les fusille du regard puis me diriger vers la sortie pour regagner le hall d'entrée l'esprit ailleurs avant de me cogner la tête la première sur Un dos en béton... je cru voir des papillons voler. Moi- Aïe ! M'exclamais-Je en me massant le front, puis sentis une poigne puissante sur ma taille. Une odeur musquée et familière me titilla les narines et avant que je me rende compte, cette voix dangereuse, virile, chaude et naturellement roque me parvînt : ...- Eh bien Miss Stuart, j'étais persuadé que vous ne pouviez pas vous passer de moi, mais si tôt ? On s'est vu hier il me semble hum? Gronda sa voix enjouée teintée de ce ton naturellement autoritaire. Voilà je venais une fois de plus de percuter Le terrifiant démon qui sortait de l'ascenseur. Le temps semblait figé. Le brouhaha du petit monde autour paraissait si loin, mais tellement. Mes yeux dans ses yeux, en proie à cette hypnotisante domination, tellement intense que je n'arrivais plus à m'en défaire. Habillée de son costard noir corbeau et ses cheveux ramenés en arrière, dont cette mèche rebelle venait toujours barrer son œil gauche, Il était infiniment séduisant et en même temps tellement effrayant... Duc Khaïl - De nouveau muette ? Se moqua t'il en arquant un sourcil. Moi- Je ... vous ? Duc Khaïl- Vous vous attendiez à voir quelqu'un d'autre ? Moi- Enfaite je suis là pour... Inconnue- Khaïl chéri ! Me coupa la voix cristallisée de l'inconnue. Le Duc fronça cruellement ses sourcils, ses traits devinrent plus creusés que jamais, les yeux plus assombris toujours encrés dans les miens, il retira avec lenteur sa main sur ma taille puis se retourna pour lui offrir un regard des plus ténébreux. J'en frissonna et profita du fait qu'il m'ait lâché pour me remettre de mon apnée. Il enfonça ses mains dans ses poches visant diaboliquement la trajectoire de l'inconnue qui courait difficilement avec ses talons traînant avec elle un homme de chambre avec deux Énormes valises en plus de son sac à main de marque et vînt se jeter sur le torse du Duc, l'enlaçant. Le Duc resta de marbre tandis que de mon côté, un sentiment nouveau m'enveloppait entièrement. Mais qui est cette féline ! Duc Khaïl- Vera! Kakoy nepriyatnyy syurpriz! ~Vera! Quelle désagréable surprise !~ Grinça t'il. Vera- Quoi tu n'es pas content de me voir? J'ai fais un long trajet depuis Moscou tu sais, mais ça en valait la peine. Chantonna t'elle en glissant ses mains sur son torse et sans que je m'y attende, posa avec sensualité ses lèvres sur celles du Démon. Le Duc se rembrunit davantage, la mâchoire rétractée... Inconnue- Encore vous? Lança t'elle en reportant son attention sur moi ; Vous êtes? J'hésita avant de lancer à mon tour: Moi- Et Vous, vous êtes? Elle ricana puis ôta le voile sur son identité : Inconnue- Quelle insolente! Minauda t'elle ; Vera Anton , La fiancée du Duc! _____________
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