CHAPITRE 3?

2719 Words
Ellipse de quelques minutes. J'arrive au Centre, après les hostilités Avec Elisa, dont je ne comprenait pas le sens d’ailleurs. Ma relation avec Elisa n'a jamais été une traînée de pétales, mais là je devais avouer que ce n'était pas commun, et elle avait réussi à me faire perdre le peu calme que je conservais! Et j'étais Bien décidée à comprendre avant que la pulsion prenne le dessus sur la raison. Donc à peine je lève mes yeux je croise ceux d'Alejandro. Sa blouse bleue lui allait parfaitement bien au teint. Il me sourit, Hésitant. Il finît de donner quelques instructions à un vieux monsieur sur la prise de ses pilules puis vînt en ma direction. Moi- Voilà , je suis là. Dis-je d'une voix simple. Il désordonna de plus belle ses cheveux bouclés en souriant. Alejandro- Je vois ça, tu vas b... Mais sa phrase stupide fut coupée : Dr Aubrey - Mademoiselle Stuart? Ça fait un bon moment que je vous attends ! Lança t-elle comme sortie de nulle part; Veuillez bien me suivre je vous prie. Alejandro haussa des épaules et souffla avant de se retourner tandis que je prenais une autre direction. Je pénètre d’un pas hésitant dans son bureau qui, au premier coup d'œil avait des touches personnelles accentuant sa classe. J'appréhendais un peu. Cette femme était imprévisible, Mon stage venait de commencer pourtant une simple erreur de ma part, même aussi infime soit-elle, elle n'hésitait pas à y mettre un terme. Dr Aubrey - Mettez-vous Stuart. Fît-Elle en s'asseyant derrière son bureau. Moi, je déglutis plusieurs fois tentant de repousser la boule d'angoisse qui s'était formée dans ma gorge. Elle feuilleta un dossier déjà ouvert puis se concentra sur moi. Dr Aubrey - Détendez-vous Mademoiselle Stuart, ce n'est pas un interrogatoire. Annonça cette dernière d'une voix plus amène; J'ai eu vent de votre travail, il est dit que des sept étudiants que l'on nous a envoyé, vous êtes de loin la plus efficace. Lança t-elle en croisant ses mains sur son bureau ; C'est bien pour ça que je vous retire des mains du docteur Channel. Autrement dit, Dorénavant vous travaillerez avec moi et le docteur Dawson. Je veux vous surveiller de près et ainsi, en juger par moi-même. J'observe, je décide, je cote. Récita t’elle comme une devise. Limpide... Pensais-Je. Pour tout dire, j'étais assez soulagée de quitter des mains de cette tortionnaire qu'était le docteur Channel. Mais, bien que l'excitation d'être l'élève privilégiée du Docteur Aubrey Robinson m'emportait, Je restais sur mes gardes. Cette femme n'est pas de celles qui laissent passer une imprudence. Je savais que surdouée ou pas, j’allais en baver. Moi-Bien docteur. Fît la seule chose que je réussi à sortir de ma bouche. Elle pianota une seconde sur son ordinateur avant de rouvrir le dossier posé sur son bureau. Dr Aubrey - Mademoiselle Stuart je suis extrêmement exigeante, j'aime la rigueur, la discipline, j'aime de l'entrain et de la volonté dans le travail et surtout surtout le sérieux ! Appuya t-elle; Alors j'espère que vous êtes d'attaque ? Je n’aurais pas exactement dit ça comme ça Mais... Moi- Oui..Oui Absolument. Affirmais-Je faussement confiante. Elle me sourît les traits plus adoucis, puis reprît: Dr Aubrey - Oh! Une dernière chose. Elle tapota son pouce sur son nez puis ; Rassurez-moi Mademoiselle Stuart, vous n'avez pas les mains tremblantes? Questionna t-elle comme ci tout mon stage en dépendait . Les Mains tremblantes? Une première dis donc, on ne me l'avait encore jamais posée celle-là ! Moi- Non... Pourquoi ? Dr Aubrey - Pour la simple et bonne raison qu'Un médecin ne doit Aucunement avoir des mains tremblantes. Les erreurs se multiplieraient, affecteraient la finesse du travail et je serai contrainte de vous renvoyer à la fac. Vous devez être confiante et Précise. Ça c'est dit! J'acquiesce d'un mouvement de tête à sa plus grande satisfaction. Dr Aubrey- Merci, Vous pouvez vous en aller. Dit-Elle Posément. Je ne me fis pas prier puis sortis en soufflant tout l'air bloqué puis tente en vain d'esquiver Alejandro... Alejandro- Alors Sasquia, ça te dit d'aller manger un morceau ? Proposa t-il peu sûr. J'exhala un soupire en fermant les yeux face à sa énième tentative. Puis me redressa, on faisait à peu près la même taille. Je lui donne une tape amicale sur l'épaule en lui répondant de la manière la plus gentille que je pût : Moi- Là, je ne peux pas. Les filles m’attendent. Il haussa les épaules l'air déçu. Alejandro- J'aurais essayé. Lança t-il. Moi- Une prochaine fois. Dis-je en m'éloignant. J'ai conscience que c'est ce que je lui dis chaque fois mais... bref. Je lui rendît son petit sourire et sors finalement de l'hôpital. Le soleil se couchait déjà, les filles devraient sûrement être entrain de se préparer. Ou pas. Je revoyais presque Alessia me sermonner sur le bien être des Sorties pour me convaincre de les accompagner, et Elisa me lancer des éclaires invisibles. Une heure après... Je pénètre dans mon salon ... Mon salon sans dessus-dessous. Je perdis soudain le semblant de sérénité qui me restait. Moi- Wow-wow-woooow! Criais je. Non mais il se passe quoi ici ! Dis-Je en essayant de mettre un pied devant l'autre. Les papiers d'emballage et le reste des cartons jonchaient le pavé. Comme personne ne se manifestait, je hurle de plus belle : Moi- Qu'avez-vous fait à mon salon! Ma voix prenait des teintes mélodramatiques mais c'était pour le moment, le cadet de Mes soucis. Il Fallait qu'on m'explique la raison de tout ça. Alessia- Enfin tu là Sassi! S'écria t-elle en daignant enfin se manifester. Allez viens, il faut que tu te prépare! Dit-Elle en me saisissant par Le Bras. Moi- Que..Quoi ? Elisa- Que tu te change. C'est une soirée privée, il vaut mieux ne pas se démarquer avec nos légendaires retards. Contre toute attente, sa voix était douce. Douce ! Je me soustrait à la prise d'Alessia avant de les considérer tour à tour d'un regard réprobateur. Elles étaient déjà toutes habillées. Elles venaient de décider à ma place, confirmant ma présence à cette Soirée. Moi- De quoi ? Alessia- Sasquia, s'il te plaît, Je t'ai trouvé une magnifique robe et ... Moi- Eh ben Non merci, je croyais vous avoir dis que je n’y mettrais pas un orteil. Elisa- On a déjà confirmé notre présence Sassi. On ne peut pas décliner maintenant. Moi- Si! Justement on peut. Je vous ai clairement fait comprendre QUE JE N'Y METTRAI PAS UN PIED ALORS... Je m’arrête soudain consciente que je perdais peu à peu mon sang froid. Alors je me mis à tapoter tous les doigts de ma main droite à mon pouce pour me maîtriser. Une vieille méthode...qui ne faisait plus grand effet manifestement! Elisa s'approche et plus calmement déclare : Elisa- Sassi, je suis désolée pour tout à l'heure. Écoute si tu veux que je m'excuse je... Moi- Non! La coupais-Je brutalement. C'est vrai que j'avais déclaré plut tôt avoir envie qu'elle s'explique mais là, on est tous d'accord pour dire que ce n'est pas le moment. J’avais des temps à autre du mal à me contrôler et m’en étais peut-être prise à elle injustement. Depuis un moment je n’arrivais plus à contenir cette rage en moi et jeter consciente que mon entourage en eta par moment victime. Alors Je prends une grande inspiration puis : Moi- Elle est où cette robe? Le visage d'Alessia s'illumina et elle passa à côté pour me tendre deux boîtes que je saisis sans ménagement en jurant presque. Je ferme brutalement la porte de ma chambre et ouvre la première boîte qui contenait des escarpins, puis l'autre qui refermait une robe bleu sombre. Je soupire. Elle va être longue cette soirée ! _______________ PDV DUC KHAÏL. À peine Peter entra dans la voiture que je leva mes yeux du portable où il venais de me fournir quelques infos... Moi- Un rapport, Peter ! La raison principale de mon départ de Russie était les investissements dans des entreprises, renouvèlements des accords et tout ce qui va avec. Alors apprendre qu'un de mes potentiels associés était traîné à la peau des fesses par la justice, il y’avait de quoi se révolter. Peter- Il est tiré d'affaires votre grâce, Définitivement. Je viens de régler les dernières signatures. Peter n'était pas seulement mon conseiller. Cet homme de main était aussi un grand ami... Si on peut considérer ça comme cela. Je lui faisais entièrement confiance pour ce genre d'affaires. Il est le mieux placé pour les régler à l'amiable, pas comme mes gardes qui ont la fâcheuse habitude que tout vrille aux coups. Un peu comme moi. Totalement comme moi, sauf que j’étais pire. Mais attention ne vous leurrez pas, sous cet air serein se cache un grand et dangereux soldat. Moi- Bien! On va faire sonner les trompettes. Dis-je négligemment; Je suppose que cette histoire a dû régaler la presse! Croassais-Je le visage rembrunit. Ce n'était pas vraiment une supposition, mais une certitude vu La horde de journalistes dehors. Vermines! Peter- En effet votre grâce. Mais les rumeurs s'estompent. Et s'estomperont définitivement après cette soirée. Me répondît-Il confiant. Moi- J'espère bien, Je ne veux pas qu'ils réveillent encore une fois mes petites envies de meurtre! Grognais-Je. Leur abstinence serait mieux pour tout le monde. Il ne faudrait plus me mettre dans des situations comme celles de ce matin, c’était peu flatteur. Il inclina respectueusement sa tête et reprît: Peter- Souhaitez-vous que je fasse préparer le le jet pour notre retour prochain ? Sa question, bien que légitime m'irrita un petit peu. Il avait réglé les chiffres, bouclé les dossiers alors Oui, nous devrions rentrer et pourtant... Moi- Non Peter, Pas tout de suite. J'ai d'autres projets, on va laisser ma très chère mère jouir encore un peu du pouvoir et nous, on va simplement profiter un peu du calme avant l'imminent retour au bercail. Il ne semblait pas convaincu, et moi non plus d'ailleurs. Il savait mieux que quiconque à quel point je détestais m'éterniser dans un pays étranger alors évidemment, il doutait de mes paroles mais se contenta d'acquiescer en silence. Un garde m'ouvrît la portière au même moment. Pieds au sol, je boutonne mon royal smoking et m'avance vers la foule de paparazzis, entouré de mes hommes animés par l’envie de bondir sur eux. Les questions pleuvaient de partout mais je n'y prêta pas plus attention. J'investis la salle où régnait une certaine ambiance puis Ma présence imposa silence. Les femmes parées de leur plus beaux vêtements de marque et bijoux étincelants se calomniaient en silence, affichant leurs magnifiques sourires hypocrites. Je m'avance vers ma table et le serveur vînt me proposer une flûte de champagne que j'accepta l'esprit ailleurs. L'image de la jeune rebelle venait s'interposer dans mon esprit. Ça en devenait irritant d’autant plus que je ne la voyait nulle part, Espérant qu'elle descende la rambarde en cristal avec ses yeux électriques et son aura sauvage. Je me demande bien ce qu'elle pouvait bien faire au tribunal, elle ne semblait pas de parenté avec l'accusé. Elle ne semblait même pas prendre plaisir à entendre le verdict. En vrai ? Elle semblait s'ennuyer et désireuse de sortir en quatrième vitesse. J'avais comme un besoin urgent de la voir me confronter à nouveau, mais pas pour les raisons jadis évoquées. Certes, sa bravade mériterait une fessée sévère mais son petit caractère m’amusait. La voir se dissoudre serait un réel plaisir. Et voilà l'instinct sauvage qui s'éveille. Je bus mon verre d'une traite le-c*l-sec. Personne n'est autorisée à autant de bravade et je comptais bien le lui faire savoir. Ce soir. Espérant qu'elle daigne se pointer pour ne pas attiser le feu qui menace de brûler tout ce qui est autour de moi, Elle n'a aucune envie de voir dans quel état je me mets voyant une de mes invitations déclinée. Bon sang ! Je considère la salle d'un regard enflammé et croise les yeux insistants et aguicheurs de la gente féminine, que j'ignora délibérément en jurant Puis je vis s'approcher le centre de toute cette mascarade. Mr Oliveira- Merci de nous honorer de votre présence Votre grâce. Déclara t-il en exécutant une révérence maladroite. J'aurais pu rire Si une réplique cinglante ne me brûlait pas la langue. Je l'observais, les yeux ombrageux. Mon expression glaciale le liquéfia sur place et je me délecta de voir cet homme de pouvoir se faire tout petit devant moi. Mr Oliveira- Je suis navré pour ce mal entendu Monsieur le Duc. Je peux vous assurer que cela ne se reproduira plus. Articula t'il Mal entendu hum? Moi- J'espère bien. Ne me faites pas regretter ce contrat. Fulminais-Je. Mr Oliveira- B..Bien sûr que non Monsieur le Duc. N'ayez crainte je... Je le fixa les yeux aussi sombres que la nuit qui s'annonçait profonde. Moi- Je n'ai nulle crainte Mon Cher Nolan Oliveira ! Abstenez-vous juste de réveiller le Diable qui sommeille en moi une seconde fois si vous tenez minimum à la vie ! Il pâlit avant de s'incliner et disparaître. Mais je n'eus pas le temps de savourer cette petite victoire, un magnifique spectacle captiva mes yeux. Cette tignasse rousse ramenée en chignon, Cette taille de nymphe aux courbes voluptueuses moulées dans cette robe sombre et scintillante comme une nuit étoilée. La galbe de sa poitrine dévoilée dans ce décolleté et ce visage Dépourvu d'artifices laissait ressortir le naturel saisissant de son beau visage. Une beauté déroutante et saisissante! Moi- Malen’kaya tigritsa, justement celle que j'attendais! Murmurais-Je rictus au coin des lèvres. ________________ PDV SASQUIA On pénètre toutes les trois dans ce monde de façade. J'étais à peine entrée je pensais déjà à ressortir. J’étais mal à l’aise face à toutes ces personnes de la haute société. Toute cette foule m’étouffais et je craignais croiser cet homme surpuissant que j’avais croisé plus tôt. Les filles et moi on reste debout dans un coin avant qu’un serveur ne vienne nous proposer du champagne tandis que Je scrutais la salle d'un œil méfiant. Pareil pour Elisa. Ce qui me dérouta parce que c’était sensé être sa soirée. Serveur- Un verre mes dames? Proposa t'il. Alessia me pinça le coude, avant de me souffler à l'oreille: Alessia- Mes dames? On a l'air si vielles que ça? C'est à peine si j'ai vingt-cinq ans on se calme. Elle se saisit d’une flûte qu'elle porta à ses lèvres boudeuses, Ce qui me fît sourire. Elisa se saisit d'une autre à son tour toujours avec cette lueur d'inquiétude dans le regard, ce qui n'échappa pas à Aless. Alessia- Ça va toi? Tu as l'air complètement ailleurs. Elle se retourna et fît mine de rien. Elisa-Oui à merveille ! Sourît-Elle faussement. On ne me la fait pas à moi! Quelque chose n'allait pas et il fallait que je sache quoi exactement sinon cette soirée sans intérêt pour moi risquait d'être un vrai calvaire et je n’avais pas signé pour ça moi. Au moment d'ouvrir ma bouche le serveur se matérialisa devant moi le regard insistant. Moi- Non désolée, je ne bois pas. Lui fis-je savoir. ...- Ah, Vraiment ? S'élèva cette voix virile et chaude surmontée d'un accent venue troubler ma tranquillité que je peinais déjà à maîtriser, me lançant une décharge électrique qui me provoqua des frissons le long de mon échine dorsale. En même temps, c'était prévisible, non? Je fis volteface en ralentis, et croisa ce regard. Son regard. Froid, Hostile et sombre. Son visage grisé portait des traits sévères, virils, durs, fiers et glacials. Il émanait de lui une telle dangerosité mais Aussi un charme dévastateur. Mes yeux se dirigèrent involontairement vers les plis durs de sa bouche et remarqua que sa lèvre inférieure portait une légère cicatrice, le rendant encore plus sauvage qu'il ne l'était déjà. Ses mâchoires tressautaient presque naturellement. Duc Khaïl - Bonsoir Miss Stuart, que se passe t'il? Auriez-vous soudainement perdu votre langue? Dit-Il d'une voix infiniment déstabilisante. Mais il y'avait pire... Comment connaissait-Il mon nom? _______________
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