IHeure qui passes, arrête-toi ! Que ce jour, que ce moment ne finisse jamais ! Pourquoi fuyez-vous, aurores rapides, soleils, jours embrasés ? Qui vous hâte ? Parfums nocturnes, souffles du matin, abeilles bourdonnantes, où allez-vous ? C’est ici, c’est ici qu’est la borne d’émeraude où il faut s’arrêter ! Arrêtez-vous aussi, flots qui passez, étoiles vagabondes ! Et toi, mon cœur, n’espère pas une heure meilleure ! Belle aube purpurine, ne te hâte pas vers le midi ; il te consumera. Splendide midi, ne le hâte pas vers le soir pâlissant ; et toi, soir constellé, ne te précipite pas vers la nuit ténébreuse ! Ombres géantes, ne grandissez pas davantage au pied des monts sereins ! Vous tous, esprits, âmes des choses, ne franchissez pas cette heure d’azur. Ils avaient retrouvé l’Éden de n

