IIC’était alors le mois de mai. Force messagers, envoyés de tous côtés, publiaient que les noces du rossignol et de la rose, si longtemps différées, seraient célébrées cette année-là. Ordre à chacun de se rendre au cortége. Déjà la terre avait pris sa robe de mariée. Le hasard voulut que les messagers rencontrèrent Merlin comme il sortait du hallier : « C’est vous que nous cherchons, seigneur ; venez où les fiancés vous attendent. Sans vous la fête serait un deuil. Il y aura des rois, des comtes, des barons, des gentilshommes, surtout beaucoup de pauvres gens. Soyez à la fois le prêtre, le prince et le poëte. — Ne leur refuse pas, dit Viviane, ce sont des gens de ma marraine. — Allons, » dit Merlin en les suivant parmi les bocages fleuris. Il aurait voulu en ce moment prêter de son bo

