IIILe tintement de la cloche se perdait déjà en mourant dans l’air, quand, à sa place, un doux gazouillement se fit entendre comme le matin gazouillent dans le nid, sur un cyprès, les petits du rossignol qu’éveille le premier crépuscule. Ceux qui interrompaient ainsi le silence du monde naissant, c’était le peuple ailé des âmes qui se nourrissent de beaux sons, et cherchent dans l’univers la musique des choses. Ils devaient un jour s’appeler Gui d’Arezzo, Palestrina, Pergolèse, Mozart, Beethoven. À ce moment, ils prêtaient l’oreille aux bruits sourds, inarticulés, qui traversaient les limbes, tristes et rêveurs, comme ceux qui cherchent une chose et ne peuvent la trouver. Car tous portaient dans leurs mains une v***e ; mais chacune de ces v****s n’avait qu’une corde d’airain, et ils ne sav

