V

1324 Words

VD’où était sorti, lecteur, le cri formidable dont avait tressailli le cœur de notre héros ? C’est ce que je ne puis omettre de te dire. Par une rencontre étrange, vraiment providentielle, au moment où Merlin s’arrêtait dans l’oisiveté des limbes, le roi de l’abîme avait profité de l’absence de notre enchanteur pour enlever sa mère, Séraphine, aux lieux où elle faisait pénitence. Il entraînait de vive force la mère de Merlin. Déjà il approchait du noir soupirail, et il cherchait à donner à son enlèvement l’apparence classique d’une libre descente aux enfers. « Venez, chère Séraphine, lui disait-il. Vous n’avez pas vieilli d’une heure. Venez dans mon château fort. — Laissez-moi ! s’écriait la mère de Merlin. Hors d’ici ! tu ne m’abuseras plus par tes fausses promesses. Je sais qui tu es.

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