IIICependant, de la terre et du ciel, tous les esprits qui obéissent à l’enchanteur, en quelque lieu qu’ils se trouvassent, s’étaient ébranlés à la fois pour venir à son aide ; et, courant ou volant des extrémités du monde, quelques-uns même rampant, tels que les salamandres échappées des dolmens, ils arrivaient à la hâte pour lui faire un rempart. Les esprits des eaux venaient des forêts druidiques de France, ceux du feu venaient des gorges de l’Etna, ceux de l’air du haut des Alpes Pennines. À mesure qu’ils apparaissaient, ils se rangeaient en légions, campaient sur le Campo-Vaccino dont ils eurent bientôt rempli l’enceinte ; alors ils débordèrent dans les jardins du mont Palatin en faisant crier les portes sur les gonds. Les gorgades au visage de femme, aux corps de bouc, formaient à e

