Les flatteries ne lui manquaient pas, même parmi les écrivains. On avait imprimé à Vienne un poème en son honneur, et une grammaire française-grecque qui lui était dédiée, et où les titres de très haut, très puissant et très clément lui étaient prodigués, comme à un homme dont les hautes vertus et les grands exploits retentissaient par toute la terre. Un Bergamasque, savant dans l’art héraldique, lui avait fabriqué un blason représentant, sur un fond de gueule, un lion embrassant trois lionceaux, emblème de la dynastie tébélénienne. Déjà il avait à Leucade un consul toléré par les Anglais ; ceux-ci l’encourageaient même, disait-on, à se déclarer prince héréditaire de la Grèce, sous la suzeraineté nominale du sultan ; car leur véritable intention eût été d’en faire leur instrument en même t

