« Quand le prince fut un peu grand, monsieur le cardinal Mazarin, qui fut chargé de son éducation après monseigneur le cardinal de Richelieu, me le fit bailler pour l’instruire et l’élever comme l’enfant d’un roy, mais en secret. La dame Péronète lui continua ses offices jusqu’à la mort, avec attachement d’elle à lui, et de lui à elle encore davantage. Le prince a été instruit en ma maison en Bourgogne avec tout le soin qui est deub à un fils de roy et frère de roy. « J’ai eu de fréquentes conversations avec la reyne mère pendant les troubles de la France, et sa majesté me parut craindre que si jamais la naissance de cet enfant étoit connue du vivant de son frère le jeune roy, quelques mécontents n’en prissent raison de se révolter, parce que plusieurs médecins pensent que le dernier né d

