Une porte s’ouvrit, M. de Veuillard se montra sur le seuil. Les deux hommes se saluèrent froidement. Puis, M. de Veuillard commença : – Voilà le curé... Il faut venir, Roselyne. Elle se leva. Tout son visage frémissait. Elle dit, à voix basse : – Il va quitter son Capdeuilles... il va me quitter. C’est fini ! Elle se raidit, et entra dans le vestibule. Pendant les prières et la levée du corps, dites par le vieux curé, qui tremblait d’émotion, elle s’appuyait au bras d’Odon. Celui-ci la sentait frissonner, il devinait toute la détresse de cette pauvre petite âme, mise en contact avec la grande souffrance. Tout bas, il conseilla : – Si vous restiez ici, ma chère enfant ? – Non, je veux l’accompagner... Je serai assez forte... Derrière le cercueil, porté par quatre hommes du village, e

