Mon tendre opposé

Chapitre 2

Je m'présente, je m'appel Swan.

Je suis un bad boy au coeur tendre.

J'ai des yeux gris perçants qui font tomber les nanas comme des mouches, les cheveux clairs coiffés négligemment en bataille.

Je plais énormément aux femmes et je ne m'en plains pas.

Je ne suis jamais tombé amoureux et je suis certain que ça ne n'arrivera jamais.

Il y a ceux qui recherchent le grand amour, puis il y a...moi.

Le mec sans attache, qui enchaîne les plans culs comme d'autres enchaînent les bières.

Je suis tranquillement assis dans un coin du bar avec justement une bière à la main et j'écoute mes abrutis de meilleurs potes parlaient de leurs derniers plans culs.

Jason : " Elle avait un sacré coup d'rein, j'pense que je vais la rappeler parce que serieux elle était phénoménal.

J'ai vécue la baize du siècle !

Une meuf comme ça sérieux faut pas la laisser passer !!!

La prochaine fois, que tu en trouves une comme ça Swan, ne met pas deux semaines à me filer à son numéro !!!"

Je le sens qui m'observe.

Je lève les yeux et grogne en guise de réponse

Swan :" Ouais...

Mais ce serait bien aussi que la prochaine fois, tu te décides enfin à trouver tes propres plans culs sans avoir à venir taper dans les miens. "

Il se marre ce con...

Des fois j'me dis vraiment que ce mec est irrécupérable.

Il est plutôt beau mec, mais il n'a pas un QI très développé, pour lui tout se passe sous la ceinture.

Je soupir, rien d'autre, mieux vaut ne rien ajouter d'autres

Jason :" On sait tous que les tiens sont des putains de chaudasse pourquoi j'irais chercher ailleurs ?

On se les ai toujours refilé toi et moi, pourquoi ont changeraient nos habitudes maintenant ?! "

Il a raison...

Ce grand blaireau a toujours été mon meilleur pote, et d'aussi loin que je m'en souvienne on s'est toujours partagé nos copines, sauf Jessica, une sorte de pacte à la vie à la mort et si la fille ne l'accepte pas elle dégage.

Celles qui sont au courant l'acceptent sans rechigner, pour les autres si elles ne veulent pas, qu'elles passent leurs tours.

Une de perdue, dix de retrouvés après tout.

Lui ou moi s'amuse en premier généralement pas plus d'une soirée.

Jamais deux soirs de suite la même meuf, c'est une règle tacite auquel aucun de nous deux ne dérogent.

Puis une fois qu'on s'est bien éclaté, on la refile à l'autre.

Pas d'attaches, pas de sentiments, juste du sexe et mon meilleur pote est content ça me convient très bien.

Le problème c'est que ce mec est tellement lourd avec la gente féminine, qu'il n'est pas foutu de trouver lui même notre prochaine proie et c'est toujours moi qui s'y colle.

C'est un gros lourdaud quand il vient draguer et les meufs se barrent toutes en courant.

Non pas que ça me déplaise, loin de là, mais par moment, j'aimerais moi aussi pouvoir taper dans les siens !!!

Jason : " Et toi alors mon cher Hugo, elle arrive quand cette fameuse beauté dont tu n'arrêtes pas de nous rabâché les oreilles depuis hier soir ?

Elle existe au moins ?"

Il s'exclaffe, fier de sa connerie.

Hugo mon deuxième meilleur pote, lui sort un regard meurtrier

Hugo :" Elle devrait pas tarder, elle m'a dit qu'elle venait avec une copine ce soir.

A ces mots, je me redresse.

Pour la première fois depuis le début de la soirée, il a piqué mon intérêt ce con

Une copine, ça m'intéresse...

Trois jours que je n'ai pas eu un plan digne de ce nom, et trois jours pour moi ça correspond à une vie entière.

Si je devais attendre après Jason, je finirais moine avant la fin de la semaine....

Donc là si une fille débarque, belle ou pas, moi je dis pourquoi pas ?

Swan :" Comment la copine ? "

Hugo : " Je ne sais pas, Amy m'a juste dit qu'elle venait avec sa meilleure amie.

Gentille apparemment mais unpeu timide"

J'ai pas l'impression que ça va être l'éclate totale avec cette meuf, mais bon en attendant de trouver mieux, pourquoi pas ?

C'est Jason qui lui répond

Jason : " Ouais, en gros la façon poli de dire, qu'elle est pas super belle mais qu'il faut regarder son esprit plutôt que son physique."

Il est mort de rire ce con face à sa connerie, mais en même temps, il m'a ôté les mots de la bouche.

C'est exactement ce que je pensais.

Hugo : " Écoute peut être j'en sais rien, mais en tout cas Amy vous n'y touchez pas !!!"

Dit il en nous pointant tous les deux férocement du doigt.

Whoua il ferait presque flipper.

J'ai dis presque...

Mais de toute façon, qu'il ne s'en fasse pas, se partager les meufs c'est uniquement entre Jason et moi, c'est notre truc à nous.

On a une autre règle tacite auquel aucun de nous deux ne dérogeraient, on touche pas aux copines des potes, c'est sacré.

Mais les copines des copines pourquoi pas ?

Et alors là, pas de quartier, que le meilleur gagne.

On s'échange un bref regard Jason et moi.

On s'est compris tous les deux, le premier intéressé fais un signe à l'autre, et l'autre attendra gentiment son tour.

En attendant l'arrivée de ces dames, je me lève, et me rend au bar commander une autre pinte de bière.

La serveuse qui me sert est plutôt sexy et je la vois clairement loucher sur mes abdos.

Si elle pouvait y mettre la main, elle n'hésiterait pas une seule seconde.

Je pratique jusqu'à six heures de muscu par semaine dans une salle de sport, depuis des années et tout ça, vous vous en doutez bien, ça nous sculpte un corps qui ferait fantasmer n'importe qui.

Je m'entretiens et les filles me le rendent bien.

Ses yeux remontent doucement sur mes avants bras.

Elle mate mes tatouages, j'ai un serpent enrouler autour d'un énorme poignard sur un bras et la mort avec sa faux sur l'autre en train de faire de la moto.

Un délire de jeunesse.

Et ouais la moto c'est ma came.

Je repose à nouveau mes yeux sur la serveuse.

Elle me déshabille littéralement du regard.

Je suis sur qu'elle m'imagine déjà entrain de la prendre dans toutes les positions possible.

Elle me tend ma bière, ainsi qu'une serviette avec son numéro inscrit dessus

Elle fais exprès d'effleurer mes doigts, mais comme d'habitude lorqu'une fille me touche, je ne ressens rien de particulier, pas de décharge, pas de frissons, pas de douces chaleurs.

Rien que dalle.

On nous rabâche souvent que ça se passe comme ça quand on trouve la bonne, et bah la mienne doit pas exister parce que j'ai couché avec plus de meufs que n'importe qui en ce monde, et je n'ai jamais connu ça.

Putain de conneries !

Je regarde son numéro, lui lance le sourire qui a bâti ma réputation et fourre le bout de papier dans ma poche.

Puis je pars retrouver mes potes avec ma bière en main.

Jason : " T'as chopé le numéro de la serveuse ?"

Il me connaît trop bien ce mec, j'acquiese en hochant la tête.

Sans me vanter, je les attire toutes, et je n'ai même pas besoin d'ouvrir la bouche pour les faire tomber raides dingues de moi.

Dès que j'entre dans une pièce, elles posent toutes leurs yeux sur moi et me regarde avec envie.

Les autres mecs n'existent plus.

Eh ! Je n'exagère pas, j'vous jure que c'est vrai !

Pour elle je ne suis qu'un morceau de viande.

Vous connaissez la femme objet, et bien je suis l'homme objet, sauf que je ne peux pas dire que ça me pose problème que les femmes se servent de moi, je fais don de mon corps avec plaisir.

Des fois, j'avoue, j'aspire à autre chose dans la vie, mais ça pars vite et je redeviens celui que j'ai toujours été.

Un homme à femme.

Au moment, ou je reprend ma place initiale à la table de mes potes, mon regard est attiré vers l'entrée d'où je vois apparaître une boule d'énergie qui fait une irruption remarquer dans le bar.

Grande, brune, plutôt excentrique, mignonne et qui à l'air de vouloir ce qu'elle veut ça se voit tout de suite.

Je la classerais dans la catégorie des potentiellement baizables mais super chiante à vouloir tout gérer.

Elle doit être du genre à mettre le mec à quatre pattes.

J'ai déjà donné dans ce genre là, et j'apprécie pas plus que ça.

J'aime dominer dans une partie de baize, et je refuse d'être le chien chien à sa mémère.

Pour prendre mon pied je dois être le dominant pas le dominé, sinon j'me fais vite chier !

Je sais lire à travers les gens rien qu'en les regardant, et elle, elle peut tenir n'importe quel mec par les couilles, je passe mon tour.

Elle se retourne, pour s'adresser à quelqu'un.

La grande s'écarte, et je vois une fille blonde, légèrement plus petite que sa copine, pâle comme une morte, des yeux pétillants en amandes, mais qui font atrocement ressortir la pâleur de ses joues.

Mais pas mal, pas mal du tout...

Pas du tout le genre auquel je suis habitué en temps normal.

Elle est exactement tout l'inverse à vrai dire.

Elle porte un jean's et un pull à col roulé.

Non mais sérieusement on dirait une bonne sœur !

A mon avis, elle pour qu'elle arrive un jour dans mon lit je vais devoir ramer comme un malade.

Mais j'aime les défis impossible à relever.

Sa copine se penche pour lui dire quelque chose à l'oreille et je la vois tourner les yeux vers nous.

Elle ouvre la bouche pour répondre un truc, puis la referme et la rouvre.

On dirait un poisson qui manque d'air !

Elle a quoi là ?!?

Elle nous fait une attaque ou quoi ?!

Sinon, je me porte volontaire pour lui faire du bouche à bouche et devenir le héros de ces dames.

Je jette un rapide coup d'œil à Hugo.

Le mec a les yeux qui scintillent comme un phare dans la nuit tout en fixant les deux nanas qui viennent de pénétrer dans le bar.

J'en déduis que l'une des deux est son nouveau coup de cœur.

Je me surprend à prier pour que se soit la plus grande sa nouvelle copine.

La plus petite j'en fais mon affaire...

Autant poser la question directement

Swann : " C'est laquelle ?"

Il tourne la tête vers moi

Hugo : " Amy ?"

Ouais s'tu veux, j'm'en fou de son prénom, j'veux juste savoir laquelle c'est ?!?

Je simule un sourire sur mon visage avant de lui répondre

Swann : " Ouais."

Hugo : " La brune..."

Me répond t-il avec des cœurs dans les yeux.

Putain je vous jure que je me retiens de m'enfoncer deux doigts dans le fond de la gorge en le voyant avec cet air niais.

De nous trois, Hugo a toujours été celui qui chercher le plus à se caser.

Une femme, des gosses et tout le bordel c'est son truc à lui.

Il a toujours voulu se marier donc bon...

Personnellement, une meuf 24 sur 24 pour moi c'est tout bonnement impossible.

Les meufs elles ralent tout le temps, elles sont jamais contente.

Des éternelles insatisfaites !

Nous les mecs ont est beaucoup moins casse couilles !

Juste pour baizé c'est bien une meuf, mais pour plus c'est du suicide.

Et puis après en plus, la majeure partie du temps elles veulent des gosses !

Mais moi, des gosses j'en veux pas non plus.

Ca pleure, ca crie, ca pue et c'est chiant.

Si t'as des gosses, tu peux dire adieu aux grasses mat', aux culs partout dans la baraque...

Non c'est bon, moi j'en veux pas !

Je passe mon tour, j'vous donnerez les miens si j'en ai un jour si vous voulez.

J'observe à nouveau la brebis égarée qui s'approche de notre table.

De loin, elle avait l'air intéressante quoi que unpeu gauche, de près elle l'est encore plus.

Je la fixe sans bouger.

Elle tourne la tête vers moi et là, nos regards se croisent enfin...