Les hommes de Maxime se mirent en route, suivant silencieusement la voiture de Samuel. Léonard, assis à l’arrière, scrutait les alentours avec attention. Il savait que quelqu'un les surveillait, son regard perçant ne pouvait se tromper. — Nous sommes suivis, annonça-t-il, sa voix ferme, mais calme. Samira se tendit instantanément, son cœur s'emballant. Elle tourna la tête vers Léonard, les yeux écarquillés, les mains crispées sur ses genoux. — Non, ce n’est pas possible… Ce sont les hommes de mon père, dit-elle d'une voix tremblante. Elle regarda dans le rétroviseur, repérant les véhicules noirs qui les suivaient, son visage se décomposant en un masque d'inquiétude. Les souvenirs de ses nombreuses confrontations avec ces hommes surgissaient dans son esprit. Elle les connaissait trop bi

