XXXI

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XXXIC’était Noël à la grecque ; le vieux Phanar était en fête. Des b****s d’enfants promenaient des lanternes, des girandoles de papier, de toutes les formes et de toutes les couleurs ; ils frappaient à toutes les portes, à tour de bras, et donnaient des sérénades terribles, avec accompagnement de tambour. Achmet, qui passait avec moi, témoignait un grand mépris pour ces réjouissances d’infidèles. Le vieux Phanar, même au milieu de ce bruit, ne pouvait s’empêcher d’avoir l’air sinistre. On voyait cependant s’ouvrir toutes les petites portes byzantines, rongées de vétusté, et dans leurs embrasures massives apparaissaient des jeunes filles, vêtues comme des Parisiennes, qui jetaient aux musiciens des piastres de cuivre. Ce fut bien pis quand nous arrivâmes à Galata ; jamais, dans aucun

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