Quand je me réveillai à nouveau, il était tard dans l'après-midi selon l'horloge à l'ancienne sur le mur de la chambre d'Orion. J'étais toujours allongée sur le ventre, ma peau pressée contre son torse musclé, ses bras enroulés autour de moi. Il y avait tellement d'émotions en moi tout à coup que je ne pouvais pas toutes les ressentir simultanément. Je devais les examiner une par une. Il y avait la peur de la colère d'Orion qu'il avait déjà manifestée. Il y avait de la colère envers lui pour avoir organisé mon kidnapping. Il y avait de la gratitude envers lui de m'avoir retirée d'une mort certaine par noyade et d'avoir payé mes dettes ainsi que celles de mes parents. Il y avait le désir, si cela pouvait être considéré comme une émotion. La jalousie me piquait toujours alors que l'image de

