– Oui, j’y ai songé souvent... Si vous voyez mon oncle, assurez-le bien que je désirais beaucoup le connaître, au cas où on lui aurait dit le contraire. Car il est mon seul parent. – Oui, malheureusement. Sans quoi, si vous en aviez un autre dans le conseil de famille, vous auriez pu obtenir l’émancipation, et dès lors, vous étiez libre de quitter cette femme. Tandis que vous restez sous l’autorité de M. de Rambuges, qui peut vous obliger à vivre chez elle. Elle dit avec une soudaine anxiété : – Et peut-être empêcher mon mariage ? – Non, pas cela ! Le conseil de famille a puissance pour ces cas-là... Allons, ne vous inquiétez pas, ma chère fiancée ! Montrez-moi votre sourire que j’aime tant, et la pure lumière de vos beaux yeux... Ils sont merveilleux quand vous me regardez ainsi, Yola

