CHAPITRE 12

1728 Words
Luciana De la Rosa et Camélia MacConely sillonnaient Birth City comme si elles y étaient pour la toute première fois. Les deux jeunes filles prenaient le temps d'apprécier chaque édifice, chaque restaurant, chaque architecture à chaque carrefour en prenant soin de les prendre en photos ou de se prendre en photos devant avec des grimaces de tout genres, comme des fillettes qui découvrent le monde. C'est comme ça que Camélia se sentait, comme si elle redécouvrait cet endroit où elle avait passé son adolescence. Elle sent que c'est un nouveau départ pour appréhender et saisir la vie sous un autre angle. -- J'aime te voir ainsi lui.                 dit Luciana -- Comment  ? -- J'aime te voir heureuse -- Oui, moi aussi j'aime bien ça -- Tu as l'air aussi légère que le vent, tu sourie sincèrement et tes yeux pétillent de bonheur, ça faisait très longtemps que je ne t'avais pas vu ainsi -- Oui effectivement, ça faisait très longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien -- Parfois, il t'arrive de regretter le séjour à Stanford ? -- Oui...                     Répondit Camélia en baissant les yeux -- Viens Cami on va s'asseoir sur cette terrasse, ce café à l'air bien pour faire une pause -- Oui allons-y. Elles s'installèrent sur la terrasse du café qu'elles avaient remarqué et passèrent leur commande. -- Je sais qu'on a décidé de ne plus se soucier, de vivre pleinement et de profiter de notre séjour à Bith City mais pour y arriver il faut que nos sourire ne masque pas de blessure intérieure -- Je..je sais pas Lucia, tu crois qu'on arrivera un jour à passer à autre chose ? -- Je crois qu'on peut y arriver si on s'en donne la force, regarde par toi-même, ça fait deux mois qu'on est là, sans voir les auteurs de nos souffrances, mais pourtant nous n'avons fait aucun progrès -- Mais nous avons fait des efforts que veux-tu qu'on fasse de plus Lucia ? -- Oui nous avons fait des efforts Cami, mais dans le mauvais sens, nous avons fait des efforts pour sombrer encore plus, c'est pitoyable -- pfff, tu as raison mais c'est que je ne sais pas quoi faire ni comment, doit-on aller voir un psy ? Doit-on ne jamais retourner à Coryland ? Doit-on se mettre en couple ? Je n'en sais rien, nous sommes foutus. -- Ne sois pas si défaitiste Cami -- Je suis réaliste -- Non tu es pessimiste -- Bon et bien que propose Luciana l'optimiste ? -- Il manque une chose à notre thérapie -- Vas-y, ça devient intéressant -- Tout ce temps passé ici, nous nous sommes menti à nous même, nous avons feint le bonheur, alors qui n'en était rien. Alors je propose qu'on parle à coeur ouvert de nos peines, de nos angoisses, de nos blessures. -- Tu veux qu'on extériorise nos émotions, nos sentiments ? -- Oui exactement ! -- OK et qu'est-ce qui te dit que ça va marcher ? -- Enfin réfléchi un peu Cami.  -- Fais-le à ma place, j'ai épuisé ma réserve de matière grise ces mois-ci --pff t'es lourde ! Bon écoute : quand une lame te blesse et que tu te dit que la douleur va passer est-ce qu'elle disparaît pour autant sans que tu ne fasse rien pour soigner la plaie ? -- Bien sûr que non, la douleur persiste, puis la plaie s'infecte, puis elle fait des dégâts -- Exactement ! Finalement il t'en reste un peu de la matière grise !                        Dit Luciana sur un ton taquin -- Faut croire que oui ! -- Bien, maintenant écoute : après avoir été coupé par cette lame, tu me dis que tu as mal, je désinfecte la plaie et la soigne. Qu'est-ce qui se passe ensuite ?  -- Question pour un champion, ding ding ding ! Je sais : La douleur devient insupportable quand tu y met de l'alcool, ensuite elle douleur diminue puis la plaie guérit -- Bravo mademoiselle MacConely ! Vois venez de gagner 500£ -- Noon c'est vrai ? -- Bien sûr que non, je joue le jeu rien de plus. -- Haa non, je veux mes 500£ moi -- Cami, Cami soyons sérieuse : dès demain, on commence la thérapie -- D'accord, je propose qu'on le fasse chaque soir, comme ça si nous finissons en larmes on s'endormira plus vite -- Je suis d'accord.  -- Bien, buvons nos milkshakes je n'en peux plus de les regarder sans rien faire --  À notre santé !                      Dis Luciana en levant le verre -- À un avenir plus heureux !  Alexander Blew était assis sur la petite terrasse aménagé dans le jardin des Forge quand Peyton arriva. -- Tient, ta bière                     lui dit-elle -- Merci, ça me fera du bien -- parce que c'est alcoolisé ?                    Lui demanda t-elle -- Non, parce que je crois que ça me fera du bien tout simplement -- Ha, tu es de ceux là  ? -- Qui ? -- Ceux qui croient qu'avec une volonté de fer on peut déformer la réalité -- J'en sais rien, je dirais plutôt que je fais partie de ceux qui crois que tout est un état d'esprit -- Alors là ! Tu es encore plus glock que ce que je pensais -- Alors tu pensais que j'étais glock ? -- Arrête, tu deviens envahissant !                 Dit-elle en riant -- Tu me traites de glock et c'est moi qui suit envahissant, hahaha la bonne blague. -- Tu sais ce que cet endroit me rappelle ? -- Ouais, ou du moins j'en ai une idée -- Oui j'imagine, comment oublier ce moment là ! -- Hum hum, c'était le moment de l'insouciance -- Ce moment où nos parents voyageaient tellement que pour ne pas qu'on se sentent seul ils nous rassemblaient dans cette maison, et nous on se rassemblaient dans ce jardin, Patrick, Stacy toi et moi -- Oui je m'en souviens, on jouait à s'arroser avec les jets d'eau du jardin et on pêchait les poissons décoratif de mini lac -- Ouais, on jouait à cache-cache, d'ailleurs tu te rappelles de la fois où tu t'es enfermé dans la machine à laver ? Le majordome à failli te faire boire du détergent Hahahahaha je n'oublierai jamais ça -- Juste pour pouvoir t'en moquer à chaque fois que tu t'en rappelles ? -- Non, pour pouvoir me rappeler qu'il y avait des moments de bonheur qu'on a partager, des moments où on croyait que tout était possible, mais regarde-nous aujourd'hui  -- Ouais, aujourd'hui nous nous sentons faible face aux attaques du monde qui nous entoure, face à l'amour, à la trahison, à la perte, on aurait dit qu'autrefois nous était invincibles et qu'aujourd'hui tout peut nous atteindre -- Oui, qu'est-ce qui nous est arrivé ? -- Nous avons grandi, tout simplement -- Pourquoi grandir nous fait tant de mal ? Pourquoi en grandissant nous perdons nos rêves ? -- Parce que chaque étapes de la vie à ses réalités Peyton -- Oui, sûrement. -- Je me rappelle comment nos camarades du primaire pensait qu'on aurait toujours tout ce qu'on veut, quand on le veut parce que nos parents sont d'une dynastie  -- Oui, même à l'Université je continue de subir ses préjugés, pourtant il y a des choses qu'on veut que l'argent ne pas acheter, je donnerai tout ce que j'ai sur mon compte bancaire pour pouvoir retrouver Derek -- C'est qui Derek ? -- Mon petit ami ou devrais-je dire mon ex, je n'en sais rien. Il m'avait dit qu'il avait perdu son téléphone aux dernières nouvelles -- Et ça remonte à quand ça ?                     Lui demanda Alex -- Ça remonte à cinq mois, et...et j'en souffre tellement, il me manque je..je ne sais pas quoi penser, pour une fois où je croyais avoir une vraie relation avec un homme qui ne m'aime pas que  parce que je peux lui payer le monde.                       dit-elle en laissant s'échapper les larmes qu'elle reprenaient. -- Shuuuuuuut ! Ça va aller.                   dit Alex en la rapprochant de sa poitrine. -- Pourquoi ça m'arrive à moi Alex ? Tu...tu penses que je ne suis pas faite pour être heureuse en amour ? -- Non enfin, bien sûr que non, ne pense pas comme ça s'il te plaît -- Je.. j'ai mal et l'argent ne me sert à rien, c'est fou ! -- Oui, c'est vraiment fou, moi aussi tu sais, je donnerai tout pour que Luciana me revienne -- Elle est belle Luciana, je suis heureuse pour toi -- Si tu savais à quel point la relation entre nous est confuse tu me plaindrais -- Je suis désolée je ne savais pas. -- Oui, nous désirons quelque chose que nous ne savons pas s'il nous reviendra un jour, et l'espoir c'est ce qu'il nous reste -- Oui, malheurement oui. -- Demain nous allons tout faire pour savoir ce qui est arrivé à ton petit ami d'accord ? -- Je ne sais pas si j'en aurai la force, toutes mes recherches n'ont rien apporté à par des déceptions et des échecs -- Dans ce cas, on va confier ce travail à un professionnel et je prendrais les informations pour toi jusqu'à ce qu'il y ait une piste certaine, ça te vas ? -- Merci.. -- T'as pas à me remercier -- Si, je dois le faire.. depuis que mon frère a rompu avec Mélodie je n'avais plus personne à qui me confier et tu as endossé ce rôle depuis plus de trois ans, tu as été là aussi pour Patrick -- C'est normal, n'importe qui le ferait, ton frère et toi vous êtes de bonnes personnes à qui la vie ne fait pas de cadeau en amour -- Stacy ne l'a jamais fait, elle m'a toujours critiqué et utiliser, je me sens tellement bête de m'être laissé faire -- Non tu n'as pas à t'en vouloir, je suis content que tu t'es enfin affranchie d'elle -- Tu penses qu'elle va changer un jour ?  -- Elle a toujours été obstinée et aveuglée par ses ambitions. Pour ne rien arranger, elle a des parents riches qui satisfont ses envies alors pour te répondre sincèrement, je crois qu'on doit l'accepter telle qu'elle est. Les bruits de pas dans leurs direction empêchèrent Peyton de répondre jusqu'à ce qu'il voient Patrick s'approcher d'eux. -- On peut parler Alex ?                   Dit Patrick
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