LOVE ISN'T FAIR (tome II )

CHAPITRE 14

Le cœur d'Alexander Blew battait à la chamade, Peyton Forge toujours couché sur sa poitrine, lui racontait à quel point elle avait souffert dans son adolescence à cause de lui

--  Et qui t'as dit que tu n'étais pas mon genre ?                    lui demanda t-il

-- Je le sais, je t'es observé tout ce temps

-- Et qu'as-tu découvert qui t'a fait penser que tu n'est pas mon genre ?

-- Tu aimes les belles filles, celles qui sont toujours bien apprêtées, celles qui mettent des fringues à la mode et qui marchent sur des talons

-- OK, je vois. Ce genre de filles attirent plus les garçons par leur physique et tout, mais ce qui me retient chez une fille après qu'elle m'ai attiré c'est sa personnalité, ce qu'elle cache au fond d'elle.

-- Oui exactement alors que moi je n'avais rien pour t'attirer, j'étais dans des gros vêtements avec un appareil dentaire et les gens ne s'approchaient de moi qu'à cause de mon nom de famille

-- Non c'est faux, tu es belle Peyton et regarde-moi, n'importe quel garçon devrais être fier de t'avoir comme petite amie, tu es quelqu'un de vrai, et ça, c'est rare dans le monde actuel

-- Merci beaucoup, tu m'aide à me sentir mieux même dans ce genre de moment

-- C'est tout ce que je peux t'offrir après t'avoir fait souffrir pendant toutes ces années, mais dis-moi on est cool maintenant non ? Je veux dire tu...hum..tu ne..

-- Non, sois tranquille, je ne t'aime plus.

-- Outch ! Ça fait mal ça.                   dit-il en feignant une douleur

-- Non. Ce que je veux dire c'est que je t'aime maintenant comme... Un frère ou un ami.. je sais pas vraiment mais quelqu'un a qui je peux faire confiance 

-- Ouais ça me va comme ça.. tu peux compter sur moi pour tout, je suis là. Alors on est cool ?                    Dit-il encore une fois en tendant sa main

-- Oui on est cool                  dit-elle en lui serrant la main

Ils restèrent là dans le silence se laissant bercer par les caresses de la nuit jusqu'à ce que Alex brise ce silence

-- Sinon, il faut qu'on trouve un moyen d'éloigner Patrick des griffes de Mélodie           dit-il

-- Oui t'as raison, je ne sais toujours pas quoi faire.

-- Il faut qu'on se dépêche de trouver quelque chose, autrement faudrais qu'on se prépare à ramasser les morceaux de lui qu'elle aura recraché

-- Ha ça non ! Il ne supportera pas un autre choc, il a mis trois ans pour s'en remettre la première fois.

-- Ouais, c'est fou, il est aveuglé par elle malgré ce qu'elle lui a fait, il continue de la désirer

-- Je sais ce qu'on pourrait faire

-- À bon, quoi ?

-- Camélia MacConely, tu m'as dit qu'il a des sentiments pour elle, non ?

-- Oui mais je sais pas.. c'est différent.

-- Comment ça ?

-- Mélodie est celle qui lui a fait découvrir le monde, c'est avec elle qu'il a eu du s**e pour la première fois, c'est avec elle qu'il a été ivre pour la première fois, elle aura donc toujours une influence sur lui par contre Camélia c'est tout le contraire, avec elle Patrick à appris à être sage, à vivre sans s**e, sans alcool et il a même commencé à aimer le travail tu t'en rend comptes ?

-- Oui, malheureusement oui. Mélodie est le démon et Camélia l'ange

-- J'allais pas le dire comme mais oui, en gros c'est ça, une l'attire vers le bas et l'autre vers le haut.

-- Dans ce cas on ne peut pas faire grand chose pour lui, il doit lui-même se rendre compte des effets qu'a chacune de ses filles sur lui

-- Ça, c'est encore un boulot pour "Super Alexander "!                     Dit-il en levant le bras comme pour s'envoler

-- Et oui, on a tous besoin de "Super Alexander" pour sortir la tête de l'eau

-- Et moi j'ai besoin de vous pour garder les pieds sur terre.

-- C'est bien qu'on te serve à quelque chose en retour

--Dans dix minutes je vais devoir rentrer  trouver les bons arguments pour avoir une discussion des plus sérieuse avec ton frère

-- Non ne rentre pas, on est tellement bien dans ce jardin, tout est parfait

-- J'aimerais bien rester mais je dois vraiment y aller, en plus je dois chercher le contact d'un détective privé pour chercher ton petit ami

-- Oui, je l'avais presque oublié celui-là, il n'y a que toi, pour me faire oublier à quel point Derek me manques, rien que l'espace d'un instant

-- Ça m'a fait plaisir de t'aider à te sentir mieux

-- J'espère te rendre l'appareil un jour où l'autre

-- Tu l'as déjà fait, avec toi j'ai pu parler de Luciana sans sentir qu'elle me manques, sans sentir de la culpabilité pour ce que je lui est fait.

Camélia MacConely et Luciana De la Rosa étaient bien installées sur la table au nom d'Arjoun Watson, elles avaient passé leur commande et patientaient avec des cocktails de fruits.

-- On est pas bien là ?                   Dit Luciana

-- Si, nous sommes à notre aise, tu avais raison

-- En plus on ne sera pas obligé de payer tout ce qu'on consommera ce soir, nous sommes là au nom d'Arjoun

-- Je me demande encore qu'est-ce qui m'a pris de te suivre dans ce délire...

-- Tu me fais confiance tout simplement

-- Oui c'est vrai, mais souvent je devrais douter je crois

-- T'inquiète tout ira bien la rassura Luciana

Le serveur s'approcha et déposa leur dîner en leur souhaitant un bonne appétit, Luciana attaqua son plat mais Camélia ne pu qu'avaler sa salive quand elle vit Arjoun et Tara Watson arriver derrière Luciana

-- C'est vraiment délicieux Cami, tu devrais goûter                  lui dit Luciana

--  Et toi c'est à ma vengeance tu goûteras Luciana De la Rosa                       dit Arjoun

-- Excusez-nous Arjoun nous ne voulions pas prendre ta table mais nous avions faim et il n'y avait pas de restau... Commença Camélia

-- Du calme Angie, je ne suis pas en colère, je plaisante, relaxe OK ?                     L'interrompit Arjoun

Puis Tara et lui appelèrent le serveur qui fit une table pour quatre leur permettant de s'asseoir tous. Se sentant un peu gênée, Camélia resta focalisée sur son repas pendant que les autres faisait la causette.

-- Pourquoi t'es venue si tôt aujourd'hui Arjoun ?                   Lui demanda Luciana

-- C'est tout ce que tu a me dire après avoir frauder pour avoir ma table ?                     Dit-il sur un ton taquin

-- Alors tu aurais préféré que je meurs de faim ?                       Répondit t-elle

-- Non, la bienséance veut que tu m'appelles pour me prévenir que tu empruntes ma table pour une ou deux heures, non ?

-- Oui mais la folie veut que je fasse comme bon me semble

-- Alors tu admets enfin que tu est folles ?                        Lui demanda Arjoun

-- Attention Arji tu vas te faire mordre vu le regard qu'elle te lance.                      lui dit Tara

-- T'en fais pas Tara, elle aboie mais elle ne mords pas.                       dit-il

-- Vous avez eu le temps de bien faire connaissance on dirait.                          répondit Tara en leur lançant un regard coquin

-- Oh non, ce n'est pas ce que tu crois Tara, on a juste.. juste faire des promenades et tout répondit Luciana gênée

-- Vu comme mon frère te dévore des yeux on aurait dit qu'il t'a déjà goûté et qu'il en veut encore

-- Bon là ça suffit toutes les deux ! Nous sommes venus ici pour manger et non pour parler de s**e.                    intervint Arjoun

-- Bon ça va, pas la peine de crier Arji J'essayais juste de savoir où vous en étiez                 dit Tara

-- Ouais bon contente toi de manger, nous sommes là pour ça non ?

-- T'a pas à lui parler comme ça Arjoun !                           intervint Luciana

-- Et voilà, mademoiselle la bagarreuse veut s'en mêler.                          dit-il

-- Répète ça encore une fois et je te fais avaler ta fourchette !                 Répliqua Luciana

--  Vous allez vous arrêter si ? On aurait dit que je mange à une table pour enfant, non mais c'est quoi tout ce raffut ?                     Intervint Camélia en laissant tomber sa fourchette.

-- Désolée Angie, c'est que c'est deux-là réussissent toujours à me pousser à bout, elles sont belles de figure mais dangereuses                  répondit Arjoun

-- Et toi tu est beau mais rien d'autre             dit Luciana

-- Je peux être dangereux quand je le veux beauté, mais tu ne m'as pas laissé l'occasion de te le montrer l'autre soir répondit Arjoun avec un regard coquin

-- Ouhouhouu ! Ça devient chaud              dit Tara en claquant des doigts

-- Et voilà c'est reparti !                dit Camélia avec déception

Et c'est sur une table très bien ambiancée que Camélia MacConely, Luciana De la Rosa, Arjoun et Tara Watson passèrent la soirée, à manger, boire, rire et se chamailler comme des adolescents.

Patrick Forge rentrait dans l'édifice de l'entreprise Fusion comme chaque huit heures trente vêtu cette fois d'un complet veste bleu nuit, un col roulé noir et des mocassins, il avait pris le soin de plaquer en arrière ces beaux cheveux bruns et de mettre plus de parfum comme s'il voulait faire plus d'effet que d'habitude.

Arriver à son etage, il sortie de son ascenseur et se dirigeait vers son bureau où il appercut Mélodie Brandson perché sur des escarpins noir brillant vêtue d'une petite jupe plissée noir d'un décolté blanc et d'un blazer noir.

Patrick Forge retint immédiatement son souffle comme pour empêcher ses idées de vagabonder, puis quand il arriva enfin à son niveau, le sourire qu'elle lui offrit associé au parfum enivrant qu'elle portait fit monter en lui l'envie de l'avoir rien que pour lui.

-- Bonjour Monsieur Forge

-- Heu..hum.. Bonjour.. Mélo.. mademoiselle Brandson

-- Ça va Pat ? 

-- Oui, oui ça va , c'est juste..je suis juste.. ça va

-- Bien, j'aimerais te parler dans ton bureau si tu as un moment

-- Hum oui, oui bien sûr, Attend je l'ouvre.

Les deux pénétrèrent dans le bureau et s'assirent confortablement dans le sofa, proche l'un de l'autre.

-- J'adore ton look, c'est à la fois masculin, sexy et professionnel.                  dit Mélodie 

-- À bon ? Merci. J'y avais pas fait attention, j'avais juste marre des costumes classique.

-- Ça te va bien en tout cas.                  dit-elle

-- Quant à toi, tu es ouf...t'es sublime comme d'habitude                    dit-il en la scrutant

--  Merci, j'essaie de ne pas en faire trop comme nous sommes sur notre lieu de travail et tout 

-- Oui ça va de soi.

Ils se regardèrent dans les yeux se dévorant du regard, jusqu'à ce que Mélodie saute le pas en joignant ses lèvres aux siennes, Patrick soupira de soulagement et se mit à l'embrasser fougueusement.