– Elle est très intéressante, votre vieille église, Roselyne, dit M. de Montluzac lorsqu’ils se retrouvèrent sous le porche. Mais les peintures auraient besoin d’une restauration intelligente. Elle soupira. – Oui, mais il n’y a pas d’argent. Et ce n’est pas nous qui pouvons en donner. Ils traversèrent le cimetière, qui entourait l’église et que de grands saules ombrageaient. Une maison noire de crevasses, bossuée par de petits appendices mal venus, coiffée d’un vieux toit de tuile fleurie, se dressa devant eux. Roselyne ouvrit une porte qui grinça, fit longer à Odon un corridor aux dalles disjointes et l’introduisit dans une grande salle garnie d’armoires de chêne luisantes comme la peau brun doré des marrons qui, échappés de leur enveloppe, avaient roulé jusqu’à l’intérieur, sur le pla

