– Ma pauvre petite ! Tous les chagrins à la fois. Mais ayez courage, vous aurez toujours deux bonnes affections pour vous aider. – Je vous remercie ! Oui, cela, me faisait un peu de bien, au milieu de ma désolation, de penser que vous alliez venir. Mais en voyant que vous n’arriviez pas, j’avais peur, très peur que vous fussiez peut-être parti pour un long voyage... Car je ne croyais pas du tout, comme M. de Veuillard, que vous ne voudriez pas vous déranger. – Ah ! ce monsieur prétendait ?... – Il disait que vous étiez un homme trop occupé, trop mondain, pour vous donner la peine de revenir ainsi à Capdeuilles. Mais, moi, je lui répondais que j’étais certaine de vous voir arriver, parce que j’avais bien compris l’autre jour que vous aviez une vraie sympathie pour nous. Le regard plein

