Pour notre plus grand plaisir, Dixie Horror Palace juxtapose les deux Arabella, l’enquêtrice de Scotland Yard, et l’autre, la passionaria d’un féminisme si personnel qu’il la mena plutôt à choisir un homme raffiné et distant, Lord Syfret, comme héros omnipotent d’une série d’étranges aventures où les femmes sont cantonnées à des rôles subalternes ou de créature malfaisante, notamment celui de femme-vampire. FRANÇOIS DUCOS 1. Le baron de Lamothe Langon se disculpait de cette formulation dans la préface à son roman La Vampire, ou La vierge de Hongrie (Paris : Chez Mme Cardinal, Libraire, 1825, tome premier) : « Nous commencerons d’abord par nous excuser auprès du lecteur (s’il est nécessaire de le faire), du titre que nous avons cru devoir donner à notre ouvrage : La Vampire. Est-ce frança