chapitre 1

2100 Words
- selon le "Paragraphe 1 : Du viol (Articles 222-23 à 222-26-1) Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle." Je ferme mon livre de code pénal et mes livres de cours. Il est exactement minuit. En basculant ma tête en arrière, la porte de ma chambre s'ouvre. Je tourne la tête. - Tu sais que tu commences demain, n'est ce pas ? Pour ton nouveau départ de ta vie active. La question résonne particulièrement comme un reproche. La jeune femme qui est adossée contre le mur, a une chevelure noire qui arrive sur les fesses, des yeux bridés et une peau blanche comme de la porcelaine. Autrement dit une asiatique. Elle me regarde longuement, mais son regard en dit long " Tu préfère travailler au lieu de rester avec moi ". C'est du typique Mikasa. Je lui lance un sourire pour l'agacer un peu plus. Malgré mon apparence, je suis claquée en réalité à cause de mes révisions. À vingt-cinq ans, je n'ai pas eu de copain, même dans mes rêves les plus fous et le plus érotiques - je fantasme seulement sur les choses inaccessibles. Je range mes affaires avant de venir m'allonger à côté d'elle. Elle se met à jurer dans sa barbe, je me distinguer quelques mots sans plus. En l'examinant de plus près, je peux distinguer son énervement. - Qu'est-ce qu'il y a ? Mikasa est beaucoup trop gentille et délicate comme une fleur. Pendant toutes les années qui sont passées, j'étais et je le suis encore sa plus confidente et sa sœur du cœur. Les épreuves qu'elle a passées, l'ont rendu distante auprès des gens. J'étais la seule personne avec laquelle elle pouvait discuter de ses problèmes . J'espère qu'une chose... Non... Je suis sûr que ça ne sera plus le cas. Cependant, les situations qui j'ai surmontées comme la disparition de mon père dans un terrible meurtre. L'affaire a été classée sans suite. C'est pour cette raison qui j'ai choisi ce métier, pour aider les familles en difficulté. - Tu sera beaucoup occupé par ton métier maintenant, me fait remarquer Mikasa. Qui pourra supporter mes pleurnicheries ? Soudainement exaspéré par sa réflexion, je m'assois à coter en lui obligeant de me regarder. Certes, je ne serais plus disponible que maintenant et j'aurais de responsabilités importantes. Je ne suis pas aussi folle du travail... Si ? En voyant se redresser pour se mettre en tailleur, elle me lance un air tristesse et soucieuse. - Je ne veux pas que tu perd du temps à cause de ton travail. La seule personne qui me supporter, c'est toi, me lance-t-elle. Tout me semble irréel, maintenant... Tu ne seras plus présente comme maintenant. Qu'est-ce que je vais faire de mes journées ? Nous y voilà ! La peur. Ce qu'elle ressent, c'est la peur d'être abandonnée, comme sa mère l'a déjà fait. Je lui fais signe de se tourner avec un sourire radieux et réconfortant. En me mettant à faire des tresses comme nous étions enfant. - Tu feras des boutiques, le ménage, la cuisine tout ce que tu veux faire, ce que tu as envie de faire, dis-je en gardant mon sourire. - Et toi, tu pourras passer à autre chose que Mike de ta classe. Bordel de merde ! Je suis tellement heureuse d'entamer mon métier, que j'ai oublié mon pur fantasme durant mes années d'étude. Mike était comme le super-héros, un super man avec son costume bien moulant. Beau comme un dieu, gentil avec son prochain. Il ne m'a pas capté durant toutes ses années. Sa façon, de regarder est tellement intense, qu'il est tenu responsable de la chaleur planétaire. D'un seul regarder, tu peux être certaine d'être sa prochaine victime. Même sa façon, de s'habiller est totalement unique en son genre. Lorsqu'il te regarde de haut parce qu'il est plus grand que toi, ses yeux mi-clos tombent sur toi - tu n'as plus de force pour résister à ça puisse. Et toi, tu pourras passer à autre chose que Mike de ta classe.  La question reste un mystère. Je voulais être avec lui à cause d'une simple attraction ? Lui aussi reste un mystère. Donc, pour combler mes frustrations, je mangeais des chocolats comme toutes  autres filles. Durant tout ses années pour qu'il me regarde enfin. J'ai pris conscience de mon état. Il était tellement lamentable. Tellement absurde. Je me rends compte que c'était tellement une lubie d'étudiante. Un amoureux d'une durée déterminé. Peut-être que mes rêves érotiques se réaliseront. Peut-être avec un juge ou un mannequin, je penche particulièrement vers un juge - seul le destin nous dira. Il faut jamais bousculer le destin. En tout cas, c'est la première fois que je n'ai jamais ressenti une telle intensité pour personne d'autre. Mais je sais d'une chose, c'est que personne ne sera capable de combler mes fantasmes érotiques. - Oui... Toutes les façons, c'était un pur fantasme, dis-je en essayant de me persuader le contraire. Il était beau comme un dieu grec ou bien comme Superman, mais je ne vais pas rester sur ça. Il est tellement sur lui-même, malgré qu'il aide son prochain - je ne supporte pas. Je la regarde longuement pendant qu'elle me soutient le regard. Ce regard veut dire " Ouais, je sais très bien que tu as des sentiments pour lui". Bordel ! p****n ! Je ne suis plus attiré par lui ! Mes frustrations sont toujours présentes, mais je ne suis plus attiré par lui ! Comment dois-je le répéter ? Je vous donne un conseil : il faut jamais avoir une meilleure amie comme ça ! Je grimace devant son regard insistant. J'essaye de trouver une diversion, mais en vain. Je ne dois plus me confier sur mes problèmes sentimentaux. Je lève les yeux en l'air tout en lâchant un long soupire. Je m'avoue vaincu. Satanée Mikasa ! - Que dois-je faire de toi ? Demandé-je en souriant. Passant un bras autour de ses frêles épaules, je la serrai tendrement contre moi. - Tu dois me subir, maintenant et à jamais, dit-elle avec une voix innocente. Alors ? - Tu sais très bien, Mikasa. Je cours depuis des années pour avoir cet emploi, tu sais très bien que c'est très important pour moi et pour mon avenir. Si je ne passe pas demain, je n'aurai jamais une seconde chance et ils prendront une autre employée. Elle me regarde longuement. Je remarque que maintenant qu'elle n'a pas de cerne sous les yeux. Mais comment elle fait ? Même moi quand je dormes huit ou neuf heures, j'ai toujours les cernes ! - Je sais très bien. Je sais que c'est important pour toi. - Alors... retourne te coucher et fait une bonne nuit de sommeil. Allez bouge ! Elle s'en va sans me porter son intention. Je me dirige vers la salle de bain. En me coiffant mes cheveux marron pour me faire une queue-de-cheval. Je me déshabille pour me mettre en pyjama et me glisse dans mon lit. Le lendemain. Je n'arrive pas à y croire, que ça fait exactement six ans et six mois que j'ai commencé mes études droit pour devenir avocat. J'ai commencé mes études à l'âge de dix-neuf ans, dans l'une des meilleures universités - Université Paris 2 Panthéon-Assas. Aujourd'hui, j'entame mon premier jour de boulot, dans un cabinet d'avocat expérimenté. Quelle angoisse ! En posant mes pieds dans ce cabinet, je sens une tension très pesante. Devant mes yeux ébahis, je vois plusieurs avocats et secrétaires en train de travailler si sérieusement. Un homme plutôt grand et un peu plus vieux vient à ma rencontre. Il a une peau un pâle, des cheveux marrons foncés à toutes gravités, son allure à quelques choses énigmatique à la fois attirante et effrayante. Je reste hypnotiser par sa beauté abracadabrante. Il me tend sa main droite vers moi, je le prends sans hésiter et le serre avec fermeté. Je regarde avec un peu plus les tenues des avocats. Tout les employés portent des tenues qui coûtent à peu près huit euros. Je me suis regardé automatiquement. Ma tenue est si vieillotte ! - Bienvenue dans le cabinet d'avocat Riven's. En reportant mon regard sur celui que j'ai serré la main aux quelques minutes auparavant. Il me lance un clin d'œil et un sourire en coin, en réveillant des dents étincelantes. Il m'ordonne de le suivre, tout en m'expliquant le système du cabinet. Il parle tellement vite que la moitié de ses phrases, ne sont pas rentre dans mon cerveau. Il est tôt exactement neuf heures. Je suis soudainement fatiguée. C'est une longuement journée qui s'annonce. En ouvrant la porte d'une pièce, il me souhaitant un nouvelle fois la bienvenue et du courage. Il me laisse en plant. Je ne connais même pas son prénom.... Alors qu'il est mon patron. Je regarde mon bureau. Un sourire s'affiche sur mon visage. Je dépose mon sac sur mon bureau et me laisse tomber sur ma chaise. Une femme a la taille fille se dirige vers moi et me tend un dossier accompagner d'une liste de rendez-vous. Je le prends sans hésiter et commence, l'examiner en fond comble. Au moment que mes yeux tombent sur ma feuille de rendez-vous et je me rends compte que j'ai... un rendez-vous ! Je rassemble mes affaires et me dirige vers la salle de réunion où se trouve le témoin. En me mettant en pas de course pour rejoindre la salle. Essoufflé pour si peu d'efforts, je lâche mes affaires sur la table et m'assois sur la chaise. - Bonjour, Monsieur Genovese ! Dis-je en essouffler. Aucun son ne sort de sa bouche. Super l'accueil ! Super l'ambiance ! Le temps dont le nom de sa famille traverse mon cerveau, je peux entendre un petit rictus. Je lève les yeux vers lui en vitesse. Un homme plus bien baraqué et ses bras croisés sur son torse. Son costume est tellement petit de loin, je peux remarquer ses muscles bien dessiné - grâce à son costard. Je reporte mes yeux mes feuilles. Je commence à trembler comme une feuille. Les feuilles commencent à trembler comme une feuille. J'entends plusieurs chuchotements derrière accompagnés des regards. Je me sens tout d'un coup empressée. Je prends une grande respiration. - Si on commencions ? Demandé-je. - C'est seulement maintenant que vous vous mettez à parler, dit-il. Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Bordel ! Sa voix est tellement grave qu'il me donne des frissons. Est-ce qu'il est en train de rigoler de moi ? - Avec plusieurs dépositions et les témoignages contre vous ainsi que les autres familles. Vous êtes accusés pour meurtre d'un homme milliardaire de trente-cinq ans retrouvé morts, dans son appartement. Est-ce que vous pouvez me faire part de votre point de vue ? - Je m'en doutais un peu... Mes joues se mettent à rougir. Je suis en train de cuire sur place à cause de la chaleur corporelle. - J'ai beaucoup d'ennemis. Je ne suis pas un sain depuis belle lurette. Donc c'est normal que plusieurs personnes veuillent ma peau, mademoiselle Wilson. Je soutiens son regard pendant qu'il se penche vers moi, en rejoignant leurs mains devant lui. Sa voix... Sa voix... Sa voix.. - Est-ce que vous voulez partager un point de vue qui peut servir à notre avantage ? Pouvez-vous décrire votre journée ? - J'étais tout simplement chez moi en train de siroter un verre de vodka devant un bon film. Et puis je n'ai aucun point de vue avec vous. - Je vois. Je replonge sur le document nécessaire. Je sens son regard perçant sur moi. Le son des feuilles raisonne dans la pièce. - Quel genre d'approche prendrez-vous pour résoudre mon affaire ? - Je dois étudier votre dossier plus sérieusement et on parlera au prochain rendez-vous. - Combien de temps la procédure peut-elle durer ? - Tout dépend de la situation. - Qu'est-ce que vous aimez faire en dehors de votre travail. Je lève ma tête vers lui et nos regards se croisent. J'ai chaud. Il est tellement intense. Et sa voix... Bordel sa voix ! Après une bonne petite heures, je me lève d'un bond et tend la main vers lui. Il me la serre avec fermeté. Son pouce caresse tout doucement ma main avant de partir vers l'ascenseur.
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