Chapitre 3

1724 Words
Lillian Je me dirige vers l'armoire où sont rangés les verres et le pichet d'eau. Puis sort la boîte à biscuit. Quand Sue la voit, elle en prend quelques-uns et se sauve en courant. Fonçant droit dans le shérif, ce qui le fait rire. Mère : Sue, doucement voyons... Entrez Shérif, c'est si gentil de votre part d'avoir ramené ma fille. Léo : Mais, tout le plaisir était pour moi. Dit-il sans me quitter du regard. Kate : Ça doit être dur, le travaille de Shérif. Dit Kate un peu trop empressée auprès de lui. J'ignore la douleur qui comprime ma poitrine et le serre. Il me remercie et boit une longue gorgée. Mère : Katherina, n'as-tu pas du travail à finir ? Demande ma mère. Celle-ci souffle et se lève pour sortir de la pièce, non-sens lancer un dernier regard vers le shérif qui lui ne me quitte toujours pas des yeux. Le petit regard triste de ma jeune sœur me fait sourire. Mère : Excusez ma fille, elle est encore bien jeune. Shérif : Ah, la jeunesse passe à vue d'œil, que l'on ne se rend même pas compte qu'elle est derrière nous. Ma mère rigole, puis regarde par la fenêtre, un regard un peu inquiet. Mère : Je vous prie de m'excuser. Je vois une petite chipette qui risque de faire une bêtise. « Non !!! Pitié, maman, ne me laisse pas seule avec cet idiot ! » Criais-je en penser. Je me tourne vers la fenêtre pour voir Sue et Dawn sautées dans de grandes flaques de boue. Shérif : Ça ne doit pas être de tout repose d'élevé autant d'enfants. Moi : Non effectivement. Mes paroles sont froides et il s'en rend compte. Il fronce les sourcils et je n'hésite pas à affronter son regard. Il ne me fait pas peur. Je peux les mètres K.O. en un rien de temps. Shérif : Pourquoi temps de froideur ? Moi : ... De quoi parlez-vous, shérif ? Shérif : Vous avez gardé ce ton avec moi depuis le village... Que me reprochez-vous au juste. Moi : Je... Je m'excuse. Je ne m'en étais pas rendu compte. Je... N'ai... Pas l'habitude... D'être côtoyé par un homme. Autre que mes frères et mon père bien sûr... Je... Vous... J'étais intimidé... « S'il gobe ça, c'est qu'il est vraiment con... » Shérif : Oh ! Ce n'était pas mon intention. Mais je dois vous avouer que j'étais dans le même état que vous jusqu'ici... « Pitié, maman revient !!! » Shérif : Je ferais mieux d'y aller. La nuit ne va pas tarder et j'ai du travail ce soir... Je fronce les sourcils à mon tour, et si j'en profiter ! Moi : Puis-je vous raccompagner jusqu'à l'entrer ? Le sourire aux lèvres, il accepte. Et moi à contrecœur, je me lève et me dirige vers l'entrer en sa compagnie. Moi : N'est-ce pas trop dangereux votre travail ? Le shérif se tourne vers moi, puis me regarde, ou me sonde. Je me force à sourire. Shérif : Non, je dois juste surveiller la forêt ce soir. Un duc doit passer en carrosse et je dois surveiller ses bandits de route. Moi : Oh ! Et combien sont-ils ? N'est-ce pas trop dur pour vous seule ? Shérif : Non, ils ne sont que trois ou quatre... Et j'ai du renfort avec moi... Nous allons leur tendre une embuscade... Le duc doit passer par un autre chemin. Moi : Vraiment, j'ignorais qu'il y en avait un autre que le chemin principal. Le shérif rit à mon innocence. Puis tend la main pour me caresser la joue. « Décidément, c'est une manie chez lui !!! Il me prend pour son doudou ou quoi ? » Shérif : Ah, chère milady que feriez-vous si vous vous retrouviez seule, perdu dans les bois ? « Je vous planterais une flèche dans le c*l, crétin ! » Ne pouvant lui dire vraiment ce que je pense, je me contente de dire. Moi : J'attendrais patiemment que vous veniez me chercher, shérif Mackenzie. Il sourit en remontent sur son cheval... Shérif : Et c'est avec joie que je vous secouerais... Je... J'aimerais bien vous rendre visite, pour faire plus ample connaissance. M'autoriser à revenir vous voir ? « Avec plaisir, si je peux me servir de votre tête comme cible mouvante !! Si vous croyez que vous avez une chance avec moi, plutôt bouffé des anguilles vivantes !! » Moi : oh ! Mais pour ça, il faudra attendre le retour de mon père et lui demander la permission... Shérif : Je pense quand attendent, nous pouvons tout de même... Mère : Vous avez mon accord Shérif, étant sa mère. C'est du pareil au même. « D'où tu sors là !! Tes folles, pourquoi tu lui as dit sa maman !!!!! » Shérif : Merci de votre confiance, madame. Moi : Maman, je pense qu'il est mieux d'attendre le retour de... Mère : Je suis sûr que votre père sera ravi de vous voir en si bonne compagnie. Et puis la vie continue, tu ne peux repousser d'éventuelle noce jusqu'à leur retour. Moi : Quel noce ???? ... Il n'est pas question de cela... Shérif : Encore une fois, votre confiance m'honore Madame Zander. Moi : Et moi donc... Dis-je d'un ton sarcastique. Ma mère me fait un clin d'œil et repart comme si tout était normal... « C'est officiels, ma mère est devenus folle !!! » Shérif : Voilà qui est fait. Si vous me le permettez. Je viendrai vous chercher demain. Nous pourrons faire une balade. Quand dit vous ? Moi : J'ai hâte d'y être... Shérif : Vers 11 h, cela vous convient-il ? Moi : Oui, je prendrais de quoi manger si vous voulez ? « Est-ce qu'on a du cyanure dans notre réserve ? » Il me sourit, se penche de son cheval pour déposer un chaste baisé sur ma joue... « Beurk !!! Vous auriez pu au moins tomber de votre cheval. J'aurais eu le plaisir de vous voir vous étaler la tête par terre. » À cette pensée, je souris et cet idiot croit que ça lui est adressé. Je le regarde partir. Une fois sûr qu'il ne me voit plus, je me frotte la joue avec la manche de ma robe. Moi : beurk, beurk, Beurkkkk !!!! Quelle horreur, il m'a embrassé la joue ! Beurk. Dis-je à Dimitri qui m'avait rejoint. Dimitri : Moi, je l'aime bien. Il a l'air sympa. Moi : Sympa ? Non mais le soleil t'a tapé sur la tête ma parole. Dimi, c'est le shérif. Le SHÉRIF. Dimitri : Ouais, et ? Ça peut être un bon parti pour toi. Tu ne feras pas la femme masquée toute ta vie. Et puis ça peut rajouter du piquant, quand le shérif nous cherchera. Dit-il en riant. Moi : pff du piquant ?? Non mais tes malades... Aller vient, je sais par où passe le duc. Allons-nous préparer. Kate, Dimitri et moi allons-nous préparer. Cela fessait un moment que nous n'avions pas revêtu notre costume. Kate : Comment t'as eu l'info ? Dimitri : Oh, elle a demandé à son beau shérif... Dit-il amuser. Moi : Ce n'est pas MON shérif !! Kate : Oh, alors je peux tenter ma chance ? Moi : NON !!! Je... Il est trop vieux pour toi... Kate : Mouais, on va faire semblent de te croire. N'est-ce pas Dimi ? Dimitri : Oui, ça se voit. Elle se sert juste de lui pour les infos... Tous les deux explosaient dans un fou rire. Moi : Arrêté de rire !! C'est exactement ça !! Je me sers de lui !! « Attention, tu baves un peu…. Toi la conscience ferme la... Ça y est, je deviens folle, je me parle à moi-même maintenant. » Dimitri : En-tout-cas, lui m'a avoué que tu lui plaisais. Moi : Que veux-tu que ça me fasse ? Kate : Avoue qu'il est plutôt pas mal. Il a de beaux yeux bleus et... Moi : Il est peut-être beau. Il nous gêne plutôt qu'autre chose. Dimitri : Pourtant, ses infos peuvent nous aider davantage. Si tu le côtoie régulièrement. Moi : Certainement pas plus que nécessaire !! Kate : Alors tu vas quand même le revoir ? Moi : Juste parce qu'il est assez stupide pour nous donner des infos qui peuvent nous intéresser. Ces deux la commencent à m’agacer. Je n’aime pas leur sous-entendu et je leur fais comprendre en les foudroyant du regard. Ce qui les fait rire davantage… Moi : Bon, on y va... Il va nous attendre sur le chemin principal et notre cher duc sera seul sur l'autre route. Dimitri : Ça va être du gâteau... Mère n'étant pas au courant de nos activités tardives. Dawn, lui raconte que nous sommes partis chassés ou pêchés. Selon la saison. Arrive sur les lieux, je fais comme d'habitude. J'analyse la situation, organise le plant et puis on se place en position. On arrête le carrosse à coup de flèche. Celui-ci s'immobilise dans un silence. Le cocher étant tombé par terre, j'ouvre la porte et ils sont là à ne pas bouger. Moi : Salut, on ne fait que passer. Dis-je en m’emparant de leur sac d'or. Merci, c'est trop aimable. Et on repart comme si de rien était. Ce sont les villageois qui seront ravis. Tous en gardent un œil dans la direction du chemin principal. Cherchant du regard la position du shérif. Dimitri : L, tu fais quoi ? Moi : Je surveille nos arrières. Dimitri : T'inquiet pas, il ne risque pas de nous surprendre. À moins que ce soit ce que tu veux ? Moi : Non, ça va merci. Je l'ai assez supporté comme ça. Je reprends la route qui mène à notre repère. Pas question d'emmener la moindre preuve chez maman. Une fois à notre planque, on commence le triage afin que tout le monde ait une par équitable. Une fois tout ça terminer, on rentre chez nous, ce n'est qu'une fois arrivé que je me détends. Pour la distribution, nous avons notre astuce. Quand la nuit tombe, nous déposons les sacs que nous aurons préparés dans un coin que seule la personne concernée connaisse. Chaque villageois a sa cachette. J'en connais un qui va être fou...
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