Chapitre 25
Chaque fibre de son corps criait à la faiblesse, ses jambes menaçant de céder sous le poids de l’effort, et pourtant il ne ralentit pas. Les muscles de ses bras étaient tendus jusqu’à la limite, les veines saillantes sous la peau trempée de sueur, et la mâchoire serrée comme pour défier la douleur. Il tira sur les chaînes, lentement, méthodiquement, une à une, jusqu’à ce que le métal cède enfin.
Lorsque ses mains se libérèrent, le prix de ce succès se révéla dans la chair déchirée et en feu. Les paumes et les doigts étaient rouges, cloqués, brûlés à tel point qu’on aurait dit que la douleur avait sculpté de nouvelles formes sur sa peau.
Addison observa la scène avec un mélange de crainte et d’horreur. Ses mains, jadis si puissantes, semblaient irréparables. Elle murmura d
